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Parce que oui, à L’Urú on est moderne, toute la rédaction te propose ton journal version numérique, de quoi ravir les addicts des écrans.

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Ici, tu retrouveras tous les anciens numéros et les récents, bien sûr !  L'Urú, c’est une quinzaine de journalistes qui exercent leur passion depuis maintenant trois ans, et puisque tu es là, ce n’est pas près de s’arrêter... !

 

Bonne lecture !


La Rédaction.

21

Cinéma

21 - cinéam
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15 Avril 2019

L'Edito

Lycéens, lycéennes, lecteurs, amis, bonjour ! Nous sommes tous déjà allés dans ces lieux, nous y avons passé des heures, vu des choses « bizarres » au dernier rang, touché des chewing-gums sous nos sièges… Je ne parle pas d’une salle de classe mais bien d’une salle de cinéma. Avouez, la ressemblance est plutôt frappante et pourtant je crois que l’on a tous choisi dans quel endroit on préfère aller (c’est étonnant). À l’inverse du lycée, le cinéma est payant et si tu ne veux pas finir dans le trafic d’organes pour pallier les dépenses conséquentes que tu fais dans ces salles obscures, il faut bien choisir ton film. Nombre de longs et courts métrages sortent chaque semaine et parfois choisir s’avère compliqué (sauf quand Star Wars sort, pas besoin de faire de choix). Voir de nouveaux films dans de bonnes conditions reste quand même un plaisir, sauf si tu vas voir Aquaman avec un enfant qui pleure à côté de toi. Là, aucune des conditions n’est réunie. J’aime éperdument le cinéma, mais il y a une seule chose que je peux lui reprocher, c’est ce jour de la saint Valentin quand l’offre « une place achetée, une place offerte » est proposée à chaque couple. Non ! Jamais je n’ai pu profiter de cette offre des plus alléchantes... C’est encore plus rabaissant quand je vais seul au cinéma le jour de la saint Valentin. Alors c’est pas grave je paye quand même mon ticket à 9€ (étouffement), je rentre dans la salle pour profiter du film. Que nenni ! Le couple qui était devant moi à la caisse se retrouve à quelques sièges de moi, et se mettent à fait trembler la rangée (je ne veux même pas savoir comment). Devant Shining, c’est moi qui aurais dû trembler ! Enfin, pas dans ces conditions ! En tout cas un bon film qui procure des magnifiques sensations (on l’a vu, les émotions changent selon l’accompagnateur), c’est comme la veille des vacances au lycée : on a envie que ça ne s’arrête jamais. Alors prends ton bol de pop-corn, assieds toi confortablement et c’est parti pour le numéro 21. 

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Hugo Saulnier,

Rédacteur en chef

Je suis un silence

Quentin Serres, Acteur, Réalisateur.

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Après mes études de théâtre dans le 20ème parisien, j’ai fait du théâtre pendant plusieurs années, et je me redirige plus récemment vers le cinéma, autant dans le jeu que dans la réalisation. J’ai appris le montage vidéo en autodidacte et travaille sur plusieurs projets dont des bandes démo de comédiens, etc.

 

Je suis un silence est mon premier film en tant que réalisateur, avec Jean-Baptiste Navarre à mes côtés, mais j’ai déjà participé l’année dernière au concours Nikon Film Festival en tant que comédien, cadreur et monteur.

Manoulia Jeanne, qui est la comédienne et scénariste du film, a écrit ce film pour parler du silence, du non-partage de la souffrance qu’une personne peut ressentir avec un traumatisme violent (viol, agression sexuelle, harcèlement, discrimination, sexisme, etc.)

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Le message qu’on a tous voulu transmettre est qu’il existe une infinité de solutions pour ne pas rester seul(e) dans une souffrance, et qu’il existe des associations prêtes à soutenir et écouter toutes les personnes sans exception. On s’est rendu compte en réalisant ce projet qu’une quantité énorme de groupes Facebook, associations, pages, comptes Instagram nous ont relayé pour transmettre ce message de solidarité, et pour que le plus grand nombre voie qu’on peut se sortir d’un traumatisme, d’une frayeur en s’ouvrant aux autres et en partageant notre histoire.

 

Nous sommes tous concernés.

 

Nous ne sommes malheureusement pas dans les 50 finalistes du concours, mais nous avons été énormément partagé sur internet, sur plusieurs radios, dans plusieurs journaux et même à la télévision, alors nous ne cesserons pas de transmettre notre message, et une version longue et sous-titrée est à venir pour les festivals internationaux.

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Je suis un silence n’est que le premier d’une longue lignée de projets…

 

Propos recueillis par
 Hugo Saulnier

L'histoire d'un art
Je suis unsilence
L'édito 21
L'histoire d'un art

Je vais tout de suite vous prévenir, j'éviterais de mettre trop de dates, de noms de lieux, ou encore de noms propres qui ne sont pas essentiels, afin de ne pas rendre cet article ennuyeux à mourir. (Je m'excuse auprès des professeurs d'histoire…) Ca reste un moment de culture générale, vous pourrez ainsi crâner en société, grâce à moi !

Le cinéma a été inventé par les frères Lumière au XIX°s. Au début, ce n'était que des images qui défilaient rapidement afin de voir apparaître un film. Mais saviez-vous que cent ans après, c'est toujours le même procédé ? Seulement, les images circulent beaucoup plus vite : à 50 trames ou 50Hz, pour les scientifiques… Aussi,  la foule, n'étant pas habituée, a pris peur lorsque les frères ont projeté pour la première fois une séquence d'un train arrivé en gare !

Voulez-vous une autre anecdote ? J'adore ça ! Thomas Edison, qui a beaucoup apporté au cinéma, est le premier à appeler un film... un film. En fait, c'est lui qui a créé la toute première caméra, sans son.

Vous vous demandez d'où vient le nom Pathé ? Charles – c'est son prénom – a la maligne idée de profiter de ce phénomène pour essayer de faire fortune. Il cherche des idées de projections intéressantes et envoie des caméramans dans le monde. Bref, il se fait une petite fortune, et part tranquille sur une île profiter de sa retraite J'avoue, je mens sur ce point là.

Pourquoi Pathé sans Gaumont ? Léon Gaumont décide d'acheter une société de photographie et, voyant le phénomène cinématographique augmenter, il se mit à vendre les caméras inventées par ce fameux Edison. La secrétaire fut chargée de réaliser une démonstration. Ce fut la première femme réalisatrice ! Après ça, il se lança dans le cinéma, prenant la marguerite comme logo car c'était le nom de sa mère. Ainsi, le musée Gaumont a ouvert un 16 novembre, le jour de la fête de Ste Marguerite !

J'aimerais aussi vous parler de George Méliès, cinéaste très connu. Ce fut le premier réalisateur à utiliser les effets spéciaux. Nous connaissons bien sûr Le Voyage dans la Lune ! À cette époque, le cinéma était muet, ne sachant comment ajouter le son.

Ce qui nous ramène à Gaumont qui a créé l'appareil GAUMONT ! Original ! En fait, il a rajouté le phonographe à la caméra d'Edison, permettant ainsi aux films d'avoir du son. C'était révolutionnaire à l'époque, je vous assure !

Tout ça nous conduit à notre époque, avec tous ces films, ces acteurs, ces réalisateurs, et on pourrait citer tellement d'autres personnes qui travaillent dans ce domaine si varié !  

Le cinéma a quand même des histoires sombres. À Paris, lors d'une vente de bienfaisance, la lampe qui permettait de projeter la pellicule sur le mur a pris feu, emportant tout le bazar – c'est le nom de la vente : le Bazar de la Charité – dans un incendie, faisant 130 morts. Plusieurs autres incidents eurent lieu à cause d'erreurs comme celle-ci. Mais ces fautes ont pu ainsi améliorer la qualité de cet art, qui est ce qu'il est maintenant : connu et reconnu !

Ainsi images + effets spéciaux + son = 7ème Art, tout simplement. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple  (je m'excuse aussi auprès des profs de français ?). Cette invention, pourtant assez récente – par rapport à la roue – a une histoire passionnante à découvrir. Moi, j'aime !    

Lucie

Netflix va-t-il remplacer le Cinéma ? (peut être, on sait pas, c'est pour ça qu'on va en parler)

Bon allez soyons honnête l'un envers l'autre, pendant une petite partie de l'article il va falloir que je dise quelques dates et noms pénibles qui ne t’intéresseront peut-être pas mais pense que derrière cet article tu peux découvrir des choses passionnantes (bon peut être pas non plus) mais intéressantes (et que tu ignorais sûrement), sur quelque chose que (je pense) tu aimes bien : le Cinéma et Netflix.

Parce que soyons clairs : si t'as Netflix tu le considères comme bae.

Du coup, Netflix va t-il remplacer le cinéma ? Hé bien c'est une bonne question…

Revenons un peu en arrière…

Le cinéma est un art du spectacle. L'art cinématographique se caractérise par le spectacle proposé au public sous la forme d'un film.

Le cinéma est né à la fin du XIXe siècle. Il est souvent dit que les inventeurs du cinéma furent les frères Lumière. Eux-mêmes n'en revendiquaient pas autant et corrigeaient cette affirmation en rappelant que le cinéma a été le résultat de recherche poursuivies un peu partout dans le monde. En réalité les premiers films ont été enregistrés par Thomas Edison. Entre 1891 et 1895, Edison réalise quelque soixante-dix films.

Mais l'illusion d'images en mouvement avait été donné eauparavant par des jouets scientifiques qui utilisent des dessins représentant un sujet dans les différentes phases d'un geste décomposé en une ou deux douzaines de vignettes dont on regarde la succession par des fentes ou par le biais de miroirs en rotation.

À l'époque le cinéma était fait avec des caméras, ce qui est toujours le cas maintenant mais les caméras, d'aujourd'hui sont beaucoup plus performantes. La couleur est ensuite arrivée, ce qui a provoqué un gros changement.

Le cinéma reste incontournable, mais pour combien de temps ? Avec l'arrivée de la VOD et de Netflix, le cinéma a perdu un paquet d'argent. Même si au cinéma on trouve tous les films on peut en retrouver beaucoup sur internet en restant chez soi tranquillement sur le canapé ou allongé sur son lit.

Donc, pour conclure sur le cinéma, il existe depuis plus de 100 ans, c'est très historique, donc pour essayer de le détrôner il faut du courage. Plusieurs millions, voire milliards de personnes vont au cinéma chaque année.

 

Netflix a annoncé par un communiqué de presse l'ouverture de son site le 18 avril 1998. Les services offerts aux particuliers consistent alors en la location ou en l'achat en ligne de DVD qui sont livrés à domicile.

Netflix a ensuite été disponible par abonnement mensuel en 1999.

En 2009, Netflix possède un catalogue de 100 000 titres et plus de 11 millions d'abonnés.

Un « Netflix Original » est un contenu produit ou distribué exclusivement sur Netflix.

En 2011, Netflix a commencé à acquérir du contenu original pour sa bibliothèque en commençant par House of Cards qui a débuté en février 2013.

Orange is the New Black a fait ses débuts sur la plateforme en juillet 2013. Cette série est d'ailleurs la série originale de Netflix la plus regardée selon ses dirigeants.

Netflix a élargi considérablement son contenu original en 2016. En février, Orange is the New Black a été renouvelée pour une cinquième, sixième et septième saison. La série surnaturelle de science-fiction Stranger Things a été crée en juillet, la série musicale The Get Down en août et le programme de la rentrée contenait des comédies telles que Love, Flaked…

Netflix a publié près de 130 séries et films originaux en 2016, ce qui est supérieur à tout autre réseau ou chaîne câblée.

En octobre 2017, Netflix a réitéré son objectif de faire en sorte que la moitié de sa bibliothèque soit composée de contenu original d'ici 2019.

Pour en terminer, Netflix existe (réellement) depuis environ 10 ans alors que le cinéma existe, lui, depuis plus de 100 ans (10 fois plus !). Mais en 10 ans, Netflix a énormément augmenté ses capacités, ses pouvoirs, son chiffre d'affaire, etc.

Sachant que (maintenant) le cinéma coûte de plus en plus cher, Netflix a des chances d'encore augmenter le nombre de ses abonnés.

Personnellement je pense Netflix va détrôner le cinéma, peut-être pas tout de suite mais ça va se faire. Netflix peut nous permettre de regarder la plupart des films que l'on voit au cinéma sauf qu'avec Netflix on les regarde chez soi. Après le cinéma reste le cinéma, une grande pièce où l'on peut se détendre avec sa famille ou ses amis en n'ayant pas d'autre choix que de regarder le film.

Si on me demandait de choisir entre Netflix et cinéma, je ne sais pas si je pourrais répondre, le cinéma est un moment agréable, une sortie entre amis ou en famille sans que le monde extérieur puisse nous déranger. En entrant dans la salle de cinéma je sais que je vais passer un bon moment (sauf si le film que j'ai choisi n'est pas bien), c'est un instant où l'on se déconnecte de la vie, comme si on arrêtait le temps mais qu'en sortant de la salle deux heures seront passées.

 

 

Quand on est au cinéma on peut même se retrouver avec des gens que l'on ne connaît pas (ce qui est logique en fait...) mais qui ont pourtant les mêmes goûts que nous. Je trouve ça fascinant de ressentir des émotions avec des gens dont on ne connaissait même pas l'existence. Comme quoi le monde est à la fois grand et petit…

Alors que Netflix... Ce n'est pas ça. On peut passer un agréable moment en restant dans son lit, et puis si on éteint son téléphone on peut quand même se déconnecter de la vie.  L'avantage sur Netflix c'est que l'on peut trouver aussi des séries, parce que les séries ne passent pas au cinéma, et les séries c'est aussi bien que les films, c'est un film en plusieurs épisodes et même, plusieurs saisons ! bon l’inconvénient c'est qu'une fois commencé on ne peut plus s'arrêter.

 

Et toi, t'es plutôt Cinéma ou Netflix ?

Thomas

Netflix va-t-il remplacer le cinéma ?
Mais il se passe quoi dans le cinéma Français ?

Étant une grande consommatrice de cinéma français, j’avais envie de vous en parler parce que non, en France, nous ne produisons pas que des comédies un peu racistes avec Christian Clavier. Nous produisons d’excellents films, comme Demain tout commence, une comédie dramatique super émouvante et magnifique où l’histoire de Gloria, une enfant élevée par son père qui est incapable de s'en occuper nous est contée. Il y a également un de mes films préféré, 120 battement par minutes qui raconte la lutte d'Act Up-Paris contre le sida dans les années 1990 (pour ceux qui veulent le voir, petite info : il dure 2h30 mais il est hyper bien...). Il y a aussi Yves Saint Laurent un biopic sur, vous l’aurez deviné, Yves Saint Laurent, merveilleusement bien interprété par Pierre Niney. Sinon en ce moment au cinéma, il y a Qu'est-ce qu'on a encore fait au Bon Dieu ?. Alors là tout mon message de vous dire qu’en France nous ne faisons pas que des comédies un peu racistes avec Christian Clavier s’effondre... Mais pour l’avoir vu, c’est un bon petit film du dimanche soir. En France, nous faisons aussi des films engagés comme Pupille qui parle de l’accouchement sous X et de l’adoption, ou le film Les Chatouilles, qui nous parle de manière très poétique de pédophilie. En France, nous avons voulu interdire la cigarette à l’écran pour faire baisser les achats de paquets de cigarettes, notamment chez les jeunes. Mais la loi n’étant pas passée, nous pourrons toujours voir notre personnage principal fumant une cigarette à la fenêtre en regardant dans le vide et en réfléchissant au sens de la vie avec une musique dramatique en fond. Et puis, est-ce réellement les jeunes qui vont le plus regarder des films français… ? Je ne pense pas. Malheureusement en écrivant et en faisant mes recherches, je me rends compte que nous produisons surtout des comédies et des films d’auteur.e.s. Je donne donc un peu raison à tous ceux qui disent qu’en France, nous ne produisons que certains types de films. Je vous encourage toutefois à aller voir des films français parce que nous avons malgré tout une très belle industrie.        

   Emilie

Mais il se passe quoi dans le cinéma français ?
Les mauvaises
bandes-annonces

Tout d'abord qu’est-ce qu'une mauvaise bande-annonce ?

 

Pour commencer, il faut savoir que ce ne sont pas les studios qui réalisent leurs bandes-annonces, elles sont crées par des agences spécialisées qui travaillent en parallèle de la production des films, ce qui explique pourquoi certains réalisateurs se plaignent des bandes-annonces comme les réalisateurs de Warcraft, Blade Runner 2048 ou Terminator Genesis. Parfois, les agences de bandes-annonces utilisent même des plans ne figurant pas dans le montage final du film, ou des plans pas tout à fait finis, les effets spéciaux n'étant pas encore ajoutés, exemple : les sabres laser sans effet spéciaux dans la bande annonce de Star Wars L'Empire Contre-Attaque.

 

Il y a les bandes-annonces qui spoilent (attention ici spoiler ne signifie pas dévoiler l'histoire mais gâcher le plaisir de la découverte du film) comme le premier Rocky qui passe linéairement par tous les stades du film en montrant même la fin avec les crédits ! Autre exemple : Cast Away (Seul au monde) où nous est dévoilé comment le personnage principal se sort de son île. On ne s'inquiète pas pour lui : il s'en sortira !

 

Il y a également les bandes-annonces incapables de représenter leur film. La BA de John Carter se contente de montrer les scènes du films ayant coûté le plus cher du film mais pas celles qui sont les mieux réalisées

 

Ensuite il y a les bandes-annonces qui font de fausses promesses, comme celle de Lady in the water qui fait passer le film pour un film d'horreur ou celle de Drive qui le présente comme un film de course automobile à la Fast and Furious (ce qui a conduit une spectatrice américaine a poursuivre les producteurs en justice pour publicité mensongère).

 

Aussi, il y a les bandes-annonces ennuyeuses et/ou banales, ici chacun a ses exemples mais en tant que cinéphile spécialisé en bandes-annonces, celles que je trouve les plus ennuyeuses sont celles qui se contentent de montrer les scènes d'action et les scènes à gros budgets. Voyez la bande-annonce d'Independance Day, son seul argument de vente c'est la maison blanche qui explose.

 

Et pour finir les bandes-annonces qui m'agacent le plus sont les bumper trailer : des bandes-annonces de 5 à 10 secondes qui essaient de montrer le plus de choses en trop peu de temps.

 

Personnellement mes bandes-annonces préférées sont celles de Massacre à la tronçonneuse 3 parodiant la scène culte d'Excalibur, et celle de Terminator 2 que je trouve absolument géniale et contrairement à ce que certaines personnes m'ont : dit NON que le terminator annonce ses objectifs n'est pas du spoil ! 

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   Mohamed

Les mauvaises bandes annonces
Hey !

Pour mon article j’ai questionné quelques membres de l’équipe du journal, très peu m’ont répondu je ne vise personne hein, merci de regarder vos mails. Bien sûr je les taquine, je comprends totalement moi-même je ne regarde pas très souvent mes mails ou je suis parfois très occupé, donc qui suis-je pour juger ? Je les ai donc questionnés pour savoir quel était "le film que... "

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Le film que vous avez honte d’aimer ?

Thomas : Power Rangers 

Hugo : Cyprien

Justine : Lolita malgré moi

Emilie : Mince alors 

Lucie : La saga "Twilight"

Evenson : Howard le Canard de Williard Huyck

 

Le film qui vous a fait aimer le cinéma ?

Thomas : Star Wars IV 

Hugo : Star Wars 3

Justine : Mamma Mia

Emilie : Yves Saint-Laurent

Lucie : ---

Evenson : Twelve Angry Mens de Sidney Lumet

 

Le film «  classique » que vous préférez ?

Thomas : Retour vers le futur 

Hugo : Intouchable

Justine : E.T

Emilie : La vie d’Adèle 

Lucie : les " Louis de Funès "

Evenson : New York Miami de Frank Capra

 

Le film que vous avez trop regardé ? 

Thomas : Le labyrinthe 

Hugo : Star Wars 3

Justine : Peter Pan ( Disney)

Emilie :  Yves-saint Laurent

Lucie : The greatest showman 

Evenson : La folle Journée de Ferris Bueller de John Hughes 

 

Le film que vous estimez devoir être vue par le monde entier ?

Thomas : Star Wars

Hugo : Monument Men

Justine : The hate U give 

Emilie : 120 battements par minute 

Lucie : Tu ne tueras point (magnifique message)

Evenson : Forest Gump de Robert Zemeckis

 

Le film qui vous ramène en enfance, votre Madeleine de Proust ?

Thomas : Le géant de fer 

Hugo : Star Wars 3

Justine : La Belle et la Bête (Disney)

Emilie : Alice au pays des merveilles 

Lucie : n’en n’a pas 

Evenson : Pompoko de Isao Takahata

 

Le film que vous êtes seul à aimer ?

Thomas : Tomboy 

Hugo : Pentagone Paper 

Justine : Ocean’8

Emilie : Un homme idéal 

Lucie : La famille Addams (sous côté)

Evenson : Howard le canard de Williard Huyck

 

Le film qui vous a fait le plus rire tout du long ?

Thomas : # Pire soirée 

Hugo : Nos jours heureux 

Justine : Very Bad Trip 

Emilie : Radio Star 

Lucie : ne sait pas 

Evenson : La folle Journée de Ferris Bueller de John Hughes 

 

Le film qui vous a fait le plus sourire ?

Thomas : Les goonies

Hugo : Wayne’s World

Justine : Love actually 

Emilie : Five

Lucie : Qu’est-ce qu’on a fait au bon dieu 

Evenson : La traversée du Temps de Mamoru Hosoda

 

Le film que vous préférez entre tous ceux-là ? 

Thomas : Retour vers le futur 

Hugo : Star Wars 3

Justine : Mamma Mia

Emilie : Yves-saint Laurent 

Lucie : The greatest showman et Tu ne tueras point 

Evenson : New York Miami de Frank Capra

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Comme tu peux le voir les réponses sont variées. J’espère que cela te plaira, et que tu auras peut-être découvert de bons films.

Et toi, que répondrais-tu ?

N’aie pas honte d’aimer un film car s’il a été réalisé c’est qu’il ne plait pas qu’à toi, il plaît déjà au réalisateur…                     

 

Eden

Le savoir vivre au cinéma ou la meilleure séance ciné de toute ma vie

J’ai payé 4€  pour aller voir ce film et c’était génial ! Je me suis éclatée ! Pour commencer, j’ai mis trois plombes à trouver un siège parce qu’une dame a eu la gentillesse de s’étaler partout sur les sièges à côté d’elle, et puis celui qui m’a donné des coups de pieds dans le dos : j’ai adoré, c’est un excellent massage vous savez ! Vous devriez essayer, vraiment ! J’ai eu du popcorn gratuit dans les cheveux, il faudrait que je pense à remercier cette personne pour sa générosité, j’ai beaucoup aimé entendre les bruits de mastication cela sonnait comme une douce mélodie à mes oreilles, sentir les odeurs de pizza et de fast-food , entendre les deux filles qui discutent épilation et garçons : c’était très intéressant. À celui qui commentait chaque action des acteurs : j’avais l’impression de vivre chaque scène c’était super !!! CRAC, CRAC  faisait le pop-corn sous mes pieds j’en frétillais, tellement ça me faisait plaisir. Grâce à ça mes chaussures et moi nous emporterons un souvenir... J’ai eu l’impression de vivre en 5D  avec tous ces bruits et les odeurs, vraiment c’était la meilleure séance de cinéma  de toute ma vie !

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Merci au cinéma Paradis pour avoir répondu à mes questions et mon cousin qui m’a aidée à la rédaction de cet article, Sandra

La savoir vivre a cinéma
le film que...
Les 10 films avec les plus gros budgets
de l’histoire du cinéma

Réaliser un long-métrage est très souvent un processus très coûteux, mais les 10 films que je vais vous présenter remportent la palme des plus chers de l’histoire, les montants sont bien sûr en dollars américains.

 

10. Harry Potter et le Prince
de sang-mêlé - 2009

276 000 000 $

9. Avengers : l’Ere d’Ultron - 2015

280 000 000 $

8. Raiponce - 2011

282 000 000 $

7. Spider-Man 3 - 2007

294 000 000 $

6. Titanic - 1997

295 000 000 $

5. Justice League - 2017

300 000 000 $

4. Star Wars, épisode VIII : Les
derniers Jedi—2017

317 000 000 $

3. Pirates de Caraïbes : Jusqu’au
bout du monde - 2007

342 000 000 $

2. Pirates de Caraïbes : La Fontaine
de Jouvence -  2011

378 000 000 $

1. Avengers : Infinity War - 2018

485 000 000 $

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Pour terminer ce classement quoi de mieux qu’un bon Marvel, avec des effets spéciaux à couper le souffle et un casting plus qu’impressionnant ! C’est donc sans surprise que ce film se retrouve en 1ère position après avoir battu Pirates des Caraïbes qui depuis 2011 était en tête. Reste à savoir si Avengers : Endgame battra sa grande sœur ?     

​Justine

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Les 10 films avec les plus gros udget

20

Les Démocraties

en péril

20 Les démocaties en péril

27 Mars 2019

L'Edito

Lycéens, lycéennes, lecteurs, amis, bonjour. Au vu des thèmes de plus en plus sérieux et engagés je me demande si à la rédaction, nous ne contribuerions pas à former de futurs esprits politiques.

 

Pas beaucoup de marge de manœuvre pour plaisanter dans ce numéro qui sera sur les démocraties en péril (et visiblement mon humour aussi est en péril).  C’est vrai que l’actualité est brûlante en ce moment : « Des chutes de neige partout en France, 15 cm de neige attendus etc.. ». Mais non, le monde ne va pas aussi bien que ça pour se contenter de parler uniquement de la neige. Car si la planète devait avoir un surnom ce serait Titanic parce que là on fonce droit dans le mur (pas dans l’iceberg, Donald Trump l’a fait fondre avec le réchauffement climatique).

 

Brésil, Venezuela, Italie, Autriche, Suède, la liste est encore longue et malheureusement ce n’est pas celle de Miss Univers mais bien des pays où l’extrême droite est au pouvoir. Ce n’est pas le cas partout mais certains régimes politiques sont plus stricts que d’autres, on abordera ces cas là dans le journal avec le Brésil ou le Venezuela. L’expression « perte de la démocratie » fait peur. Dans certains pays ce journal ne serait même pas autorisé (je ne peux l’imaginer) car bien souvent perte de la démocratie rime avec perte de liberté de la presse. Nous les Français, ce mot nous est cher. On s’est battu pour la démocratie (là pas de soucis même s’il neige, on manifeste quand même). Cette liberté, des personnes lambda comme toi et moi ou des politiques tendent à l’oublier car nous avons la chance qu’elle nous accompagne au quotidien (j’adore le 14 juillet, mais défilé militaire à la TV tous les jours c’est redondant).

 

Quand on regarde la Corée du Nord par exemple, où les fonctions d’une seule et même personne peuvent changer radicalement le mode de vie d’un pays, il est de notre devoir de pallier ce changement. Alors ne perdons pas la démocratie, sinon je vous achète une boussole.

Hugo Saulnier,
Rédacteur en chef.

L'edito 20
Démocraties, effondrements et droit à un environnement sain

« Comment les sociétés décident de leur disparition ou de leur survie ? » Voilà la problématique centrale de l’ouvrage référence de Jared Diamond¹ publié en 2005, bien avant l’émergence de collapsologues et autres spécialistes des relations humaines en situation d’effondrement environnemental. Dans ce travail gigantesque mais aussi dantesque, l’auteur explicite, dans le temps et dans l’espace, les différentes composantes de l’effondrement de sociétés. Car des sociétés se sont déjà « Effondrées », ont disparu : des Pascuans isolés sur l’île de Pâques, en passant par les colonies vikings du Groenland, jusqu’à des société plus actuelles (Rwanda, Haïti, Montana, Australie…).

Quelles sont les composantes de ces « effondrements » ? L’aspect sociologique de ces effondrements est-il à retenir ? Ou ces phénomènes sont-ils attribuables seulement à des dommages écologiques ?La « fin des démocraties » dans certains pays du monde pourrait-elle accélérer les processus environnementaux en cours ? Nous ne pourrons pas répondre à l’ensemble de ces questions, cependant pour Jared Diamond, il apparait clairement 5 facteurs qui entrent en jeu dans l’effondrement d’une société : des dommages environnementaux, un changement climatique, des voisins hostiles, des rapports de dépendance avec des partenaires commerciaux, les réponses apportées par une société, selon ses valeurs propres, à ces problèmes. Un régime démocratique doit pouvoir assurer à chacun la protection de droits fondamentaux. Or comme l’indique Simon Guertin Amstrong² la dégradation de notre biosphère, de son environnement, menace un droit fondamental de l’Homme.  Celui du « droit à un environnement sain ». Pour l’auteur, toute civilisation est bâtie sur « l’assise de la prospérité », la capacité de celle-ci à pouvoir apporter un ensemble de ressources nécessaire au développement de celle-ci. Sans l’ensemble de ces ressources, il est impossible d’assurer pour ces régimes démocratiques le respect de la règle de droit. Et il poursuit que « Sans le droit et sans les institutions pour le faire respecter, il est bien entendu qu’il n’y a plus que la loi du plus fort qui subsiste ». L’analyse historique menée par Jared Diamond illustre bien cette « loi du plus fort » et cette disparition des démocraties ou systèmes politiques de certaines civilisations soumises à effondrement.

Nous voyons aujourd’hui que les démocraties occidentales se mobilisent pour sauver l’environnement, lutter contre le réchauffement climatique. Mais pour beaucoup de citoyens de ces régimes démocratiques, cette mobilisation semble insuffisante. On entend ici par exemple les différents mouvements étudiants dans le monde pour exiger des gouvernements une action pour l’environnement. Une action pour le « droit à un environnement sain ». Peut-être que le temps long, la nécessité de gouverner sur le temps court, du jeu démocratique, empêche encore une prise de conscience collective sur l’urgence d’agir pour la cause environnementale, pour sauver nos démocraties.

Benoît Godiard,
Professeur de SMS

Démocraties, effrondrements et droit à un environnemnt sain
Liberté où es-tu ?

 « La France va mal », phrase que ton oncle peut sortir en repas de famille et qui enclenche  un débat houleux sur la politique entre le fromage et le dessert. Suite à la sortie fracassante du tonton, la bonne ambiance ne survit pas. Mais cet oncle n’a pas forcément tort. Ce qu’il se passe dans notre pays en ce moment et même aux portes de notre lycée me dépasse. Ce qu’on voit à la télé se produit sous nos yeux, là ? Des jeunes bloquant la circulation, brandissant des gilets jaunes et chantant la Marseillaise. À échelle nationale comme à notre échelle les avis divergent. Depuis quelques jours plusieurs mots sont scotchés à l’entrée du lycée où l’on peut distinguer deux camps. Ceux qui bloquent et ceux qui ne bloquent pas. Ces deux camps on les retrouve aussi à Paris et partout en France avec ceux qui manifestent et ceux qui ne manifestent pas, ceux qui cassent et ceux qui ne cassent pas. La France traverse une crise politique, qu’on le veuille ou non. Les gilets jaunes font beaucoup parler d’eux depuis maintenant 6 mois. Et je n’oublie pas l’autre feuilleton de cette année : l’affaire Benalla. Cette affaire révèle ces derniers temps les dysfonctionnements multiples de notre pays : les élites politiques, le non-respect de la démocratie, le non-respect des libertés fondamentales, comme celle qui m’est chère : la liberté de la presse. Observez ce pays où il y a quelques mois la joie se lisait sur chaque visage, les bleus étaient champions du monde, la France était championne du monde, la plus belle avenue du monde était remplie d’espoir, d’unité et de fraternité. Ces affaires, ces conflits impactent toutes les strates de notre société. Lundi 4 février le journal numérique Médiapart a vu devant ses locaux se présenter un juge et des enquêteurs. Évidemment, la perquisition a été refusée par ses occupants.  Il y a quelques jours à l’Assemblée Nationale a été votée par une large majorité la loi qui permet aux préfets d’interdire les manifestations. Loi déjà très controversée au sein même de la majorité et de l’opposition... Samedi, la plus belle avenue du monde était encore une fois sous les feux des projecteurs mais l’unité n’est plus. Policiers contre casseurs. Passé contre présent, une chose est sûre, les temps changent. Alors que vous lisiez ce journal avec un gilet jaune sur le dos importe peu car le message sera le même pour tous. Peu importe les chemins empruntés, l’unité, le collectif doivent rester présents. Un peuple scindé n’est pas un peuple.

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Nous sommes très loin d’un pays entièrement démocratique, selon The Economist Group qui évalue le niveau de démocratie des pays, la France n’est classée que 29ème ! Je fais partie de cette génération qui en veut, tâchons de garder l’avenir à l’horizon.

 

Hugo Saulnier

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Liberté où es-tu ?
TRUMP : Le Shutdown

Tout le monde connait la passion du président Trump pour les murs surtout si celui-ci permet de séparer nettement le Mexique et les U.S.A, c’est en partie à cause de ce mur que l’administration américaine fut paralysée pendant plus d’un mois, cette paralysie portait le nom de Shutdown.

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Le shutdown, qu’est-ce que c’est ?

En anglais shutdown veut dire fermeture. C’est une mesure prévue par la Constitution américaine lorsque le Congrès ne parvient pas à voter le Budget. Le gouvernement est alors en incapacité de payer son administration. Les fonctionnaires « non-essentiels » sont alors mis au chômage technique et les agences fédérales sont paralysées.

Cette procédure n’existe pas en France mais elle est loin d’être inédite aux Etats-Unis.

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Quelles en sont les conséquences ?

Environ 800 000 employés fédéraux en congés sans solde, ils n’ont pas le droit de travailler même bénévolement sous peine de poursuites. Plus d’agents du fisc ou bien d’employés des musées nationaux.

Les services de sécurité (gardiens de prison, contrôleurs aériens, services médicaux…) ont été globalement épargnés et les 1,4 millions de militaires poursuivent leurs opérations mais sans être rémunérés.

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Faits intéressants (ou pas)

- Le président américain a battu le record historique en tenant son shutdown en place pendant 35 jours.

- Depuis 1977 il y a eu 19 shutdowns, Ronald Reagan détient le nombre record de shutdowns avec huit durant ses deux mandats (1981-1989).
- Avant que Trump ne batte le record de durée, c’était l’ex-président Bill Clinton qui détenait ce record avec une période du 14 au 19 novembre 1995 (7 jours), puis du 15 décembre au 6 janvier 1996 (28 jours).

- Le 7 janvier dernier, les joueurs de football américain de Clemson ont été invités à la Maison Blanche par Donald Trump. En raison des conflits au sein du gouvernement, les employés de la « White House » n’étaient plus en service, ce qui inclut l’équipe de cuisine. Pour compenser ces absences, le président a fait livrer plusieurs « plats » de restauration rapide de chez McDonald’s, Wendy’s, Burger King… Au menu, pizzas, frites, boissons gazeuses, plus de 300 hamburgers et pour avoir la conscience tranquille après toutes ces calories, quelques salades.

 

Vendredi 25 janvier dernier M.Trump a annoncé en direct du Jardin des roses à la Maison-Blanche que le shutdown le plus long de l’histoire des Etats-Unis prenait fin et ceci sans la moindre concession pour son « mur » à la frontière américaine.

Justine

TRUMP : le Shutdown
Maduro, Président éternel ?

Pour bien comprendre la crise politique majeure que traverse le Venezuela en ce moment il faut remonter 15 ans en arrière. Le Venezuela en 2004 était le pays le plus riche d’Amérique latine grâce à son pétrole. Son président de l’époque Hugo Chávez (non seulement il est président mais aussi populaire, son prénom est très bien choisi, j’espère qu’il vous plaît autant qu’à moi) était très populaire pour ses réformes sociales. En 2013 le président meurt, un ami et conseiller Nicolás Maduro lui succède. Il bénéficie d’une moins grande popularité que son prédécesseur et enchaine les faux pas en supprimant les réformes sociales que Hugo Chávez avait mises en place. Très vite sa popularité chute à 24% (ça me rappelle un président français). Pour ne pas faciliter les choses le court du pétrole baisse et une crise économique s’installe. Il y a des pénuries de nourriture l’argent ne vaut plus rien et des manifestations violentes éclatent partout dans le pays, qui feront plus de 120 morts en 2017. Une violence extrême s’installe entre forces de l’ordre et manifestants et le Venezuela devient le 2ème pays le plus violent du monde. Dans cette crise le président Maduro s’empare des pouvoirs législatifs, judiciaires et exécutifs. L’opposition voit cela comme un coup d’état et les manifestations s’intensifient. Aujourd’hui la situation n’a aucunement changé, les violences sont bien présentes et leur président aussi. En effet son mandat s’est déjà terminé et Maduro est toujours présent. Juan Gaido a été désigné par de nombreux pays notamment la France comme étant le nouveaux président du Venezuela mais la situation ne bouge pas. A ce propos le président E. Macron a déclaré que le Venezuela devait écouter son peuple face aux dérives totalitaires (veuillez m’excusez Monsieur le président mais comme dit le proverbe : balaye devant ta porte avant de faire celle des autres) autrement dit merci l’ironie ! Il y a quelques semaines deux journalistes de l’émission Quotidien de Yann Barthes ont été arrêtés sans aucune raison valable devant le palais présidentiel vénézuélien. Heureusement libérés cet événement nous a montré que la démocratie au Venezuela est bel et bien en péril. A mon humble avis avec Hugo Chávez ça n’aurait pas été pareil, les Hugo sont toujours la solution.

Hugo Saulnier

Maduro, président éternel ?
Jair Bolsonaro

Ah le Brésil, les plages, les maisons, le carnaval... c'est joli, mais à la tête du pays, on trouve Bolsonaro. Mais qui est Bolsonaro ? C'est tout simplement le président du Brésil et, si on en parle aujourd'hui c'est que quelque chose cloche. Pour vous faire une idée il est surnommé le « Trump tropical ». Il a des idées, comment vous dire… (bien sûr tout le monde a le droit de penser ce qu'il veut et a le droit d'être d'accord ou pas d'accord avec lui, on n'est pas dans 1984). Il est l'un des représentants du parti d'extrême droite de son pays. Tout ce qui est communauté LGBT+ ce n'est pas trop son truc ; il dit qu'il ne serait pas capable d'aimer un fils homosexuel et qu'il préfèrerait qu'il meure dans un accident de voiture. Je souhaite à son fils de ne pas être membre de la communauté LGBT+... D'ailleurs le mariage pour les couples de même sexe est autorisé au Brésil, espérons que l'on ne fasse pas de pas en arrière là-dessus. Il est aussi misogyne : il a insulté une députée et l’a poursuivie en lui disant qu'elle ne méritait même pas qu'il la viole (pas besoin de te donner ce mal...). Pour lui, une femme est sur Terre seulement pour procréer... Bien sûr dans son programme il n'y avait pas de mention pour une loi en faveur de l'IVG, mais plutôt une lutte contre tout assouplissement de la loi envers l'IVG. Niveau écologie, son modèle c'est Trump. Il veut lui aussi sortir des accords de Paris. La forêt amazonienne, soit les poumons de la planète, est confiée à quelqu'un qui se contre-fiche de l'écologie... Décision logique. Au niveau de l’éducation sexuelle, eh bien il est contre (évidemment). Quand nous, on est tous en train de regarder Sex education (excellente série, mais à regarder VOSTFR, la VF est immonde), bah lui il critique une BD destinée à l’éducation sexuelle des enfants : ça incite à la pédophilie et à l’homosexualité. Pour finir, il est nostalgique de la dictature, mais a quand même été élu par le peuple. Je vous laisse vous faire votre avis sur ce monsieur, le mien me paraît objectif et plutôt élogieux. De toute façon je suis une femme, je ne veux pas procréer donc je ne sers à rien. Bisous.

Emilie

Jair Bolsonaro
Le climat, nouvelle cause de mobilisation pour les lycées

Du Canada à l'Australie en passant par l'Europe, de nombreuses manifestations de lycéens et d'étudiants ont été menées dernièrement. Vendredi 15 mars, un appel à la grève mondiale a été annoncé, plus de place pour les climato-sceptiques (comme notre bon vieil ami Trump), certains lycéens réclament une action politique (une vraie) pour sauver le climat. La grève, les Français en sont les experts (gilets jaunes, SNCF...). Mais nous, lycéens avons-nous le droit de grève ? Le site de l'Education Nationale nous explique que... Non ! L'exercice d'un droit de grève lycéen n'est pas prévu, l'assiduité en cours reste obligatoire et nous pourrons risquer d'avoir une sanction en essayant de sauver la planète à notre façon... Mais en fait, ça vient d'où cet engouement des lycéens pour le climat ? On pourrait penser que ces manifestations succèdent à celles des gilets jaunes mais en fait c'est depuis août que cela a commencé. Greta Thunberg, ça vous dit quelque chose ? C'est à 15 ans, que cette jeune adolescente séchait les cours le vendredi pour s'installer devant le parlement à Stockholm en Suède dans le but de protester contre la politique de l’Etat. Depuis sa médiatisation, elle a enclenché un mouvement d'ampleur mondiale. Elle a notamment tenu un discours à la COP 24 en Pologne le 14 décembre 2018 malgré son jeune âge.

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N'est-ce pas là un exemple de démocratie en péril ? Bien-sûr nous sommes loin de certaines souffrances abominables vécues par des habitants de pays pauvres comme en Asie de l'Ouest mais toutefois, un rassemblement pacifiste pour une cause qui est commune à tous les êtres humains, enfants comme adultes comme adolescents ne devrait-il pas être autorisé voire encouragé par le personnel du lycée ou par les médias ? Peu importe la réponse, c'est donc ce vendredi que nous, lycéens nous choisirons si se mobiliser est important ou non.

 

Wilhem

Le climat, nouvelle cause de mobilisation pour les lycées

19

Comment ça

va la vie ?

#19 Comment ça va la vie

16 Février 2019

L'Edito

Lycéens, lycéennes, lecteurs, amis, bonjour. Bon, à défaut de préparer mon orientation j’ai décidé de m’inspirer d’autres personnes au parcours assez atypique pour qui sait, inspirer quelques esprits indécis. Choisir notre orientation se fait de plus en plus tôt, bientôt les choix de notre avenir se feront en primaire pour savoir si tu préfères lire Tchoupi ou compter les moutons. Ces portraits vont vous montrer que parfois il faut bien se préparer, la chute peut s’avérer dure si on choisit la mauvaise orientation alors prends tes protections et tes précautions (on dirait une phrase de la prévention routière). Il y a beaucoup de choses qui peuvent arriver dans une vie, ça peut aller d’acheter la biographie de Jeremstar à passer d’une fac de biologie à une fac de lettres (qui au passage n’a rien à voir, mais je ne juge pas). Chose assez délicate de parler de son avenir quand la seule chose qui te préoccupe c’est de savoir la note de ton contrôle de maths (on peut dire que ça compte, c’est dans un avenir proche non ?). Sinon y’a la conseillère d’orientation autrement appelé « la voyante ». Cette personne enchantée qui selon l’alignement des planètes ou ton signe astrologique en semaine impaire va pouvoir te dire ce que tu feras entre boucher ou cadre chez Greenpeace. Avant d’arriver à son métier « final » on peut passer par plusieurs étapes (qui je suis pour parler de ça ? J’arrive déjà pas à choisir mes écoles). On connaît tous quelqu’un qui a travaillé à Mcdo, qui sait ? peut être que M. Macron a servi des Big Mac ? En ce moment ce qu’il sert c’est plus des big problèmes (Aidez-moi). Il peut se passer beaucoup de choses dans notre carrière, par exemple le déclic d’un informaticien qui se reconvertit en footballeur professionnel (j’espère qu’il ne restera pas sur la touche), tout EST POSSIBLE ! Ne vous heurtez pas au jugement des autres, si vous voulez devenir skateur professionnel après un passé de bibliothécaire, la décision vous appartient. Mais faites attention à une seule chose, ne pas partir en roue libre.

 

Hugo Saulnier,
Rédacteur en chef.

L'édito 19
Manon :
« La vie, ça va bien ! »

En 2016,  seulement 40 % des bacheliers réussissaient leur première année de licence, et oui, être accepté dans le général au lycée c’est une chose, avoir le bac, une autre mais réussir en université c’est totalement différent. L’avenir n’est pas assuré, et Manon vous le confirme : du bac général à un métier lié au stylisme en passant par la licence d’Anglais, rien n’était écrit.

 Au départ, Manon choisit la filière L par élimination, les sciences la passionnent mais pas à l’école et l’économie telle qu’on lui présentait en seconde ne lui plaisait pas (elle n’est pas allée à la JPO du lycée Uruguay-France, on peut la comprendre). Arrivée en terminale, elle découvre une passion pour le stylisme, mais, vous vous doutez bien qu’en L, étant fan de romans policiers, elle était faite pour la fac de droit, d’après ses parents... C’est donc avec son PC chargé d’épisodes de Doctor Who et un déni total qu’elle se rend à la faculté. À la fin de l’année, elle quitte la fac de droit et commence une licence d’anglais, elle crée des bijoux mais seulement dans le cadre de ses loisirs. Elle essaye en parallèle de redonner une chance au droit mais ça ne passe toujours pas. Manon va au bout de sa licence d’anglais et pense devenir professeur d’anglais. Mais non.

C’est donc après deux années de « petits métiers trouvés à la va vite » qui soit dit en passant sont très déplaisants, elle se fait notamment insulter au téléphone quand elle était « une sorte de secrétaire ». Après un grand plongeon, elle se lance enfin dans sa passion : créer des bijoux. Métier pas évident où les revenus varient énormément en fonction des mois.

Manon aurait pu faire du droit et finir avocat mais elle crée sa plateforme de ventes en ligne et sa boutique de bijoux. « Choisis un travail que tu aimes, et tu n’auras pas à travailler un seul jour dans ta vie » c’est ce que disait Confucius. Chers parents, ne privilégiez pas forcément ce qui semble être le meilleur pour vous, mais ce qui va rendre votre enfant heureux. (Fin du film, le héros s’en va sous la pluie, fondue au noir.)  Sinon, pour vous réconcilier avec votre enfant que vous avez envoyé dans une fac où il/elle ne voulait pas aller, vous pouvez lui offrir un des bijoux de Manon sur son site « Octocirrus Bijoux » ou aller sur sa page Facebook du même nom.

 

Wilhem

Manon : La vie, ça va bien
Dans la tête de… Maxime

Salut,

 

Aujourd’hui, lors des portes ouvertes de notre lycée j’ai eu la chance d’interviewer Maxime, agent administratif. 

 

Je suis désolée si mon article paraît peu structuré j’ai eu quelques imprévus avec les enregistrements de l’interview mais je ne suis pas là pour parler de moi. Voilà un fragment de la vie de Maxime.

 

Maxime a débuté avec des études cinématographiques puis a effectué plusieurs changements d’orientation pour finir par vouloir se poser.

 

Maxime a eu quelques imprévus lors de son parcours mais cela l’a amené là où il est aujourd’hui et en est heureux.

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Maxime a fait des stages avec des réalisateurs de films d’ailleurs il a fait un stage avec un grand réalisateur son film n’a pas été nominé cette année-là ma a rencontré un franc succès critique. Il en tire donc de merveilleuse expérience.

 

Maxime a eu des regrets lors de son parcours d’où ses nombreux changements d’orientation pour finalement vouloir se poser et établir une vie stable et penser à 2 maintenant avec sa conjointe.

 

Maxime,

Comment ça va la vie ?

« La vie va très bien maintenant. Je veux fonder une vie stable et établi, penser à l’avenir. »

 

Je me suis rendu compte, en faisant cette interview que nous ne traçons pas notre avenir au marqueur mais au crayon de papier et qu’à chaque moment nous pouvons l’effacer. Si on se trompe nous pourrons toujours choisir de faire autre chose. L’avenir nous appartient et c’est à nous de décider ce que nous deviendrons. N’écoute pas les personnes qui te diront le contraire.

 

Et n’oubliez jamais que rien n’est indélébile…

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Eden

Bonjour Mademoiselle,

Je suis une journaliste de L’Urú et j’aimerais vous interviewer sur vous et votre parcours. Pourriez-vous vous présenter ?

 

Bien sûr ! Je m’appelle Éléonore, je suis en seconde en section européenne Allemand et je fais du latin. En dehors des cours, je pratique la danse moderne et le théâtre. J’aime aussi beaucoup les tournesols et les chats.

 

J’ai eu vent de votre futur projet, le projet Voltaire, pourriez-vous nous expliquer ce que c’est ?

 

C’est un projet géré par l’OFAJ qui est un institut francophone allemand, consistant à faire un échange entre un enfant allemand et un enfant français du même âge sur une période de six mois. C’est un projet sur deux ans ; la première année, le Français va chez la famille allemande, et la deuxième année, l’Allemand va en France. C’est un projet culturel permettant de changer le mode de vie et surtout, d’apprendre à parler la langue en toute situation.

 

Qu’est-ce qui vous a motivé à  partir ?

 

Mon frère l’a déjà fait, donc ça aide pas mal. Et je trouvais que mon année était assez monotone, alors pourquoi ne pas casser la routine ?

 

Est-ce que vous avez un projet d’avenir ?

 

Pas vraiment ; Du coup je m’oriente sur quelque chose de général, avec de l’histoire, de l’SVT, des maths, ou autres. Je ferais sûrement des études longues.

 

Et dernière question, comment ça va la vie ?

 

La vie va très bien !

 

C’était Eléonore.

Lucie

Dans la tête de Maxime
Bonjour Mademoiselle
Sûr que ca va ?

Ca commence toujours par un « ça va ? » inquiet aux sourcils froncés.

 

Lorsque j'avais environ 13 ans, mon quotidien était rythmé d'aller-retours à l'hôpital de Fontainebleau. « On a un jeune patient qui a fait une crise au collège », « Le petit se serait apparemment mis à suffoquer », «Bon, ça m'a pas l'air grave »... Ces phrases, maintenant je les connais par cœur. Le sourire rassurant aussi, je le connais. Mais ce que je connais le mieux c'est cette fameuse phrase, « tout est normal, tout va bien, vous pouvez rentrer chez vous. » Alors, pourquoi j'y allais, à l'hôpital, si tout allait bien ? En 5 ans, jamais une fois les docteurs n'ont trouvé quelque chose qui « clochait » chez moi. Alors j'ai du trouver moi-même. Il y a deux ans, j'ai découvert grâce à mes échanges avec d'autres gens comme moi que c'était une petite garce nommée anxiété qui me terrassait pratiquement tous les jours. Tu la connais sûrement, cette anxiété. Une très mauvaise note fait tache sur ton bulletin, tu as la boule au ventre avant de donner le papier à tes parents. Eh bien imagine, cette boule au ventre quand tu essaye de dormir, quand tu prends ta douche, quand tu prends les transports... Cela te semble-t-il absurde ou normal ? Dans le premier cas, tant mieux pour toi. Dans le second, bienvenue au club, on a des cookies noix de pécan et de la limonade tiède. Selon le National Institute of Mental Health (NIMH), 18.1% des adultes aux Etats - Unis sont victimes d'un trouble lié à l'anxiété. Je ne suis pas un adulte Américain et toi non plus, mais sache qu'en réalité, c'est un désagrément bien plus commun. Peu de gens en parlent à leur médecin, puisqu'ils considèrent cette situation comme complètement normale (et ça l'est, nous ne sommes pas une sorte de bug dans la matrice ) étant donné que ces personnes vivent avec quotidiennement. De plus, un cruel manque d'écoute est facilement observable. Je m'explique : je fais partie des personnes anxieuses dont le trouble se manifeste par des « crises ». Bien sûr, mon anxiété est présente au quotidien, mais parfois, elle décide soudainement de prendre un rail d'une certaine poudre blanche et de faire absolument n'importe quoi. A plusieurs reprises lors de ces épisodes j'ai entendu dire que je faisais semblant, qu' une « vraie crise ça ne ressemble pas à ça ». Alors non, je ne bave pas, mes yeux ne deviennent pas blancs et je ne suis pas pris de secousses d'ordre sismique. Pardon, hein, j'essaierai de faire mieux la prochaine fois. Une crise d'anxiété (ou crise de panique, c'est kiff-kiff), c'est différent pour tout le monde. Certains en font, d'autres n'en font pas du tout, et pour d'autres encore, la crise ne se voit pas, car comme on dit, « tout ça c'est dans ta tête ». Cela n'enlève d'ailleurs rien à la véracité de la chose. J'ai la chance (*rire cynique*) de faire des crises qui font peur aux gens, alors ils me prennent au sérieux. J'hyperventile, je tremble, j'ai des sursauts, tout le tintouin. Alors forcément, quand on voit ça, on peut croire que je vais mourir, mais non en fait, ça va. Physiquement, hein, parce que mentalement c'est un savant mélange de peur panique, d'agacement, de honte, de tristesse... Tu l'auras compris, les crises de panique, c'est vraiment très très fun. Youpi youpla. Mais hors cet état mental épuisant, ça va. Mon anxiété ne m'empêche pas d'être heureux, même si pendant mes crises j'en ai l'impression . Si toi aussi, tu as la malchance de vivre avec un niveau astronomique d'anxiété, sache que tu n'es pas seul-e , tu es loin de l'être. Tout le monde a un peu d'anxiété, et certains ont la poisse d'être de ceux pour qui la vie a eu la main un peu lourde. Mais quoi qu'il en soit, tu sais comme on dit, ça va aller.

 

Adam

Sur que ça va ?
Entrevue avec le Proviseur

Rien que pour vous, nous avons rencontré et interviewé M. le Proviseur, Pascal Costes

 

Avant votre poste actuel de proviseur, quel a été votre parcours ?


Avant ce poste j’étais déjà proviseur dans un autre établissement à Sartrouville (en Yvelines), j’ai été principal dans un collège en réseau ambition réussite à Grigny et avant j’ai été proviseur adjoint dans un lycée des métiers de l’automobile et de logistique à Savigny sur Orges, après avoir été prof. 


Donc le métier de proviseur est là depuis longtemps ?

 

Oui ça fait vingt ans que je le fais. J’ai fait vingt ans de professorat et vingt ans de direction. 

 

Et du coup entre professorat et direction, qu’est-ce qui vous a le plus plu ou au contraire le plus déplu ? 

 

Je ne sais pas s’il faut voir les choses sous cet angle-là, les deux métiers me plaisent. Maintenant j’ai envie de dire qu’avec vingt ans de direction, j’ai un peu perdu le contenu qu’a un professeur pour faire son cours. Avant d’être à l’Éducation Nationale j’ai eu un parcours dans l’industrie, je ne suis pas rentré dès la fin de mes diplômes dans l’Éducation Nationale. J’ai eu un parcours de professeur de construction pendant une dizaine d’années puis une autre dizaine d’années à enseigner les mathématiques. J’ai changé de discipline d’enseignement parce que j’ai eu l’opportunité de le faire, et les maths me donnaient une autre ouverture, une autre perspective. Je n’ai pas quitté le corps professoral pour rentrer dans le corps de direction parce que je ne voulais plus enseigner, non. L’enseignement me plaisait : dès que j’ai pu rentrer dans l’enseignement après une courte période dans le privé, dès que j’ai eu l’opportunité, je l’ai fait. Ce que je regretterai le plus peut-être c’est que, dans le poste de direction, plus la taille des établissements que vous dirigez augmente, plus on perd le contact avec les élèves. J’ai toujours gardé à l’esprit, et encore aujourd’hui, de garder une certaine proximité avec les élèves. Dans la direction, on peut accompagner les élèves dans le cadre de la MDL, le CVL, dans ces domaines-là, mais effectivement il y a moins de proximité que lorsque vous êtes prof. C’est un changement de parcours mais je pense que c’est bien dans la vie professionnelle de diversifier les parcours. 

 

Récemment, il y a eu une proposition de loi sur les drapeaux français et européens présents dans les classes, que pensez-vous de cela ? 


Je pense que les devises de la République sont affichées actuellement dans tous les établissements publics.

 

Le drapeau est présent devant le lycée et aussi à la cantine.

 

Ceux qui sont à la cantine, on les rajoute car le réfectoire nous sert aussi d’auditorium quand on fait des réceptions ou des portes ouvertes. Et vu l’histoire du lycée Uruguay-France, il est important qu’on mette en avant la France et l’Uruguay, c’est donc la raison pour laquelle il y a un quatrième drapeau, celui de l’Uruguay. Je pense que depuis un certain nombre d’années il est important que tous les établissements publics rappellent notre attachement à la République et à notre drapeau de patrie. Maintenant que ce soit installé dans toutes les classes, j’ai envie de dire qu’en bon fonctionnaire, j’appliquerai les directives de l’Éducation Nationale.

 

Plus généralement, que pensez-vous du lycée ? 

 

Du lycée Uruguay-France ? C’est un lycée qui est chargé d’histoire dans lequel on se sent bien, je pense que les étudiants s’y sentent bien. Pour ma part je m’y sens bien aussi puisqu’à plusieurs reprises j’ai pu constater l’attachement à l’établissement et le bien être finalement qui y règne et que tout le monde vit. C’est un établissement qui a des spécificités particulières, dirigé vers les langues, qui accueille des sportifs de haut niveau et de différents pôles. C’est un grand établissement qui compte un internat et qui a de bons résultats. Ce qui permet de donner une plus-value aux élèves quand ils rentrent en seconde et lorsqu’ils sortent, que ce soit après leur bac ou leur BTS. C’est un établissement que j’apprécie particulièrement et lorsque l’on arrive de l’extérieur, je ne m’imaginais pas qu’il pouvait y avoir une telle identification et un tel attachement des personnels. Puisque même dans les personnels on s’aperçoit que les enseignants sont stables, beaucoup demandent à venir et peu à en partir, ou alors pour des raisons professionnelles ou géographiques. Je pense que les élèves s’y sentent bien, maintenant je pense que tout le monde attend avec impatience la reconstruction et la restructuration qui devrait commencer, je l’espère, cette année. Pour accueillir de manière convenable et actuelle les internes. 


Ce journal porte sur les parcours de vie, nous finissons  par cette question :

Comment ça va la vie ? 

La vie ça va bien (rires) ! En fin de carrière professionnelle mais avec encore je pense un certain dynamisme. Je n’attends pas avec impatience l’heure de la retraite, je pense avoir pas mal de choses à faire. Et même quand viendra l’heure de la retraite j’ai déjà échafaudé quelques projets. Je suis un passionné de voile, comme vous pouvez le voir dans mon bureau et j’ai déjà des propositions pour traverser une partie du pacifique. J’ai déjà traversé l’Atlantique en voilier donc je retournerai sûrement et je profiterai sûrement de mes premiers moments post-professionnels pour me consacrer à ma passion de jeunesse qui est la voile.

 

Un grand merci à M. Costes pour avoir répondu à mes question et de m’avoir donné de son temps. Cette interview nous a permis de voir que les parcours de vie sont bien tous différents et que chacun les traverse comme il le souhaite.

 

Propos recueillis

par Hugo Saulnier

Entrevue avec le Proviseur

Rien que pour vous, nous avons rencontré et interviewé M. le Proviseur, Pascal Costes

 

Avant votre poste actuel de proviseur, quel a été votre parcours ?


Avant ce poste j’étais déjà proviseur dans un autre établissement à Sartrouville (en Yvelines), j’ai été principal dans un collège en réseau ambition réussite à Grigny et avant j’ai été proviseur adjoint dans un lycée des métiers de l’automobile et de logistique à Savigny sur Orges, après avoir été prof. 


Donc le métier de proviseur est là depuis longtemps ?

 

Oui ça fait vingt ans que je le fais. J’ai fait vingt ans de professorat et vingt ans de direction. 

 

Et du coup entre professorat et direction, qu’est-ce qui vous a le plus plu ou au contraire le plus déplu ? 

 

Je ne sais pas s’il faut voir les choses sous cet angle-là, les deux métiers me plaisent. Maintenant j’ai envie de dire qu’avec vingt ans de direction, j’ai un peu perdu le contenu qu’a un professeur pour faire son cours. Avant d’être à l’Éducation Nationale j’ai eu un parcours dans l’industrie, je ne suis pas rentré dès la fin de mes diplômes dans l’Éducation Nationale. J’ai eu un parcours de professeur de construction pendant une dizaine d’années puis une autre dizaine d’années à enseigner les mathématiques. J’ai changé de discipline d’enseignement parce que j’ai eu l’opportunité de le faire, et les maths me donnaient une autre ouverture, une autre perspective. Je n’ai pas quitté le corps professoral pour rentrer dans le corps de direction parce que je ne voulais plus enseigner, non. L’enseignement me plaisait : dès que j’ai pu rentrer dans l’enseignement après une courte période dans le privé, dès que j’ai eu l’opportunité, je l’ai fait. Ce que je regretterai le plus peut-être c’est que, dans le poste de direction, plus la taille des établissements que vous dirigez augmente, plus on perd le contact avec les élèves. J’ai toujours gardé à l’esprit, et encore aujourd’hui, de garder une certaine proximité avec les élèves. Dans la direction, on peut accompagner les élèves dans le cadre de la MDL, le CVL, dans ces domaines-là, mais effectivement il y a moins de proximité que lorsque vous êtes prof. C’est un changement de parcours mais je pense que c’est bien dans la vie professionnelle de diversifier les parcours. 

 

Récemment, il y a eu une proposition de loi sur les drapeaux français et européens présents dans les classes, que pensez-vous de cela ? 


Je pense que les devises de la République sont affichées actuellement dans tous les établissements publics.

 

Le drapeau est présent devant le lycée et aussi à la cantine.

 

Ceux qui sont à la cantine, on les rajoute car le réfectoire nous sert aussi d’auditorium quand on fait des réceptions ou des portes ouvertes. Et vu l’histoire du lycée Uruguay-France, il est important qu’on mette en avant la France et l’Uruguay, c’est donc la raison pour laquelle il y a un quatrième drapeau, celui de l’Uruguay. Je pense que depuis un certain nombre d’années il est important que tous les établissements publics rappellent notre attachement à la République et à notre drapeau de patrie. Maintenant que ce soit installé dans toutes les classes, j’ai envie de dire qu’en bon fonctionnaire, j’appliquerai les directives de l’Éducation Nationale.

 

Plus généralement, que pensez-vous du lycée ? 

 

Du lycée Uruguay-France ? C’est un lycée qui est chargé d’histoire dans lequel on se sent bien, je pense que les étudiants s’y sentent bien. Pour ma part je m’y sens bien aussi puisqu’à plusieurs reprises j’ai pu constater l’attachement à l’établissement et le bien être finalement qui y règne et que tout le monde vit. C’est un établissement qui a des spécificités particulières, dirigé vers les langues, qui accueille des sportifs de haut niveau et de différents pôles. C’est un grand établissement qui compte un internat et qui a de bons résultats. Ce qui permet de donner une plus-value aux élèves quand ils rentrent en seconde et lorsqu’ils sortent, que ce soit après leur bac ou leur BTS. C’est un établissement que j’apprécie particulièrement et lorsque l’on arrive de l’extérieur, je ne m’imaginais pas qu’il pouvait y avoir une telle identification et un tel attachement des personnels. Puisque même dans les personnels on s’aperçoit que les enseignants sont stables, beaucoup demandent à venir et peu à en partir, ou alors pour des raisons professionnelles ou géographiques. Je pense que les élèves s’y sentent bien, maintenant je pense que tout le monde attend avec impatience la reconstruction et la restructuration qui devrait commencer, je l’espère, cette année. Pour accueillir de manière convenable et actuelle les internes. 


Ce journal porte sur les parcours de vie, nous finissons  par cette question :

Comment ça va la vie ? 

La vie ça va bien (rires) ! En fin de carrière professionnelle mais avec encore je pense un certain dynamisme. Je n’attends pas avec impatience l’heure de la retraite, je pense avoir pas mal de choses à faire. Et même quand viendra l’heure de la retraite j’ai déjà échafaudé quelques projets. Je suis un passionné de voile, comme vous pouvez le voir dans mon bureau et j’ai déjà des propositions pour traverser une partie du pacifique. J’ai déjà traversé l’Atlantique en voilier donc je retournerai sûrement et je profiterai sûrement de mes premiers moments post-professionnels pour me consacrer à ma passion de jeunesse qui est la voile.

 

Un grand merci à M. Costes pour avoir répondu à mes question et de m’avoir donné de son temps. Cette interview nous a permis de voir que les parcours de vie sont bien tous différents et que chacun les traverse comme il le souhaite.

 

Propos recueillis

par Hugo Saulnier

Entrevue avec le Proviseur

18

Sexisme Ordinaire

#18 Sexisme Ordinaire
L’Horoscope

Bonjour, bonjour amis lecteurs voici un petit horoscope concocté par mes soin pour vous, si jamais vous prenez des décisions suite à ça, je ne suis responsable de rien ! 

 

Donc ne m’en veuillez pas s’il vous plaît si à cause de moi vous prenez une mauvaise décision !

​

Poisson : Sortez la tête de l’eau et la vie sera plus belle.

 

Verseau : Tentez un revers dans votre carrière. Vous prenez le mauvais chemin, je le sens.

 

Capricorne : Désolé je n’ai pas de blague mais le 15 mars y’a grève des étudiants pour le climat. 

 

Sagittaire : Restez sage sans trop parler (si si, c’est drôle. Ça vient pas de moi mais de notre rédacteur en chef, qui me l’a soufflé).

 

Scorpion : Faites attention à ne pas vous coincer les pinces dans les portes.

 

Balance : Faites un choix, changez de filière n’hésitez plus !

  

Vierge : Ce soir c’est la bonne personne. Les enfants arrivent.

 

Lion : Rugissez de plaisir avec un Twix. 

 

Cancer : Go chez le médecin plus le temps de niaiser.

 

Gémeaux : Rejoignez votre jumeau dans sa filière, lui  ne s’est pas trompé de voie.

 

Taureau : Arrêtez de foncer dans les murs tête baissée (si c’est drôle c’est toujours de notre rédac’ chef).

 

Bélier : Mais qui est bélier ? 

 

Emilie

L'Horoscope

30 Janvier 2019

L'Edito

Lycéens, lycéennes, lecteurs, amis, bonjour. Dans certains cas, les images valent plus que les mots. Si si faut me croire, un petit tour par le compte Twitter @PepiteSexiste et là plus de doutes, le sexisme ordinaire est partout. Quoi tu vois pas ce que c’est? Mais si arrête, tu sais quand tu vas dans un magasin de jouets et que dans le rayon fille il n’y a que des Barbie et au rayon garçon des petites voitures. Tu vois mieux maintenant? Ahh là je te retrouve. C’est ça le sexisme ordinaire. Il est partout et le plus dingue c’est qu’il est tellement dans notre quotidien que parfois il semble presque normal. Je dis presque parce que (et heureusement) il y a des gens comme nous qui ne se laissent pas berner (ça va les chevilles ?). C’est vrai si un garçon veut jouer avec une Barbie laissez le faire, c’est pas pour autant que plus tard il deviendra pas président. Nan c’est un mauvais exemple, j’ai pas envie d’imaginer Donald Trump jouer aux Barbie. Pour faire le lien avec nos précédents numéros, affilier l’aspirateur aux femmes est non seulement un préjugé mais aussi du sexisme ordinaire. Bah oui pourquoi les créateurs de jouets ne font pas un aspirateur vaisseau qui tire des missiles. Un aspirateur rose c’est pas vendeur au rayon garçon. Parce qu’il y a un rayon garçon ?! Avec des jouets que pour garçon ?! Oh là là ça devient compliqué à suivre même pour moi. Quoi qu’il en soit le sexisme ordinaire est très imprégné dans notre société et beaucoup en rigolent parce que parfois c’est vraiment ridicule mais vous rigolerez moins quand mon aspirateur tirera des roquettes. 

 

Hugo Saulnier,
Rédacteur en chef.

L'édito 18
Sexisme au travail :
quels droits ?

L’équipe de rédaction souhaitait un article sur le sexisme au travail. Derrière cette demande, se trouve peut-être une inquiétude des élèves qui se projettent sur le marché du travail. Pour rassurer, le plus important est de bien connaître ses droits.

​

J’imagine que vous avez entendu parler de certaines pratiques sexistes dans le monde du travail : les fameuses blagues graveleuses, le calendriers « olé olé », la parole féminine coupée, remarques sur la tenue ou sur le maquillage, etc. D’autres pratiques, beaucoup plus graves, sont également observées. Il peut s’agir de la discriminations à l’embauche, de freins dans les carrières (surtout aux niveaux hiérarchiques élevés, le « plafond de verre »), de harcèlement sexuel, de chantage, voire de violences.

L’entrée du terme sexisme dans le Code du travail en 2015 vient plutôt encadrer le premier type de comportements. Ceux qui appartiennent au second type étaient déjà encadrés par des textes antérieurs sur le harcèlement sexuel et sur les discriminations qui relèvent du droit pénal.

​

Depuis 2016, les employeurs ont l’obligation de lutter contre les « agissements sexistes » sur le lieu de travail, c’est-à-dire contre « tout agissement lié au sexe d’une personne, ayant pour objet ou pour effet de porter atteinte à sa dignité ou de créer un environnement intimidant, hostile, dégradant, humiliant ou offensant ».

Cette définition pose un premier problème qui consiste à identifier un acte comme étant directement lié au sexe d’une personne. Ensuite, il faut identifier, dans un contexte précis, s’il s’agit effectivement d’un environnement intimidant, hostile etc.

Les mots existent dans la loi, mais il faut déjà que les acteurs aient conscience d’un dépassement de certaines limites, qu’ils constituent un dossier, qu’ils informent la hiérarchie, un syndicat ou l’inspection du travail et enfin que ce cas soit interprété comme du sexisme au travail dans le cadre de l’entreprise.

​

Peu de statistiques existent sur les recours pour sexisme, voyons celles sur le harcèlement au travail. Dans l’enquête de mars 2014 du Défenseur des droits, 20 % des femmes interrogées disent avoir été dans une situation de harcèlement sexuel. Parmi ces victimes, 29 % ne se sont pas confiées. Quand l’affaire est portée devant l’employeur ou la direction, 40 % des victimes estiment que l’affaire s’est achevée à leur détriment. Le Code du travail donne pourtant l’obligation à l’employeur d’assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs.

 

Laurent Reynet,
 professeur de SES

Sexisme au travail : quels droits ?
Le Sexisme professionnel : les pros de l’injustice

"Sexisme professionnel", ça vous fait tiquer ? Vous n'êtes pas seul.e. Le sexisme dans le milieu professionel existe bel et bien, au grand malheur de, je l'espère, la grande majorité de la planète. Quand vous pensez au sexisme, vous pensez sûrement à une femme dont le quotidien est de se faire siffler dans la rue, ou bien de voir que bien des gens pensent encore que sa place est à la cuisine, avec un tablier à petits nœuds roses. Eh bien oui, mais pas que ! Nous les hommes, on en souffre aussi, mais à un niveau différent. Un milieu où tous types de sexisme se confondent est le milieu professionnel.

​

Je m'explique. Une femme, lors de sa recherche d'emploi, entendra très souvent "vous cherchez un emploi ici ? Mais on a déjà une secrétaire, vous savez ?" alors qu'elle regardait d'un œil envieux le siège du patron de l'entreprise. Comme c’est si bien montré dans le film Les figures de l'ombre (que je vous conseille vivement si le sujet vous intéresse), il était formellement interdit aux femmes travaillant à la Nasa dans les années soixante d'être mathématiciennes, ingénieures... Ou alors elles le faisaient, mais SURTOUT PAS dans la même pièce que les hommes, qui se faisaient un plaisir de corriger les calculs de mesdames (ce qui a peut-être contribué au festival de pétards mouillés que nous ont offert les USA avant d'envoyer leur premier homme dans l'espace). Mais les hommes, eux aussi, sont victimes d'un sexisme sournois et tapi sous de soi-disantes valeurs traditionnelles. Par exemple, un homme ne peut pas être coiffeur : ça fait pédé. Ni fleuriste : ça fait pédé aussi, les hommes ça aime pas les fleurs. Ni secrétaire : c'est un métier de femme. Ni infirmier : idem. Ni gynéco : ça fait pervers. Non, les hommes ça doit être patron d'entreprise, avoir un costume noir avec un badge qui dit : Chuck McMuscle, expert en testostérone. Les femmes sont secrétaires et discrètes, elles aiment les orchidées et les chatons, les hommes commandent et sentent la sueur et la virilité. Et si une femme veut être ingénieur en astrophysique ? Et si un homme veut être fleuriste ? Et bien la réponse est simple, il faut juste passer son bac STOE (sciences techniques de l'ouverture d'esprit) et hop, le monde professionnel sans sexisme (banalisé et complètement idiot) s'ouvre à vous. Il faut simplement savoir faire preuve d'un peu de détermination ! Osez les fleurs ou les costards cravates, et peut être même les deux ! Osez le professionnalisme sans sexisme !

 

Adam

Le sexisme professionnel : les pros de l'injustice
Le Sexisme Ordinaire

Tout d’abord avant de commencer cet article, je tiens à préciser qu’il sera écrit en écriture inclusive. Mais qu’est-ce que l’écriture inclusive ? C’est une manière de féminiser la langue française pour une représentation égale entre les hommes et les femmes c’est-à-dire qu’on féminise les noms de métier en disant par exemple une écrivaine et pas une écrivain. Et quand il y a un groupe de personnes avec par exemple 1 femme et 100 hommes ont met la terminaison féminine entre point par exemple agriculteur·rice·s, commerçant·e·s. Vous allez voir ça va passer tout seul vous n’allez même pas vous en rendre compte. 

Commençons, qu’est-ce que le sexisme ordinaire ? C'est tout simplement tous les trucs sexistes que l’on fait tous les jours sans même s'en rendre compte. Prenons un exemple, qui m’énerve tout particulièrement (aparté : tout le sexisme m’énerve particulièrement.) Quand une fille va coucher avec beaucoup de partenaires dans sa vie, elle, va se faire insulter de tous les noms, jugée, avoir une réputation de fille facile … Alors qu’un garçon qui va avoir plusieurs partenaires, lui va être accueilli comme un héros, gratifié par tout le monde… Alors que non le nombre de partenaires qu’a eu un garçon ou une fille ne nous regarde pas ; on n’a pas à les juger. Ils font ce qu’ils veulent ! Autre chose très sexiste que nous faisons tous malheureusement c’est de dire  « c’est pour les filles » ou « c’est pour les garçons. » Il n’y a pas d’objets, ou d’activités ou bien même de vêtements réservés aux garçons ou aux filles, si un garçon veut mettre une jupe il peut (d’ailleurs certains lycées font la journée de la jupe et les éléves qui le souhaitent viennent ce jour en jupe pour montrer leur soutien envers l’égalité femme/homme.) Et on ne se rend pas compte mais il y a plein de trucs débiles qui sont associés aux filles ; par exemple on va souvent entendre « Oh les filles c’est plus sérieux que les garçons » non, un garçon peut être tout autant sérieux qu’une fille. Bon je vais m’arrêter là, j’aurais pu vous citer plein d’autres exemples, mais sinon cet article aurait fait 30 pages (mais pas sûre que vous auriez eu la motivation de lire, j’aurais compris), voilà plein de petits exemples de trucs débiles sexistes que l’on fait au quotidien, qu'il faut arrêter pour faire avancer l’égalité femme/homme et je vous assure que si chacun fait rien qu’un tout petit effort, ça va avancer et on va arriver à un monde égalitaire !

Emilie

Tout d’abord avant de commencer cet article, je tiens à préciser qu’il sera écrit en écriture inclusive. Mais qu’est-ce que l’écriture inclusive ? C’est une manière de féminiser la langue française pour une représentation égale entre les hommes et les femmes c’est-à-dire qu’on féminise les noms de métier en disant par exemple une écrivaine et pas une écrivain. Et quand il y a un groupe de personnes avec par exemple 1 femme et 100 hommes ont met la terminaison féminine entre point par exemple agriculteur·rice·s, commerçant·e·s. Vous allez voir ça va passer tout seul vous n’allez même pas vous en rendre compte. 

Commençons, qu’est-ce que le sexisme ordinaire ? C'est tout simplement tous les trucs sexistes que l’on fait tous les jours sans même s'en rendre compte. Prenons un exemple, qui m’énerve tout particulièrement (aparté : tout le sexisme m’énerve particulièrement.) Quand une fille va coucher avec beaucoup de partenaires dans sa vie, elle, va se faire insulter de tous les noms, jugée, avoir une réputation de fille facile … Alors qu’un garçon qui va avoir plusieurs partenaires, lui va être accueilli comme un héros, gratifié par tout le monde… Alors que non le nombre de partenaires qu’a eu un garçon ou une fille ne nous regarde pas ; on n’a pas à les juger. Ils font ce qu’ils veulent ! Autre chose très sexiste que nous faisons tous malheureusement c’est de dire  « c’est pour les filles » ou « c’est pour les garçons. » Il n’y a pas d’objets, ou d’activités ou bien même de vêtements réservés aux garçons ou aux filles, si un garçon veut mettre une jupe il peut (d’ailleurs certains lycées font la journée de la jupe et les éléves qui le souhaitent viennent ce jour en jupe pour montrer leur soutien envers l’égalité femme/homme.) Et on ne se rend pas compte mais il y a plein de trucs débiles qui sont associés aux filles ; par exemple on va souvent entendre « Oh les filles c’est plus sérieux que les garçons » non, un garçon peut être tout autant sérieux qu’une fille. Bon je vais m’arrêter là, j’aurais pu vous citer plein d’autres exemples, mais sinon cet article aurait fait 30 pages (mais pas sûre que vous auriez eu la motivation de lire, j’aurais compris), voilà plein de petits exemples de trucs débiles sexistes que l’on fait au quotidien, qu'il faut arrêter pour faire avancer l’égalité femme/homme et je vous assure que si chacun fait rien qu’un tout petit effort, ça va avancer et on va arriver à un monde égalitaire !

Emilie

Le sexisme ordinaire
Taxe rose ou taxe arnaque ?

Tout d'abord il faut savoir que la taxe rose désigne la différence de prix entre les produits pour femmes et ceux pour hommes.

Il est décrit comme étant un packaging de couleur rose. On nomme la taxe rose aux États-Unis "Pink tax" ou même "Woman tax".

Pour se remettre dans le contexte abordons le début ou le commencement de ce scandale. La notion de #taxerose est apparue dans les années 90 en Californie (sous le nom de Womantax). En 96 l'état légifère pour interdire cette pratique. En 2012, une enquête d'un magazine permet de conclure qu'être une femme aux États-Unis coûte en moyenne 1400 dollars de plus par an par rapport à un homme. En 2013 on apprend qu'un coiffeur est condamné pour discrimination pour la différence de prix qu'il applique en fonction du sexe même si la longueur de cheveux est la même.

En France, le collectif Georgette Sand interpelle Bercy sur ces différences  de prix à la fin de l'année 2014 (ce qui remonte tout de même à quelques années...), en mettant en cause (en autre) la marque Monoprix.

Petite précision : Georgette Sand est un collectif féministe qui travaille à l'émancipation des femmes dans l'espace public

Si je parle de la taxe rose, il est nécessaire que je parle de la taxe tampon qui se trouve être une toute aussi grande cause. En France, fin 2015, cette polémique autour de la « taxe tampon » éclate. Le collectif Georgette Sand (que l'on connaît bien maintenant :)) propose de baisser la TVA applicable aux protections périodiques pour femmes (tampon S et serviettes hygiéniques), de 20% à 5.5%, en les considérant comme des produits de première nécessité. Une loi est finalement adoptée en France, en décembre 2015 après une pétition de plus de 26 000 signatures.

Enfin parlons des produits et services concernés par ces discriminations : les rasoirs, les déodorants, les dentifrices et même les fournitures. Nous avons ensuite les services qui sont concernés par ces différences de prix en fonction du sexe : des coiffeurs et des pressings proposent des tarifs plus élevés aux femmes, même pour des cheveux courts ou des vêtements semblables à ceux des hommes.

La taxe rose n'est qu'un moyen pour faire payer plus aux femmes qu'aux hommes ce que je trouve totalement absurdes. On se demande pourquoi les gens pensent encore de cette manière.

​

PS : je vous conseille d'aller sur le site Georgettesand.org, on y trouve des témoignages et beaucoup plus d'explications.

​

Jake

Taxe rose ou taxe arnaque ?
Pyjama rose ou
pyjama bleu ?

De nos jours, nous le savons, homo sapiens sapiens se reproduit à tour de bras, avec ses 3, 945, 875 bébés par an, l'Homme dépassera peut-être un jour le lapin, qui sait ? Et chaque nouveau bébé, dès qu'il sort du ventre de sa mère en hurlant comme un goret à l'agonie, se voit attribuer un nom. L'humain français, selon les statistiques, favorise les prénoms Emma et Nathan. Mais les parents de Emma et de Nathan, bien qu'en somme, ce soient deux larves à peine capable de borborygmes, les séparent dès la naissance, et se voient animés de comportements tout à fait étonnants, par exemple: Emma, puisque c'est une humaine de type femelle, portera un joli petit pyjama rose avec marqué dessus : "jolie comme maman", tandis que son frère jumeau sera saucissonné dans un pyjama bleu à l'inscription "fort comme papa". Si, si, je vous assure, les parents attribuent le rôle du plus fort à celui qui n'a PAS porté pendant neuf mois puis expulsé (occasionnant ainsi la plus forte douleur connue) deux enfants de trois kilos chacun. Et c'est ainsi que Emma et Nathan commencent leur vie. Dans des petites cases. Il faut savoir que l'Homme ADORE les petites cases. Plus tard, lorsque Nathan rencontrera Léa, petite fille de son âge environ, et qu'il exprimera une très vague forme d'affection à son égard, ses parents se feront une joie de dire à tout leur entourage que leur fils de deux ans et demi va se marier (ironique, quand on y pense, que ces mêmes personnes craignent que les homosexuels "forcent leur sexualité sur leurs enfants"). Et lorsque Emma, six ans, se fera embêter par Mattéo dans la cour de récréation, ses parents lui expliqueront que "c'est normal, c'est parce qu'il t'aime bien". Mais les "petites cases" ne passent pas que par leur interaction avec autrui, bien sûr que non. Une publicité de jouets (très récurrente au cinéma Paradis à Fontainebleau (les connaisseurs verront de laquelle je parle) se vante de proposer des jouets pour "les filles" (à l'écran, des poupons et des dinettes en tout genre, entourés d'un charmant liseré rose bonbon) et "les garçons" (à l'écran, des camions, des dinosaures, encadrés par du bleu.) Donc, si je comprends bien, les parents grimperaient aux rideaux à l'idée de voir Nathan jouer avec une poupée ? En voilà une drôle de préoccupation ! Je pense que vous l'aurez compris, les enfants humains sont codifiés, genrés, scindés, c'est ce qu'on appelle un phénomène d'hypersexualisation.  Cela ne s'arrête malheureusement pas non plus aux jouets. Les parents de ces enfants, dès la naissance de ces derniers, contribuent malgré eux au sexisme. C'est en en mettant aux mains d'une fillette de 3 ans un poupon que vous lui dites "tu vas devenir mère un jour ou l'autre, c'est ton devoir". Et si elle n'en a pas envie ? Et dans le cas échéant, elle est bien trop jeune pour se faire une idée à ce sujet. C'est en félicitant votre fils parce qu'il a soulevé la jupe d'une de ses camarades d'école que vous élevez peut-être un futur violeur. La réalité est dure, humains, mais voyez comme vous êtes, à attribuer de véritables codes couleur à vos propres enfants, à leur forcer à devenir un stéréotype de plus. Chaque enfant élevé ainsi est une brique de plus au mur déjà bien trop colossal du sexisme. Aimez vos enfants. Laissez Nathan jouer à la dinette et poursuivre son rêve de cuisinier. Laissez Emma gifler Mattéo, elle ne le regrettera pas, elle. Allez, bonne chance, humains, et arrêtez une bonne fois pour toute avec cette histoire de petites cases.

​

Bisous,
Adam

​

En parlant d’hypersexualisation des enfants, la (très) jeune actrice Millie Bobby Brown (connue des amateurs de Stranger things) s'est retrouvée à l'âge de 13 ans dans deux listes des "acteurs les plus sexy", listes rédigées par, vous l'avez vu venir, des adultes. Vous trouvez ça normal, vous ?

Pyjama roseou pyjama bleu ?
Les dix commandements de la jeune femme au lycée

1.​Ton pantalon, slimé, le plus possible il sera.

2. Chaussures de marques à tes pieds, tu porteras.

3. Longs cheveux dans la durée, tu entretiendras.

4. Ta réelle beauté avec du maquillage, tu cacheras.

5. Devant les autres, coquette, tu resteras.

6. Sourire en toutes circonstances, tu devras.

7. Ô grand jamais, comme un garçon, tu te comporteras.

8. Sur les dernières Dr Martens, à l’évidence tu mettras ta plus belle croix.

9. Uniquement face à la virilité forte des garçons, et aux garçons en général, tu succomberas.

10. Poils immanquablement, tu épileras.

​

​

Et là, vous vous demandez quel idiot a-pu bien écrire cela, vous qui lisez, lycéennes, lycéens, professeures, professeurs, ainsi que tout le personnel de ce charmant lycée. Et bien sachez que pourtant si on ouvre un peu les yeux, on se rend vite compte que les jeunes femmes au lycée doivent respecter beaucoup plus de normes que les garçons. Un garçon avec un jogging et manches retroussées, cheveux plaqués par l’eau préalablement disposée sur son cuir chevelu, sortant d’un cours d’EPS, les individus environnants auront plus tendance à se dire « waouh, mais quel sportif ! » (Légère hyperbole) alors qu’une lycéenne, qui fait la même chose que ce garçon sera jugé de manière négative par ses pairs (dans ce cas présent ses camarades ainsi que les autres élèves).

 

Connaissez-vous une seule jeune femme dans votre classe qui ne respecte pas au moins trois de ces stupides commandements (OUI, ILS LE SONT) et à qui on ne colle pas l’étiquette de « meuf cheloue » (oui, le mot « chelou » s’accorde). La personnalité, l’humour, les goûts, les fréquentations sont en réalité commandés par ces normes, imaginez une lycéenne, avec sa plus belle paire de Nike 97, avec un slim où elle est plus serrée que dans la 7B le matin (j’avoue les personnes qui prennent la 202 vous êtes plus à plaindre que nous) et que cette lycéenne débarque dans ce même lycée pendant les années 80 ou même 90, c’est alors elle qui devient une « meuf cheloue » puis qu’elle ne répond plus aux normes sociales de cette période (pour ne pas dire époque et en vexer certains).

 

Cela nous renvoie donc à la notion de libre arbitre, le pouvoir de choisir librement. Alors a-t-on vraiment le choix ? Pensez à votre jean, ce bon vieux baggy que vous trouvez moche, tout au fond de votre garde-robe, qui est là alors même que vous savez éperdument que vous ne le mettrez jamais, c’est vous qui le trouvez moche ou bien ce sont les normes sociales (comme ces dix commandements qui en réalité ne valent pas tripette), qui vous poussent à croire que vous ne pourrez jamais porter ça ? Pensez-y la prochaine fois que vous vous habillerez. Qu’avez-vous vraiment choisi ?

​

Wilhem

Les dix commandemens de la jeune femme au lycée
Micro-couloir #1 
(en vrai, c’était
dans un train)

À cause du manque d'idée flagrant concernant le thème de ce numéro, j'ai décidé de me réfugier dans mon fond de commerce : les interviews. (il y aura peut être un jour une rubrique spécialisée dans l'opinion lycéenne qui sait...)

 

C'est en lisant l'article de Wilhem que je me suis dit que j'allais éviter la page blanche. Ce dit papier parle aux lycéennes, alors je me suis dit : « Ah mais ce serait super d'avoir un avis sur le sexisme en France ! ». Alors voilà, je fais des promesses, je les respecte (en retard).

 

Il suffit ! Allons-y :

(L'interview qui va suivre à été reconstruite à partir d'écritures tremblantes sur genoux, alors soyez sympa)

 

- Hé Lilou ! Je suis en galère, tu veux bien répondre à des questions sur le sexisme ?

- (réponse affirmative)

- Super ! Alors pour commencer : As-tu déjà assisté/été victime d'une remarque sexiste ?

- Oui en 4ème/5ème, notre prof de sport nous répétait que les filles étaient moins forte que les garçons.

- Ah bon ? Et, est-ce que tu penses que le sexisme est rare en France ?

- Il est plus subtil mais pas rare.

- Et par rapport aux autres pays comment est la France à ton avis ?

-  Je pense plutôt moyen/neutre : comparée avec les pays d'Asie et du Moyen-Orient on ne peux pas vraiment dire que la France soit si mal que ça. Mais les régions nord-américaines comme par exemple le Canada, sont beaucoup plus ouvertes d 'esprit et progressistes.

- Quelles sont les causes du sexisme à ton avis ?

- Le sexisme vient de l'ignorance de gens renfermés d'esprit. De plus la société nous range dans des cases très tôt ce qui favorise ce genre de comportement.

- Quelles sont les catégories de femmes les plus touchées par le sexisme pour toi ?

- Les jeunes filles, plus que les adultes en tout cas.

- Merci au revoir ! (sors du train)

(dans la réalité je ne pouvais pas faire ça car le train n'était pas du tout arrêté à ce moment là)

 

Evenson

Un grand merci à Lilou !

Micro-couloir #1

17

Féminisme

17 Féminisme

16 Janvier 2019

L'Edito

Lycéens, lycéennes, lecteurs, amis, bonjour. Ce numéro portera sur le Féminisme, (coup  dur pour les gros machos). De toute façon ça fera pas de mal un petit rappel à l’ordre pour les plus excentrés d’entre nous. Oui, on est engagé à la rédaction. Il est important de rappeler à quel point certains hommes ont pris les femmes pour... euh un objet ? Vraiment ? Mais qui peut arriver à penser ça ?! (Malheureusement il y en a). Rien qu’une femme, Simone Veil, ça suffit à montrer que les femmes ont une place tellement importante dans le monde et en France (apparemment pour certains la pilule est dure à avaler). Ouf, voilà les mauvaises pensées sont parties, on peut commencer. Mettons les choses à leurs places, le féminisme c’est quoi ? Nan parce que c’est bien beau de faire un journal sur ça, mais le féminisme c’est beaucoup de choses. C’est donc un ou plusieurs mouvements qui consistent à promouvoir les droits des femmes. Parce que oui, contrairement à ce que pensent certaines personnes, les femmes ont les mêmes droits que les hommes. Comme tout mouvement il y a des extrêmes (et c’est pas beau à voir). Je dois avouer que le sujet est assez sensible, à n’importe quel mot mal dit je risque de me faire détruire. Tu sais quoi je tente le coup (si il y a une personne en béquille la semaine prochaine cherche pas, c’est moi). J’ai toujours eu un respect immense pour les femmes qui ont changé le monde. Marie Curie, Simone Veil, Malala Yousafzai et tellement d’autres grands noms. Toutes les femmes ont changé le monde, rien qu’en donnant la vie (que c’est beau). Mais certaines femmes ont eu la vie plus dure que d’autres. Il y a trois ans j’ai eu la grande chance de rencontrer Ginette Kolinka. Femme déportée durant la seconde guerre mondiale. Âpres çà la transition est plutôt dure à faire, mais que tu sois féministe en le clamant haut et fort ou juste peu concerné par cette cause (y’a peu de chance mais y’en a quand même) tourne la page et fais-toi un avis sur la question.

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​

Hugo Saulnier,
Rédacteur en chef.

L'édito 17
Le Féminisme, c’est du sport

Hé ouais. Parce que ça fait des décennies, voire des siècles que certain.e.s font des pieds et des mains pour arriver à se rapprocher un tant soit peu de l'égalité entre hommes et femmes. Si ça c'est pas de l'endurance…

​

Parce qu'il faut soulever, aussi. En guise de poids en fonte, des injonctions permanentes. C'est (au moins) aussi lourd. Quelques exemples en vrac : un garçon ça ne pleure pas. Une fille ça réussit moins en maths. Les gros mots c'est vulgaire, dans la bouche d'une fille. C'est normal qu'un homme gagne plus qu'une femme puisqu'il ne va pas tomber enceinte. Alors qu'une femme oui ça tombe forcément enceinte à un moment ! Un homme qui ne gagne pas le plus gros salaire du foyer n'est pas vraiment accompli en tant que spécimen de virilité.

On pourrait noircir des pages de ces exemples... 

Mais contentons-nous d'en revenir à la métaphore sportive : ce qu'il y a de remarquable avec le féminisme c'est qu'à l'instar d'une coupe du monde, il divise continuellement. Il y a celles et ceux qui sont pour sans hésitation, et bien sûr ceux et celles qui sont farouchement contre. Et puis il y a les autres. Vous, peut-être ? Ceux qui ne se prononcent pas, ceux qui ne sont pas très sûrs de comprendre de quoi il s'agit exactement, ceux qui se déclarent pour l'égalité sur tous les plans mais préfèrent refuser l'étiquette féministe, un peu trop cornée et entachée sur les bords à leur goût... (spoiler alert : vous l'êtes quand même).

​

Quoi qu'il en soit et peu importe où vous vous situez sur cet éventail, si vous prenez les quelques minutes que vous demandera la lecture de ce journal pour y réfléchir, c'est déjà bien.

 

Comme disait Pierre de Coubertin, "l'important c'est de participer" - au débat ! 

  

Marie Fauquet,

professeur d'anglais

Le Féminisme,c'est du sport
BYE BYE, ANDY !

Le sexisme est un système d’oppression qui tend à légitimer et à perpétuer la domination d’un sexe sur l’autre, le plus souvent, et ceci dans beaucoup de sociétés à travers le monde, des hommes sur les femmes.

             
Cette situation a poussé certaines d’entre elles à défendre un sexisme « inversé », en affirmant que ce sont les femmes qui sont supérieures aux hommes. Certaines féministes étaient tellement extrémistes dans leurs conceptions que l’on a fini par les désigner sous le terme plus que péjoratif de Féminazi.

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L’une des plus célèbres d’entre elles se nomme Valerie Solanas (1936 -1988) qui se fit connaître pour avoir essayé d’assassiner le célèbre artiste américain Pop-Art aux boites de conserve Campell’s Soup et aux tableaux multicolores de Marilyn, Andy Warhol mais aussi pour avoir écrit un texte plus que radical envers les hommes, le SCUM Manifesto.

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Valerie Solanas eut une enfance très difficile : elle fut violée par son père avant d’être élevée par un grand-père alcoolique et violent qui l’a abandonnée à l’âge de 15 ans. Elle sombre alors dans la prostitution pour financer ses études de psychologie.

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En 1967, elle écrit un manifeste radical et extrémiste, appelant à lutter contre les hommes et incitant les femmes à se libérer d’eux, le SCUM Manifesto, SCUM étant l'acronyme de Society for Cutting Up Men (« Association pour tailler les hommes en pièces »), et encore c’est la version soft de la traduction !

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Beaucoup de féministes y ont vu un appel à la révolte des femmes contre les hommes, puisque Solanas y écrit que les femmes doivent impérativement se libérer de la morale plaçant, selon elle, les femmes en position de dominées par rapport aux hommes. Elle va encore plus loin dans ses positions en affirmant qu’il faut aller jusqu’à supprimer le sexe masculin, en exterminant « tous les hommes qui ne feront pas partie de l'Auxiliaire masculin de SCUM ».

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Quelques mois plus tard, Solanas est inculpée, pour tentative de meurtre, pour avoir tiré trois balles sur Andy Warhol, en juin 1968. En août de la même année, elle est déclarée irresponsable de ses actes et est internée au Ward Island Hospital. Elle sombre ensuite dans l'anonymat, fait plusieurs séjours dans des hôpitaux psychiatriques, avant de retourner vivre en Californie dans les années 1980 où elle plonge de nouveau dans la prostitution et la drogue. Elle meurt en 1988 d'une pneumonie.

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Cette femme est néanmoins décrite par Ti-Grace Atkinson, la Présidente de la section new-yorkaise de la National Organization for Women (NOW), comme la « championne la plus remarquable des droits des femmes ».

 

Quoiqu’il en soit, que l’on soit un homme ou une femme, défendre le sexisme, c’est défendre une discrimination remettant en cause les droits, les libertés et la dignité de l’autre. C’est donc défendre, l’indéfendable.

Certes les hommes et les femmes sont physiquement différents, mais ces différences ne légitiment en rien une hiérarchie des sexes

  

Juste Lily

Bye Bye Andy !
Mais que fait le gouvernement ?

Alors que fait le gouvernement ? Si, il fait des choses ne me dites pas rien car il lance des initiatives. Et pour cela nous avons Marlène Schiappa, chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations. Mais c'est quoi une secrétaire d’état ? En gros c’est comme un ministre mais avec 8 fois moins de pouvoir et pas de budget à gérer. Mais en gros qu’est ce qu’elle fait ? Elle fait beaucoup de campagne de prévention, par exemple vous avez pu voir en pub à la télé ou sur Youtube (aparté, j’espère que y’a pas que moi qu’il les ai vue sinon ça serait triste), une campagne contre les comportements sexistes.

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Et bah pas grand chose d’autre à vrai dire, elle parle beaucoup dans les médias c’est une des personnes du gouvernement qui parle le plus, après est-ce que son boulot, ce n’est pas de faire de la communication... ? Donc d’aller parler dans les médias. Mais ça serait bien aussi qu’elle aille dans des médias que les gens connaissent et regardent. Sinon la politique du gouvernement est quand même tournée vers l’égalité femme/homme mais ça n’a pas l’air d’être une priorité non plus. Nous n’avons même pas encore un gouvernement composé à 50% de femme et 50% d’homme, remaniement ou pas(remaniement : fait de remplacer plusieurs ministres à une période).

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C’est dommage parce qu'on a 18 femmes pour 19 hommes, à 1 personne près ! Peut-être qu’on va y arriver avant la fin du quinquennat de Macron, on croise les doigts. Après on constate quand même que les ministères les plus importants sont dirigés par des hommes par exemple : ministre de l’éducation, Jean-Michel Blanquer. Ministre de l'intérieur, Christophe Castaner. Alors que les ministères dirigés par les femmes se sont plus par exemple le ministère des Solidarités et de la Santé dirigé par Agnès Buzyn ou par exemple Roxana Maracineanu, Ministre des Sports. Après certaines ont quand même des rôles importants (et bien heureusement). Par exemple il y a Muriel Pénicaud, Ministre du Travail ou bien même le ministère de la Justice dirigé par Nicole Belloubet.

Voilà ce que fait le gouvernement pour l’égalité femme/homme, (j’oubliais ; Édouard Philippe est contre l’écriture inclusive...). Personnellement je trouve que ce n’est pas assez, et qu’on pourrait faire bien plus, très facilement, et qu’on devrait avoir un gouvernement égalitaire, vu que l’égalité femme/homme est un principe fondamental.

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Emilie

Mais que fait le gouvernement ?
#Metoo

Bien plus qu’un hashtag, c’est l’histoire d’un mouvement qui a non seulement bouleversé Hollywood mais aussi le monde entier. Ce mouvement montre l’ampleur des violences faites aux femmes, il est là pour dévoiler cette atroce réalité mais surtout pour la changer.

 

Sa création

Remontons plus loin dans l’histoire de ce mouvement, 10 ans plus loin pour être précise, car oui ce mouvement est en fait vieux de 10 ans. Son instigatrice s’appelle Tanara Burke, c’est une travailleuse sociale Afro-américaine, survivante d’agression sexuelle qui est active auprès des jeunes femmes racisées depuis le milieu des années 2000. Le déclic de Tanara a eu lieu lorsqu’une jeune fille prénommée Heaven est venue la voir pour se confier à elle, à ce moment-là Tanara était conseillère dans un camp où des jeunes filles venaient partager leur histoire mais lorsqu’Heaven s’est confiée, Tanara l’a coupée, ne supportant plus d’entendre ces horribles confessions, elle la dirigea alors vers une autre conseillère la laissant avec ce sentiment de solitude face à cette agression, Tanara n’a alors pas eu la force de lui dire me too (moi aussi). Après cette histoire Tanara décida de créer ce mouvement pour que chaque jeune fille et femme aillant subi une agression sexuelle puisse se confier, être écouter et se sentir soutenue.

 

Sa médiatisation

Vous avez forcément entendu au moins une fois le nom d’Harvey Weinstein et si vous ne l’avez jamais entendu maintenant c’est fait. Pour un petit débriefing de nombreuses femmes ont accusé ce grand producteur américain d’harcèlement sexuel, d’agression sexuelle et même de viol. Pour être plus précise 93 femmes se disent victimes de lui et 14 témoignent avoir été violées. Oui ce n’est pas rien. D’autant plus que des noms très connus l’accusent :  Cate Blanchett, Cara Delevingne, Eva Green, Angelina Jolie, Lupita Nyong’o et bien d’autres (ps : si vous ne connaissez aucune d’entre elles je pense que vous vivez dans une grotte). Enfin bref vous allez me dire mais c’est quoi le rapport avec le #MeToo et bien j’y viens, à la suite de cette affaire qui a ébranlé le monde hollywoodien l’actrice Alyssa Milano de la série des années 90 Charmed (seul les vrais connaissent) relance le hashtag #MeToo. Le but est de libérer la parole des victimes d’agressions et de harcèlements sexuels. Par la suite ce mouvement est devenu viral sur les réseaux sociaux.

 

Au Québec c’est le mot-clic #MoiAussi qui apparaît, en France c’est le #BalanceTonPorc tandis qu’en Italie c’est #quellavoltache. L’Egypte, l’Espagne, le Royaume-Uni, l’Arabie Saoudite, la Tunisie... Aux quatre coins du monde différents mots-clics sortent pour dénoncer les agressions sexuelles dont sont victimes les femmes. Les hommes ont eux aussi créer le #WeToo pour lutter contre les violences faites aux femmes.

 

Justine Desmoulin

#Metoo
#Balancetonporc

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"Aujourd'hui, mon patron vient me voir dans mon bureau et m'annonce dans le plus grand des calmes qu'il me renvoie, parce que j'ai été dénoncer ses mains au cul, au nombre de neuf la semaine dernière."

 

"En partant de mon lieu de travail hier soir, j'entends derrière moi un collègue hurler que ma jupe aurait intérêt à être plus courte si je veux garder mon emploi."

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Vous l'aurez compris, ces témoignages font part de remarques ou actes sexistes relativement graves, tous survenus dans le milieu professionnel. Ces femmes sont humiliées verbalement, harcelées, attouchées sexuellement, agressées, et dans le pire des cas, violées. Suivis du hashtag #balancetonporc, ces témoignages anonymes créent d'importants remous sur les réseaux sociaux (Twitter,  Facebook, instagram...). Créé en Octobre 2017 suite au scandale concernant le producteur Américain Harvey Weinstein (qui aurait, à plusieurs reprises, agressé sexuellement de jeunes actrices), le phénomène "balance ton porc" a eu un impact inimaginable sur la visibilité des violences sexistes dans le milieu professionnel. De plus en plus de femmes partagent virtuellement les violences qu'elles ont subi sur leur lieu de travail, et, en se greffant au célèbre #metoo, exposent la cruelle réalité de la condition féminine au quotidien. Ce sont ces femmes qui rédigent, au moment où vous lisez ces lignes, l'histoire de la Femme et de la porcherie. Ce sont ces femmes qui "écrivent tout haut" l'injustice primitive qui ne devrait pas être un secret.

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Adam

#Balancetonporc
Les hommes
féministes

Et oui chers lecteurs il est effectivement possible d'être un homme féministe (exemple : moi) les deux ne sont pas incompatibles, pour la simple et bonne raison qu'il est normal de vouloir l'égalité de tous peu importe notre sexe (la réforme de l'écriture inclusive ne compte pas). Pour moi, dire que tous les hommes sont machos est du même niveau que dire que tous les blancs sont racistes !

 

Attention : il est possible qu'un homme ne soit pas féministe sans être macho, c’est juste qu’il ne se rend pas compte des inégalités entre hommes et femmes (dans  ce cas il faut juste lui expliquer calmement).

Mohamed Kateb 

Les hommes féministes
Les bons clichés comme on les aime

Ah, le féminisme. Les bonnes femmes casse-bonbons qui se battent pour leur droit. Ridicule n’est-il pas ? Aujourd’hui, je vous propose une présentation de ce que sont les VRAIES féministes. Tout d’abord, qui dit féminisme dit forcément femme, parce qu’une féministe, c’est un humain de type femelle. Ben oui sinon il n’y aurait pas « féminin » dedans. De plus, si ça concerne les femmes, alors seules celles-ci sont impliquées dans ce combat grotesque. Puis c’est comme toutes les causes : seuls les homosexuels vont à la Pride, seuls les bobos gauchistes vont aux manifs pour l’environnement, seules les personnes de couleur se sont battues et se battent encore et toujours pour leurs droits. S’il y a des hommes féministes, ils sont obligatoirement gays et efféminés, sinon ça ne marche pas. Maintenant que nous avons posé les bases, voyons le portrait d’une vraie féministe. Premièrement, une féministe ne s’épile pas. Pourquoi ? Mais simplement pour revendiquer leurs domination sur les mâles et qu’elles détestent les petites cases (entre nous, je pense que c’est surtout pour nous casser les pieds). Elles ont donc une moustache, du poil sur les guiboles, un mono-sourcil et une forêt amazonienne. Ensuite, la féministe ne porte pas de soutien-gorge. Eh non, elle les brûle. Elle refuse l’oppression des nénés imposée par l’homme, puis c’est trop conventionnel. Enfin, la féministe n’a pas de vie sexuelle, du moins pas avec les hommes, parce qu’elle refuse la société dominée par la puissance phallique. Et enfin, elle veut dominer le monde et remettre les Hommes au rang de sous fifres. C’est bon ? On a eu assez de sarcasmes ? Parfait. Donc déjà, on va revenir rapidement sur la notion du féminisme : « croire en l’égalité entre les hommes et les femmes ».

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Donc non elles ne se veulent pas supérieures aux hommes. Bien sûr qu’elles ont (ou non, chacun est libre) une vie sexuelle. Non, elles ne sont pas forcément contre les soutien-gorge et elles ne les brûlent pas forcément. Non, elles ne font pas forcément le choix de ne pas s’épiler ou se raser (il n’y a d’ailleurs pas besoin d’être féministe pour ne pas s’enlever les poils). C’est juste que ça fait assez mal et que la repousse à la même texture que la barbe de papa ou maman le matin. Bien sûr qu’on peut être un homme féministe, peu importe l’orientation sexuelle, on s’en fout. Tout le monde peut se battre pour une cause qui lui semble juste. Peu importe qui on est. Mais à tous ceux qui disent que c’est plus la peine de se battre j’aimerai ajouter une petite chose. On n’est pas encore considérées comme égales aux hommes, et c’est scandaleux. Bienvenu(e)s dans le monde réel.

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Suzie

Les bons clichés comme on les aime
Je suis une fillette et fière de l’être

- Salut, pourquoi tu pleures ?

- Je ne pleure pas j’ai juste une poussière dans l’œil.

- Mais pourquoi t’assumes pas. Tu pleures !

- Je ne pleure pas moi, je suis un homme et un vrai !

- Et en quoi le fait d’être un homme, peut jouer sur le fait que tu pleures ou non ?

- Tu ne peux pas comprendre tu es une fille. C’est normal pour toi de pleurer.

- Et bien non je sais par expérience que pleurer n’est pas agréable et surtout pas devant d’autres personnes, mais sache que le sexe ou le genre n’altère pas le fait que de petites gouttes puissent couler de tes yeux, c’est ce que l’on appelle pleurer.

- Merci je sais ce que c’est que de pleurer, je ne suis pas débile.

- Alors si tu sais ce que sais que de pleurer pourquoi t’assumes pas de pleurer ?

- Je ne sais pas, c’est... c’est juste que depuis tout petit on m’a rabâché que pleurer c’était pour les fillettes et non pour les hommes.

-  Mais sais-tu que cela n’a aucun sens, la preuve tu pleures, et tu ne te définis pas comme une fillette.

- Oui tu as raison…

- Alors maintenant dis-moi pourquoi pleures-tu ?

- Car les autres garçons trouvent que je cours comme une fillette…

- Dans ce cas soit une fillette et fière de l’être à leurs yeux. La seule opinion qui compte est la tienne !

 

 

Oui bien sûr c’est une caricature, non, pas tous les hommes pensent ça et heureusement.

Que tu sois un homme, une femme ou autre nous sommes tous humains et pleurer est un comportement humain non spécifique à un genre. Les émotions peuvent être ressenties par tout le monde et non pas simplement par les femmes

 

Je te laisse donc réfléchir à tout ça, et n’oublie pas que le seul avis qui compte réellement est le tien donc si tu veux pleurer pleure, et sois fière d’être une fillette !

 

Eden

je suis une fillette

16

Erasmus

16 Erasmus

12 Décembre 2018

L'Edito

Lycéens, lycéennes, lecteurs, amis et voyageurs, bonjour, hello, hallo, holà, buongiorno, bon dia ! À vrai dire lorsque l’on m’a parlé du Erasmus day je me suis dit : « mais c’est quoi ça ?! » sans doute comme 97% d’entre vous. Et quand j’ai enfin eu la réponse à ma question je me suis dit « ok, mais ça sert à quoi? ». Au risque de te décevoir (ça n’arrivera que très rarement) ce n’est pas moi qui vais répondre à ces questions. Tout ça tu le découvrira dans le journal où des gens qui s’y connaissent mieux que moi pourront te répondre. Ce que je veux faire dans cet édito c’est réveiller ton âme de voyageur. Je te parle pas de passer du bâtiment K au gymnase (beaucoup trop éloigné d’ailleurs) mais de ton lit bien douillet à un autre pays. Alors ne crois pas qu’à la fin de ce journal tu auras un voyage tout préparé (peut être un bon moyen de pub pour le journal, j’y réfléchirai) mais tu auras envie de parcourir le monde et découvrir de nouvelles cultures. En tant que grand écrivain (étouffement) bien sûr que mon édito te fera voyager... du moins littérairement. J’adore visiter de nouveaux pays, j’ai la chance de beaucoup voyager et durant ces périples (parce que oui certains ont failli finir en aventure d’Indiana Jones), mon moment favori c’est le contact humain. Alors je n’arrive pas à placer deux mots à la suite dans une langue étrangère (clin d’œil à mes profs de langues) mais j’adore ça.

Pour voyager on est pas obligé d’aller très loin, une ville assez connue se nommant Paris est seulement à une heure du lycée. Histoire de découvrir une nouvelle culture parce que oui là bas ça fait peur. Je t’avais promis de te faire voyager, alors certes Paris est à côté mais le dépaysement est au rendez-vous. Paris, ville où savoir aligner deux mots n’est plus un problème puisque personne ne vous répondra. Le voyage signifie juste changer d’air, si pour vous changer de bus le matin c’est voyager alors on peut dire que vous avez compris cet édito.

 


Le voyage est le meilleur moyen de se perdre et de se retrouver en même temps.
 

Hugo Saulnier,
Rédacteur en chef.

Edito 16
Ajouter des étoiles au ciel

« Le monde entier est notre patrie à tous » disait l’humaniste Erasme en 1516. Il est considéré comme le précepteur de l’Europe et le défenseur de la tolérance et de la liberté. Rien d’étonnant que les programmes d’échange et de mobilité européenne, Erasmus et Erasmus +, portent depuis maintenant 30 ans, le nom de cette figure majeure de la culture européenne.

Que vient faire Erasmus dans notre établissement ? J’espère que vous l’avez tou.tes.s compris ce vendredi 12 octobre, nous avons célébré L’Eramus Days, un jour de fête commun à tous les établissements européens qui participent au programme de mobilité et d’échange Erasmus. Au lycée Uruguay-France, 13 élèves, 5 de BTS et 8 de GA sont partis l’année dernière en stage durant 4 semaines pour les GA et 8 semaines pour les BTS en terre inconnue, que de souvenirs et d’émotions !

La richesse de ce programme n’est pas uniquement professionnelle, mais plutôt une expérience de vie EX-TRA-OR-DI-NAI-RE. Etre projeté.e dans un pays étranger, devoir se débrouiller seul.e, mettre à profit les langues étudiées, apprendre tout un tas de nouveaux mots (et des gros mots), tester, respirer et s’intégrer dans cette nouvelle vie. En définitif, ouvrir les yeux vers d’autres horizons, vers autrui. La clef de cet échange : se rendre compte que le monde est à la portée de votre main, et que comprendre l’autre c’est aussi apprendre à se connaître.

D’un point de vu personnel, des moments inoubliables qui créent une relation différente et plus humaine avec les élèves. Etant une des quatre professeures volontaires pour encadrer le stage des GA, je suis partie avec Mme Lefebvre pour la mise en place de nos élèves à Grenade. C’est bien de pouvoir sortir de notre carapace de vieux profs qui passent leur vie enfermés dans une salle de cours. Le souvenir que j’emporterai à tout jamais ? Notre visite à l’Alhambra, lieu rempli d’histoire et d’une beauté à couper le souffle : une véritable claque de culture. Et comment oublier après la visite notre bataille d’eau ? Mémorable!

Vous l’avez compris : préparez vos valises et en route pour vivre l’aventure européenne !  

 

Marina Fabry,
 professeure d’Espagnol

Ajouter des étoiles au ciel

D'ailleurs, en parlant d'acceptation internationale...

"BlacKKKlansman" ou "le noir qui infiltra le ku klux klan".

J'ai été voir BlacKKKlansman parce que c'était le dernier film en salles ayant Adam Driver, la nouvelle étoile hollywoodienne, dans son casting. Puis je suis retourné le voir, parce que *gros mot*, blackkklansman, c'est environ deux heures de génie, une aventure palpitante qui mélange funk et néo nazis. Dans ce film de Spike Lee basé sur des faits véridiques, nous suivons Ron Stallworth, nouveau flic dans une petite ville du Colorado. Lorsqu'il intègre le commissariat de police de Colorado Springs, il tombe par pur hasard sur une brochure du ku klux klan, la tristement célèbre organisation extrémiste chrétienne, pro-blancs et anti-noirs, juifs, homosexuels, bref, tout ce qui n'adhère pas au cliché du " vrai américain blanc ". Alors, Ron mène son enquête et finit par appeler l'organisation, et se fait passer pour un intéressé voulant intégrer le kkk. Ah, j'oubliais! Ron est noir. Je n'en dirai pas plus, mais FONCEZ VOIR BLACKKKLANSMAN ! Il n'est sûrement plus en salles au moment où vous lisez ces lignes, mais croyez-moi le bijou qu'est ce film vaut bien un peu de votre temps. Il réussit sans lourdeur à enchaîner le fou rire et le grincement de dents, la stupeur et la colère à l'émerveillement. On assiste à un dialogue clash noirs/blancs d'un dynamisme hallucinant, et qui instaure bel et bien une zone grise en laquelle on a peine à croire. Le coup de théâtre de la toute fin prend le spectateur au dépourvu, et utilise des images d'archives à couper le souffle, pour enfin délivrer le coup de maître qu'est cette conclusion Historique. Spike Lee nous fait rire, nous enrage, nous fait tomber amoureux des black panthers, mais surtout, il nous laisse bouche bée. Il manie l'humour à l'activisme colérique, mais n'en fais jamais trop, qualité que l'on retrouve chez certains cinéastes britanniques. Sa réalisation est d'une justesse sans égale, et le message politique et culturel n'est pas barbant. Le casting exceptionnel est mis en valeur par des répliques tantôt désopilantes, tantôt revendicatives, et parfois même effrayantes d'extrémisme. Alors regardez ce film de toute urgence, et j'en suis sûr, vous n'aurez qu'une phrase aux lèvres à la fin de votre visionnage : ALL POWER TO ALL THE PEOPLE !

 

Adam

Blackkklangsman ou le noi qui infiltra le KKK
Le Référent à l'action européenne et internationale

En tant qu’enseignante référente à l’action européenne et internationale (ERAEI) depuis le 21 novembre et  pour l’année 2018/2019, j’ai le plaisir de vous présenter ci-dessous les missions qui me sont confiées (circulaire officielle n° 2009-172 du BO du 26.11 2009). Personne ressource dans l’établissement, j’interviendrai en tant que  relais de la DAREIC de Créteil (Délégation Européenne aux Relations Européennes et Internationales et à la Coopération) pour : 

 

- Cibler et vous  transmettre les  informations reçues  de la DAREIC

- Soutenir la mise en œuvre et le suivi du volet international du projet d’établissement (Erasmus+)

- Impulser les projets européens 

- Poursuivre l’action, déjà engagée au lycée depuis 2016, sur le programme de mobilité stage Erasmus+ en coordination avec F. Pawlowiez, M. Clergue et les enseignants engagés dans un programme de mobilité avec leurs élèves et étudiants. Des nouvelles bourses sont prévues (11

en BTS)

- Promouvoir et vous apporter informations et conseils sur vos projets de partenariat, d’échanges,  jumelage entre établissements, Etwinning, mobilités élèves et/ou enseignants.

 - Informer la DAREIC des partenariats, échanges et mobilités à l’étranger mais également de nos actions européennes menées dans l’établissement (Erasmusdays, départs en stage Erasmus par exemple…)

- Favoriser les échanges d’informations et de bonnes pratiques entre les ERAEI.

 

Sensible depuis longtemps déjà à l’ouverture européenne et internationale des élèves mais également des enseignants, je serais ravie de vous accompagner et partager vos réflexions dans la conduite de vos projets européens et internationaux.

 

N’hésitez pas à me contacter

Fatima BROCHETON

fbrocheton.am@gmail.com

Le référent à l'action européenne et internationale
Concours de Logo !

Envies de voyages ? Envies de changement ?

Nous aussi à L’Urú on veut changer, s’évader !

 

Nous sommes en quête d’identité !

Et ça passe par un changement radical… de logo !

Lecteurs, lectrices, ce journal, c’est le tien, quel Logo préfères-tu ?

 

Pour répondre, découpe ton logo préféré et mets-le dans la boite aux lettres de L’Urú dans le couloir du CDI !

Concours de Logo
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Erasmus Day au lycée

La deuxième édition de Erasmus Days était présente le 12 et 13 octobre dans notre lycée. Elle visait à fêter la création d'Erasmus et à informer le plus de gens quant à son concept. Deux stands étaient établis dans la cour de récréation, avec des musiques culturelles des pays proposés par le programme. Ce programme à pour projet de permettre une ouverture culturelle à des élèves de tous les horizons. Les élèves sont deux par famille d’accueil et peuvent profiter d'une bourse de l'union européenne qui est une participation aux frais induits par la mobilité (elle varie selon le pays choisi).

 

Nous avons interviewé plusieurs intervenants présents ce jour là. Des étudiants rentrés de leurs voyages qui faisaient part de leurs expériences. Notamment Sarah Barreiros qui a fait son voyage à Grenade en Espagne. Cette expérience a été très profitable pour Sarah qui est quasiment bilingue aujourd'hui. Tous les intervenants avec qui on a discuté nous on chaudement recommandé ce programme considéré comme le meilleur programme européen pour les Français.

 

Il est vrai que l'Europe regorge de cultures différentes. Des pays nordiques à l'ambiance méditerranéenne du sud de l'UE. La plupart des intervenants, eux, se sont principalement tournés vers la Roumanie et l'Espagne.

 

Je pense que le projet Erasmus est une merveilleuse idée aidant à contribuer au sentiment d'appartenance à l'union européenne. Et bien que l'espace Schengen amène des problèmes logiques liés à son existence, nous avons là, la plus importante tentative historique d'une alliance économique et culturelle de plus d'une vingtaine de pays.

 

Remerciements à tous les professeurs et étudiants participant aux Erasmus Days

 

Evenson Jeuland

Erasmus Day au lycee

15

Découvrez-Les

15 Découvrez-les
L'Edito 15

28 Novembre 2018

L'Edito

Lycéens, lycéennes, lecteurs, amis, bonjour ! « Découvrez-les », le titre ne m’enchante pas. Pas toi ? Ça sonne un peu mauvaise émission de TV du style « Top Chef 10 ans après découvrez leur histoire ! ». Dans ce numéro ça va  être un peu ça mais version lycée. Effectivement c’est cinq fois par jour, 40 heures par semaine que nous fréquentons ce chaleureux endroit que l’on aime tant (c’est faux hein, t’emballe pas tout de suite). Et chaque fois qu’on franchit le pas du « bahut » comme certains aiment l’appeler,  c’est mine de rien plus de 200 individus qui s’occupent de notre petite personne chérie (bisous sur vous les narcissiques). En passant par le proviseur, les CPE, les professeurs, le personnel de restauration, toutes ces personnes sont là pour vous. Eh oui faut arrêter de croire que ce sont des forces obscures qui veulent votre échec en vous faisant revenir les mercredis après-midis ensoleillés, c’est faux ! Mais une question se pose (oui je me pose des questions, ça arrive parfois), ces personnes qu’on fréquente plus souvent que nos propres parents, les connaissez-vous vraiment ? (Cette phrase fait vraiment petits secrets entre voisins, les vrais auront la référence). Figure toi que moi non plus je ne les connais pas. Parce que l’on pourrait se dire que voir la même personne qui nous sert notre saucisse-lentilles tous les jours ça créerait des affinités, bah… non (oui moi aussi j’ai été déçu). Alors sèche tes larmes c’est pas la peine de pleurer, tourne la page (pas tout de suite) et découvre tout ce beau monde.

Tu l’auras sans doute compris (je l’espère) que dans ce nouveau numéro nous parlerons de ces personnes du quotidien qui se lèvent comme toi et qui ne sont pas forcément heureuses de te voir (comme toi). Alors la prochaine fois peut être qu’un bonjour ne te fera pas de mal (clin d’œil).

 

Hugo Saulnier,

Rédacteur en Chef

Mystères et boules de papier

Sur l’un des bancs, après un cours d’histoire, deux élèves parlent entre eux :

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- Pffff, mes notes au premier trimestre ont coulé plus profond que le Titanic .

- Oh oui moi aussi, mais je pense pas qu’on soit les seuls crevés. Je crois que les profs eux aussi sont fatigués

- Hmm… Sérieux ?

- Bien sûr, ils sont comme nous, les profs.

- Euuuh, tu crois vraiment que, comme nous, ils bossent le soir ?

- Bah oui idiot, ils doivent préparer leurs cours pour le lendemain et corriger nos devoirs. Tu sais, ils préparent même leur sac le soir et eux aussi oublient leur stylo rouge (on sait ;) ).

- Je crois du reste que le prof d’histoire ne m’a pas rendu mon stylo. Hmmm…. Et tu crois que, comme nous, ils font leurs courses de rentrée ? Imagine, tu croises la prof de maths à Carrefour qui achète sa règle, son compas et son agenda.

- Mouais. Mais je te rappelle que c’est elle qui fixe la date de l’éval qu’elle note après dans son cahier de textes.

- Ca se trouve, il y a même des profs qui ont des enfants et peut-être bien de notre âge. Tu crois qu’ils viennent aussi aux réunions de leurs propres enfants ?

 

- Ben oui. C’est sûr.

- Tu crois qu’eux aussi, ils attendent avec impatience les vacances (#paradis) ?

- Mais oui, c’est clair. Je pense qu’enseigner, ce n’est pas aussi facile que ça. Ca doit être un peu usant, comme métier. Je suis sûr qu’il leur faut parfois plusieurs heures de travail pour monter correctement un cours. Je n’ose pas imaginer ce qu’ils doivent ressentir quand nous, en classe, on passe notre temps à bavarder ou à rêver, alors qu’eux, ils sont là devant nous, en train d’essayer de nous faire progresser et de nous expliquer un texte ou une formule scientifique. Surtout avec notre classe. Ils doivent ramer, les pauvres !

- Pour toi, un prof peut avoir des émotions ?

- Pfff à ton avis. C’est un être humain. Il peut être malade, mal luné, agacé ou au contraire hyper dynamique, satisfait. Comme toi, il a des jours avec et des jours sans.

- Finalement, le prof, ce n’est pas un extra-terrestre qui vit sans électricité, sans télévision et sans internet, dans une très très lointaine galaxie.

- C’est exactement ça, sauf que lui il a encore la télé en noir et blanc. Allez, grouille-toi maintenant, je veux aller récupérer mon stylo rouge.

 

Juste Lily et Eden

Mystères et boules de gomm
Sont-ils des robots ?

Quand les élèves arrivent au lycée, ils veulent faire une bonne impression. On le pense pas, mais pour les professeurs c'est aussi la même chose.

Mais on voit les professeurs comme des personnes banales qui nous apprenent des choses, voire la vie, tous les jours, toute la semaine, toute l'année.

Mais eux aussi ont leur personnalité, alors si on les découvrait...

Personnellement je n'ai jamais prêté attention à leur vie extérieure, je voyais les professeurs comme de simples "robots" n'ayant pas de vie après leur journée de lycée, je pense qu'on est beaucoup à penser cela.

Alors découvrir les professeurs nous permettrait de voir qu'ils ne sont pas que de simples "robots" sans émotions à nous donner des cours.

C'est pourquoi nous voulions interviewer des professeurs. On a tous décidé quelle personne nous voulions interroger mais je me suis rendu compte que ce n'était pas si facile que ça. La plupart des journalistes ont réussi à les interroger mais parfois ce n'était pas si simple.

En voulant connaître leur quotidien je me suis rendu compte que même accorder un peu de temps à un élève était très difficile.

Ils ont tellement de responsabilités que c'est très compliqué de les voir en dehors des cours.

En tant qu'élève on s'est toujours demandé les goûts personnels de nos professeurs comme par exemple si ils préfèrent manger un Quick ou un Macdo. Pour nos professeurs, ils peuvent penser que ce n'est qu'un simple choix mais ce choix peut nous décrire leur personnalité.

Avec des choix comme cela on peut se faire une idée de leur personnalité, et c'est grâce à ces choix qu'on rend nos professeurs humains.

 

Thomas

Sont-ils des robots ?
À la découverte des profs : Mme Peutot, prof d’allemand

Pour ce nouveau numéro de L’Urú, nous avons décidé de poser des questions au professeur ou personnel du lycée de notre choix pour apprendre à mieux connaître ces personnes qui nous apprennent tous les jours des choses (pas tout le temps) nécessaires à notre vie future.

Alors nous avons choisi d’interviewer notre professeur d’alemand, Mme PEUTOT comme vous avez pu le voir dans le titre et voici les questions que nous lui avons posées et auxquelles elle a gentiment accepté de répondre :

​

Avez-vous toujours voulu devenir professeur ? Si non, quelle autre(s) métier(s) auriez-vous voulu faire ?

  Non pas forcément, je me suis surtout intéressée aux langues et j’aurais pu faire un autre métier en rapport avec des langues étrangères (de nationalité autrichienne, j’ai fait des études de français et d’italien à Vienne en Autriche).

​

Quelle autres matière(s) auriez-vous bien aimé enseigner ?

  L’histoire

 

 

Avez-vous déjà fait avec d’autres professeurs des classements des pires prénoms d’élèves ?

  Non

​

Quelle est votre destination de vacances préférée ?

  Je n’ai pas de préférence, j’aime découvrir de nouveaux endroits. Mais je vais aussi tous les ans en Autriche car c’est mon pays natal.

​

Quelle est votre artiste (chanteur, peintre, acteur …) préféré ?

  Il y a beaucoup d’acteurs que j’apprécie ; côté musique, j’adore le jazz et le blues, mais aussi les rythmes africains ou la musique latino-américaine ; certains chanteurs italiens aussi comme Luigo Dalla ou des classiques français comme Georges Brassens, Serge Gainsbourg… mais aussi de la musique rock, j’aime pas mal de choses.

​

Si vous recommenciez vos études aujourd’hui, quel domaine décideriez-vous d’étudier ?

  Les langues restent mon domaine préféré… mais j’aime beaucoup l’histoire aussi. Mais aujourd’hui je me dis que la physique nous réserve beaucoup de choses à découvrir aussi, par exemple.

​

Quelle est le plus bel endroit que vous avez visité ?

  Là encore il n’y en a pas qu’un seul… certains endroits en Grèce ; les rizières sur l’île de Bali en Indonésie ; la Toscane tout entière que j’adore mais aussi des endroits dans les Alpes autrichiennes, à Paris, à Vienne…

​

Quel est le film ou la musique que vous pourriez voir et écouter en boucle ?

  Un disque de Al Jarreau.

​

Croyez-vous au surnaturel et à la vie sur d’autres planètes ?

  Je pense qu’il existe beaucoup de choses que nous ne comprenons pas (encore)… je reste prudente là-dessus mais n’exclue pas cette éventualité.

​

Vous préférez les chiens ou les chats ?

  Les chats.

​

Est-ce que vous savez jouer d’un instrument de musique ? Si oui, lequel ?

  Non, mais j’aime chanter (du jazz).

​

Si vous pouviez vivre à une autre époque, laquelle serait-elle ?

  Une époque sans guerre… mais il n’y en a pas.

​

Si vous pouviez avoir un super pouvoir lequel serait-il ?

  Savoir guérir les comportements agressifs, violents, l’envie de détruire et de faire mal.

​

Voilà, bien qu’elle soit prof d’allemand, Mme Peutot n’est pas du tout rigide, elle aime des styles de musique variés, aime les chats (comme tout le monde) et a choisi d’être prof d’allemand. Heureusement pour nous, elle n’a pas fait de classement des pires prénoms de ses élèves. J’espère que grâce à cet article vous vous rendrez compte que les professeurs ne sont pas des robots présents pour nous inculquer des choses inutiles et ennuyeuses (bien que les maths existent) dans le but de nous embêter tout au long de notre scolarité. Et nous remercions encore une fois Mme PEUTOT d’avoir accepté de se prêter au jeu et de répondre à toutes nos questions.

​

Justine et Aïsosa

L'interview de Mme Peutot
L’interview de Mme Lefebvre

SPOILER ALERTE :

 

Dans cet article, il n’y aura pas d’interview de Mme Lefebvre

 

Mais n’arrêtez pas de lire ! La suite est intéressante quand même.

 

Oui je sais vous êtes déçus : il n’y a pas d’interview de Mme Lefebvre dans cet article, le titre est peut-être un peu mensonger, j’avoue. Mais j’aurais pu aller plus loin ! Si on était sur Youtube j’aurai pu mettre : Attention, à 1,52 minutes la révélation que va faire Mme Lefebvre va vous surprendre !!! Mais j’ai décidé de rester sobre.

 

Pour tout vous dire, de base, elle devait y être cette interview, sauf que rencontrer Mme Lefebvre est très compliqué ! Tout d’abord, j’avais réussi à la voir une première fois pour lui demander si elle acceptait de répondre à mes questions, elle a évidemment accepté. Alors pourquoi elles n’y sont pas ces réponses ?

 

Bah tout simplement car je suis en seconde, je n’ai pas encore un bon emploi du temps, et Mme Lefebvre a un emploi du temps assez chargé. Donc pour se voir ça a buggé. Pas faute d’avoir essayé ! Mais je crois que c’était voué à l’échec (aparté, un moment j’ai pensé que c’était le Karma). Un C.P.E, ça a beaucoup de boulot ! Mme Lefebvre doit gérer les classes, l’attitude des élèves, gérer les déplacements de cours, la collaboration entre les enseignants, et en plus de tout ça et bien d’autres choses, Madame Lefebvre gère tout ce qui est associatif au lycée : donc y’a du boulot… et pas le temps pour répondre aux questions journalistiques d’une élève. Sans rancune !

 

Pour vous consoler, je peux vous faire une fausse interview de Mme Lefebvre :

 

« - Bonjour Mme Lefebvre

- Bonjour Emilie

- Première question : quelle est votre plus belle anecdote ? Racontez-nous une histoire croustillante ! »

 

Et bah je n’ai pas la réponse désolée ! J’ai bien essayé d’en chercher une sur internet et la mettre (en citant ma source bien sûr) mais je n’en ai pas trouvé de sympa.

 

Sachez que, désespérée, j’ai recherché « anecdote C.P.E » et « C.P.E anecdote ». Mais rien n’était marrant. Oui j’étais désespérée. Mais reprends confiance, Emilie, et écris encore quelques lignes. Mais que dire ? Je ne sais pas moi ! Il est 16h (aparté, en vrai il est 23h mais je dis qu’il est 16h pour pas me faire griller par mes parents, du coup papa, maman, si vous lisez ça, j’ai mis la table) et demain c’est Halloween ! D’ailleurs le lycée était décoré, moi petite élève de seconde j’ai trouvé ça génial ! C’était la première fois que je voyais une école décorée pour un autre jour que Noël ! D’ailleurs même la porte du bureau des C.P.E, devant laquelle j’ai pas mal attendu, était décorée.

 

Allez, mon quota de mots est atteint (merci Word de compter automatiquement mes mots, c’est très pratique), pour conclure, même si je ne vous ai pas vue beaucoup, Mme Lefebvre, vous êtes très gentille et très rassurante. Super ouverte, dès que je vous ai proposé de vous poser mes questions, vous étiez super enchantée et partante. Et volontaire ! Parce que on a quand même réussi à se caser deux rendez-vous qui n’ont jamais pu avoir lieu mais au moins il y avait de la bonne volonté ! Vous avez trop de boulot et moi je me retrouve à devoir broder ! Allez, si vous avez la foi dites-la nous votre anecdote !

​

Merci !

​

Emilie

L'interview de Mme Lefebvre
Un regard sur le monde professionnel
Un regard sur le monde professionnel

Rencontre avec Mme Bonnel

 

Quelle matière enseignez-vous ?

Les science et techniques médico-sociales  en bac pro accompagnement, soins et services à la personne et en CAP accompagnant éducatif petite enfance ,  biologie, microbiologie, animation soins d’hygiène et de confort, science médico – sociales.

​

Votre salle préférée pour faire cours ?
salle J 60

​

Pourquoi ?
Car c’est une salle lumineuse, spacieuse et bien équipée. On peut également la décorer avec les productions des élèves (cours d’animation).

​

Quelle partie du programme vous préférez ?
J’aime surtout la biologie.

​

 Pourquoi ?

Car c’est dans cette discipline  que j’ai effectué mes études.

​

De quelle région vous venez ?

Je viens de Seine et Marne mais je suis bretonne de cœur.

​

Est-ce que vous aimez le sport et vos loisirs ?

Oui, je pratique le volley ball en compétition et la voile l’été.  

​

Votre journée préférée ?

Le mercredi car c’est mon jour de repos.

​

Depuis combien de temps vous enseignez ?

Je suis entrée à l’éducation nationale en 2001 (17 ans).

​

Vous avez des animaux ?

Non. J’ai eu des poissons rouges offerts par les élèves.

 

Sandra Gurriah

L'Urú, L'envol numérique
L'Urú, L'envol numérique !

Attends... Tu sais pas que L’Urú ’est disponible en version numérique ? Et tu oses encore te regarder dans une glace ? Eh oui on est moderne à la rédaction, tu crois quoi. On n’arrête plus la technologie c’est fou. Non seulement tu vas pouvoir lire la même chose que tu lis actuellement mais sur ton téléphone, incroyable (on fait déjà plus de choses en 2 mois que le gouvernement en fait en 2 ans). Le site est consultable dès maintenant, tu y retrouveras tous les anciens et nouveaux numéros et comme on gaspille moins, on pollue moins, et ça c’est génial (coucou à tous les écolos). Alors pourquoi monopoliser une page entière pour dire que L’Urú est disponible en version numérique ? (iPhone, tablette, PC... j’arrête c’est lourd). La mo-der-ni-sa-tion, qui sait, grâce au site peut être que dans deux ans j’écrirai mes articles sur ma plage privée (je l’espère mais ça passe moyen devant la conseillère d’orientation). Au final la leçon à retenir c’est qu’il y a beaucoup d’ambition à la rédaction et que l’on est pas près de s’arrêter là (sauf proposition de tournage du prochain  Star Wars, là je pars). Prochaine étape: je vous annonce au micro du lycée que je vous emmène tous sur ma plage privée... ça grâce au site du journal.


Hugo Saulnier

​

Stéréotypes : Brisons-Les

14

Stéréotypes : Brisons-Les

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A quoi ressemblent les Métalleux ?

(A part le dessinateur)

05 Octobre 2018

L'Edito

Lycéens, lycéennes, lecteurs, amis, bonjour ! Une joie immense s’empare de moi à l’idée d’écrire cet édito...  mais je dis quoi moi !? Ça fait quatre fois que j’écris, réécris, rééécris, réééécris cet article pour éviter le syndrome de la feuille blanche. Parce que vous croyez ça facile vous ? Ha ha ! laissez-moi rire. Écrire un article c’est... c’est... d’accord, allez-y rigolez. Un journaliste doit faire face à pas mal de préjugés (enfin je crois). Par exemple, vous croyez vraiment qu’à L’Urú tous les journalistes sont des L ? Sérieusement !? J’ai une tête à vouloir me teindre les cheveux en violet et me percer tous les endroits inimaginables du corps ? (faut vraiment que j’arrête avec cette idée, d’ailleurs). Ce n’est pas nouveau et tout le monde le sait le lycée c’est préjugés-Land. L’endroit où tout le monde parle sur tout le monde pour... roulement de tambour... rien ! C’est vrai, quel plaisir de juger les gens (surtout ceux qui ont un wiko. Eux, jugez-les). En réalité je ne savais pas sur quoi écrire mon article (Star Wars déjà fait)  mais il suffit juste de lever les yeux (non, lève pas les yeux). Les gens et particulièrement les lycéens ont tendance à avoir pas mal d’idées reçues mais vous savez quoi ? Je suis sympa je vais vous dire comment changer ça.

  

Dans ce nouveau numéro comme vous l’aurez compris nous aborderons le thème des préjugés et en tant que nouveau rédacteur en chef de ce journal, je dois faire face à pas mal de stéréotypes (en réalité non mais sinon c’est pas ouf pour l’article). Chaque journaliste va vous exposer son point de vue sur les préjugés, que ce soit sur les rockeurs, la K-PoP, les personnes à mobilité réduites, les sourds et même les STMG (ils sont géniaux). Chaque article est génial... enfin c’est vous qui voyez je veux pas m’imposer dans votre choix !

Mais pourquoi je juge tout le monde depuis tout à l’heure ?! C’est fou je ne m’en suis  pas rendu compte, comme quoi on peut avoir des préjugés sans le vouloir... 

​

Hugo Saulnier,

Rédacteur en chef.

L'Edito 14
« De toutes façons, ce prof, il m’aime pas. »

Qui ne s’est pas dit cela, à un moment de sa scolarité ? Et je pense non seulement aux élèves actuels du lycée Uruguay-France, mais aussi à ses professeurs, qui, il ne faut pas l’oublier, sont aussi d’anciens élèves ! Quel plus bel exemple de préjugé que cette réflexion : « ce prof, il m’aime pas » ! Mais que se passe-t-il, lorsque l’on pense ainsi ? On juge la relation qu’on a avec un professeur sur le mode de l’affectif. Or, ce type de relation est bien plus complexe. Certes, il entre une part d’affectivité entre le professeur et l’élève, car cette relation engage des êtres humains dotés d’émotions, mais elle relie aussi le professeur à un individu membre d’un groupe (la classe) et à un élève en situation pédagogique, c’est-à-dire en train d’apprendre avec plus ou moins de difficulté. Quand on pense « ce prof, il m’aime pas », on se fait une opinion à la hâte, sans examen ni expérience. Mais pourquoi un tel préjugé, à la fois négatif et inexact ? En fait, il me semble que le préjugé relève d’un processus mental quasi inévitable, qui nous sert à affronter et à découvrir le monde extérieur. Pour surmonter l’inconnu qui se dresse devant nous, nous utilisons du connu. Ainsi, pour le nouveau professeur avec qui cela ne se passe pas comme nous l’espérions, nous nous référons à ce que nous connaissons le mieux, les relations affectives, sur le modèle de celles que nous avons déjà tissées, d’abord avec notre famille, puis avec nos amis. Et ce processus psychique se renouvellera dans nombre de situations où apparaît de l’inconnu : dans une nouvelle ville, dans un nouveau pays, à l’occasion de nouvelles rencontres… Il s’agit là d’un mécanisme à la fois de défense contre l’inconnu et d’appropriation de la nouveauté, qui, très souvent, nous inquiète et nous déstabilise, parce que justement c’est nouveau et inconnu. Dans ce connu que nous utilisons se trouvent des peurs, des incompréhensions, mais aussi souvent des idées qui ne sont pas les nôtres : des opinions qui circulent autour de nous, parmi les amis, les relations du club de sport, les réseaux sociaux ou les médias. Que faire alors ? Il est difficile de ne pas utiliser notre savoir antérieur pour bâtir un nouveau savoir, en produisant des préjugés négatifs et simplistes. Difficile aussi de suspendre son jugement, en attendant d’en savoir plus sur le nouveau camarade de classe, la nouvelle région, ou… le nouveau professeur. Je pense qu’il faut juste se méfier de nos premiers jugements, être prêt à les enrichir, les voir évoluer, voire les modifier entièrement. Bref, être ouvert et attentif, en cherchant à comprendre ce qui se cache derrière nos opinions simplistes et défavorables, et à se demander d’où elles viennent. C’est ainsi que nous arriverons peut-être à dépasser nos préjugés pour produire une pensée personnelle, tolérante et juste. 

Jean Montarnal,

professeur de Lettres

au lycée Uruguay-France

De toutes façons, ce prof, il m'aime pas"
La quarantième marche

Pour commencer définissons clairement ce que sont les stéréotypes. Il s’agit d’un ensemble de croyances individuelles relatives aux caractéristiques ou attributs d’un groupe. Le stéréotype est naturel, positif ou négatif, pas nécessairement faux et peut être personnel et/ou partagé.

 

Pour certaines personnes assez tristes, les personnes handicapées se résument à une place de parking en moins et à des ascenseurs pour flemmards. Mais j'imagine que la plupart des gens qui liront cet article n'auront pas la même vision grossière que ces gens-là.

 

Le préjugé principal sur les Invalides est le fait qu'ils sont sur-assistés par l'état. Et pourtant trouver un travail est déjà un challenge avec une insertion alarmante. C'est-à-dire un taux de chômage record en 2017 : près d'un demi-million de personnes handicapées inscrites à Pôle emploi (un chiffre record jusque-là jamais égalé) ainsi qu'un revenu médian de 2000 euros plus bas qu'une personne sans handicap.

 

Les Handicapés peuvent être qualifiés de flemmards alors qu'il y a encore une semaine plusieurs personnes handicapées ont mené des actions dans le Gers pour protester contre protester contre la loi ELAN, bloquant notamment un convoi de pièces de construction de la société Airbus. Pour information, la loi ELAN c'est qu’au lieu de 100% de logements neufs soient accessibles à des personnes handicapées, seuls 20% le soient.

 

Le handicap était pourtant une des priorités du quinquennat d'après Sophie Cluzel, la secrétaire d’état aux personnes handicapées. En bref la situation des Invalides reste encore à améliorer et les préjugés les concernant ne facilitent pas la chose.

 

J'ai voulu aborder le sujet du handicap car un membre de ma famille a été en fauteuil roulant depuis son enfance jusqu'à sa mort. J'ai pensé que le thème de ce numéro était parfait pour approcher le sujet. Il ne me reste que ses écrits et tableaux mais surtout mes nombreuses discussions avec lui. J'ai des souvenirs encore très fort de sa rage de vivre et de la manière dont les gens le regardaient. Non pas de manière moqueuse où hautaine mais plutôt d'une pitié gênée, les gens ne voyaient que le fauteuil, surtout les enfants. Adolescent il dérapait dans le parc de sa ville natale pour impressionner les filles, il en a tiré sa force et je suis fier d'être son fils.

​

Evenson Jeuland

La quarantième marche
À Bon Entendeur...

Pour que tu comprennes mieux cet article il faut que tu saches que mes parents sont sourds (en surdité profonde c’est à dire totalement sourds).

 

Sourd = muet


Certaines personnes sourdes savent parler, pour certains être sourd c’est être aussi muet mais si tu crois ça, apprends que c’est faux : si la personne est devenue sourde au cours de sa vie, elle conserve toujours sa capacité à parler. Ça te rappelle pas un compositeur très connu qui s’appelle Beethoven ? Il est devenu sourd mais pas muet. 

 

Les sourds ne peuvent pas passer le permis 


Les sourds peuvent conduire, ça peut t’étonner mais c’est bien le cas, ils passent le permis comme n’importe quel candidat lambda, bien sûr, il y a certaines situations où ça pose légèrement problème comme quand les autres automobilistes klaxonnent, souvent pour pas grand-chose... ou alors quand un camion de pompiers cherche à passer, il faut que le conducteur sourd le voie pour le laisser passer. Pour information : les aveugles aussi peuvent conduire… Ou pas.

 

Les autres sens des personnes sourdes sont décuplés


Alors c’est sûrement vrai pour certaines personnes mais va pas croire qu’une personne aveugle ou sourde va devenir Daredevil, ayant des parents sourds je peux te dire qu’aucun de leurs sens ne s’est décuplé, dommage pour la carrière de justicier... En tout cas c’est bien pratique pour écouter de la musique à fond chez soi avant d’aller en cours.

 

Il faut crier pour parler aux sourds


Pas du tout, à part te ridiculiser cela ne changera rien du tout. Malentendant et sourd ce n’est pas pareil, d’ailleurs petite anecdote: un jour j’accompagnais mon père au garage automobile et je commence avec la phrase habituelle : « bonjour mon père est sourd... ». Là le garagiste me répond « pas de problèmes » et il se met à lui parler anglais... j’étais pris entre fou rire et gêne extrême j’ai donc gardé mon sang-froid et expliqué au garagiste que sourd c’est sourd et pas autre chose, il était plutôt embarrassé sur le coup... 

 

« Mais du coup, toi tu parles forcément la langue des signes »


Et bien non, pas couramment. Est-ce un drame ? Les sourds (la majorité d’entre eux) pratiquent ce qu’on appelle la lecture labiale qui consiste simplement à lire sur les lèvres de son interlocuteur : il suffit juste d’articuler. Petit exemple si tu n’arrives pas à comprendre le principe : tu vois quand tu regardes un film mal doublé en VF qui était initialement en anglais et que tu lis sur les lèvres de l’acteur « thank you » (#TeamLV1Anglais) alors que tu entends « merci » c’est assez dérangeant... La personne sourde fait la même chose sauf qu’avec les années elle se perfectionne et maîtrise parfaitement la lecture labiale.

 

La langue des signes est universelle


Faux ! Pour commencer souligne bien que j’ai employé le mot « langue » et non « langage » car elle est reconnue depuis 2005 en France comme étant une langue, de plus, chaque pays dispose de sa propre langue des signes. C’est vrai que c’est plutôt bizarre même si beaucoup de mots se ressemblent entre ces différentes langues. 


Les sourds n’écoutent pas de musique 


Eh bien tu te trompes, les sourds peuvent en écouter, la musique ne se résume pas à faire des sons avec des instruments. Il y a toute une ambiance derrière, les paroles, la chorégraphie, le style, et les vibrations (un sourd ressent les vibrations d’une chanson, à condition d’avoir de bonnes basses) par exemple ma mère aime beaucoup Elvis Presley pourtant elle n’a jamais entendu sa voix. 

 

Voilà j’espère avoir rétabli les vérités concernant les sourds, en France il y a plus de 2 millions de sourds (surdité moyenne, sévère ou profonde) alors la prochaine fois que tu viens à discuter avec l’un d’entre eux, évite l’anglais. 

​

Wilhem

A bon entendeur
La vérité sur l’autisme

De nos jours l’autisme est vu comme un retard mental, les personnes atteintes d’autisme sont généralement vues comme stupides et/ou bizarres.

Tout d’abord mettons les choses au clair : l’autisme et le retard mental sont deux diagnostics complètements différents, ils peuvent bien évidemment être compatibles mais ça on l’approfondira par la suite. Dans l’autisme il y a plusieurs branches que je qualifierai de « forme » d’autisme qui, pour chaque individu aura un degré différent.

Les trois grands symptômes principaux décrivant le plus souvent le T.S.A (Trouble du Spectre Autistique) sont : Les troubles de la communication, les troubles des interactions sociales, et le caractère restreint répétitif et stéréotypé des comportements.

Il existe deux types d’autisme qui ont des degrés différents qui sont propres à chaque individu atteint par ces syndromes :

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Le syndrome d’Asperger

Les principales caractéristiques d’une personne atteinte de ce syndrome incluent un manque de socialisation, un manque de communication non verbale, et une maladresse évidente. Les personnes atteintes par ce syndrome présentent un quotient intellectuel supérieur à la norme.

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Le syndrome de Kanner

Les personnes atteintes du syndrome de Kanner présentent des troubles envahissants du développement caractérisés par la présence d’un développement anormal ou déficient qui se manifeste avant l’âge de trois ans et une perturbation caractéristique du fonctionnement dans chacun des trois domaines suivants : interactions sociales, communication, comportement au caractère restreint stéréotypé et répétitif. Les personnes atteintes par ce syndrome peuvent présenter un retard mental.

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Ces deux types d’autisme sont opposés car du côté du syndrome d’Asperger les personnes atteintes présentent un quotient intellectuel supérieur à la norme tandis que du côté du syndrome de Kanner les personnes atteintes présentent souvent un retard mental ou bien un quotient intellectuel dans la norme. Cette opposition confirme toutefois un stéréotype car certains autistes présentent un retard mental mais dans d’autres cas c’est bien le contraire car des individus présentent un quotient intellectuel supérieur à la norme ! Ce genre de stéréotype porte préjudice aux personnes concernées car elles sont associées à des caractéristiques qui ne leurs sont pas propre, ce qui entraine donc des comportements inappropriés de la part des personnes qui exercent ces stéréotypes.

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Non, un autiste n’est pas une personne bizarre et stupide mais juste un être humain avec certaines difficultés. Arrêtons simplement ces stéréotypes qui peuvent être dévastateurs et commençons à regarder les autistes d’un œil nouveau.

Eden Da Costa

la vérité sur l'autisme
Ces gens trop sérieux

Pour vous la vie des gens trop sérieux c’est se lever le matin, s’habiller, prendre son petit déjeuner, petit déjeuner composé d’une pomme et d’un yaourt nature avec de la confiture d’abricot, puis partir au lycée en lisant un livre mais pas n’importe quel livre, non, les gens trop sérieux ne peuvent pas lire Divergentes ou Hunger games ou bien même Harry Potter comme tout le monde. Non, les gens trop sérieux, eux, lisent Germinal d’Emile Zola ou Le Horla de Guy De Maupassant ou bien même Les Misérables de Victor Hugo puis suivent les cours toutes la journée en étant intéressés par ce cours d’allemand sur le Perfekt (équivalent du passé composé en français) sur lequel toi tu n’arrives pas à trouver d’intérêt alors que eux oui. Le midi ils mangent équilibré, c’est à dire des courgettes avec un fruit  alors que toi tu manges les frites proposées en boycottant les courgettes. Puis ils rentrent chez eux, et regardent un documentaire sur le point d’exclamation (il existe réellement sur Netflix sous la série de documentaires En bref, d’ailleurs il est assez intéressant.) Puis ils vont se coucher vers 21h et s’endorment. Mais méfiez-vous des apparences ! Parce que ces personnes qui paraissent trop sérieuses au lycée, en vrai, le matin ils ne mangent pas forcement qu’une pomme, non eux aussi ils aiment bien manger un bon pain au chocolat bien gras. Et puis eux aussi ils aiment bien lire Hunger games ou Another story of bad boy (aparté, très bon livre). Mais ces livres là ils les lisent le dimanche dans leur lit avec un bon thé. Et eux aussi ils trouvent ce cours sur le perfekt ennuyeux mais ils font semblent de s’y intéresser. Et le midi, ils les mangent les frites, bah oui eux aussi ils aiment ça. Parce qu’eux aussi les gens trop sérieux aiment bien aller au Mcdo le vendredi soir pour se réconforter d’une semaine pourrie qu’ils viennent de passer. Et quand ils rentrent chez eux ils ne regardent pas forcément des documentaires, non eux aussi ils aiment bien regarder des vidéos de chats rigolos parce que ça détend de la journée difficile qu’ils viennent de passer. Bah oui, ils sont comme nous. Juste qu’au lycée ils sont un peu plus sérieux que nous mais ça ne  les empêche pas de rigoler et de s’amuser que ce soit au lycée ou en dehors.

 

Emilie

Ces gens trop sérieux
Les règles de l'établissement (version 2018)

Quand on entre au prestigieux Lycée Uruguay France (de renommée mondiale), il va sans dire que quelques règles sont à respecter, afin de contribuer au bien-être de tous ses chers petits camarades lycéens. Tout d'abord, nous tenons à vous rappeler que le stationnement statique de couples devant les portes des salles de cours est strictement interdit. Ne le faites pas. Jamais. Never. En plus d'être passablement agaçant, vos amours (fort souvent accompagnées de mots doux de l'ordre de « je te kiffe trop mon lapin en sucre » ou encore « wesh t'es trop bonne ma pomme d'amour ») ne nous intéressent que très modérément. Autre chose, l'équipe de rédaction et moi-même nous sommes accordés à dire que non, cela ne sert à rien de pousser absolument tout le monde pour rentrer le premier dans le bus. Vous rentrerez chez vous de toute manière, que vous poussiez ce pauvre petit seconde (qui n'a rien fait à personne) ou pas. Pour conclure, ceci est un avis aux amateurs de chant et de danse : nous ne sommes pas aux Etats-Unis (d'Amérique, hein, pas ceux de Bousiers-sur-Mouise), par conséquent, ne tentez pas un revival de High school musical. Déjà, parce que vous risquez de déranger les gens de la cantine si vous vous mettez à danser sur les tables en piétinant tous en rythme leur belle assiette de saucisse-purée, et aussi parce que fichtre, Zac Efron est un acteur très médiocre. Ceci était un communiqué du C.L.F.T.M. (comité lycéen fatigué et très mécontent.)

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Bisous, Adam Lancelot.

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Les règles de l'établissement (version 2018)

Quand on entre au prestigieux Lycée Uruguay France (de renommée mondiale), il va sans dire que quelques règles sont à respecter, afin de contribuer au bien-être de tous ses chers petits camarades lycéens. Tout d'abord, nous tenons à vous rappeler que le stationnement statique de couples devant les portes des salles de cours est strictement interdit. Ne le faites pas. Jamais. Never. En plus d'être passablement agaçant, vos amours (fort souvent accompagnées de mots doux de l'ordre de « je te kiffe trop mon lapin en sucre » ou encore « wesh t'es trop bonne ma pomme d'amour ») ne nous intéressent que très modérément. Autre chose, l'équipe de rédaction et moi-même nous sommes accordés à dire que non, cela ne sert à rien de pousser absolument tout le monde pour rentrer le premier dans le bus. Vous rentrerez chez vous de toute manière, que vous poussiez ce pauvre petit seconde (qui n'a rien fait à personne) ou pas. Pour conclure, ceci est un avis aux amateurs de chant et de danse : nous ne sommes pas aux Etats-Unis (d'Amérique, hein, pas ceux de Bousiers-sur-Mouise), par conséquent, ne tentez pas un revival de High school musical. Déjà, parce que vous risquez de déranger les gens de la cantine si vous vous mettez à danser sur les tables en piétinant tous en rythme leur belle assiette de saucisse-purée, et aussi parce que fichtre, Zac Efron est un acteur très médiocre. Ceci était un communiqué du C.L.F.T.M. (comité lycéen fatigué et très mécontent.)

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Bisous, Adam Lancelot.

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Les règles de l'établissement (version 2018)
Time Paradox

Certains sont drôles. Bref, les clichés sur les STMG on va dire que c'est : une intelligence réduite par rapport aux autres filières, une discrimination stipulant que leurs cours et/ou épreuves scolaires sont plus simples, un vocabulaire beaucoup moins riche, une constante relation de vassal vis à vis des filières générales voire même de toutes les filières.

Pour le commun des mortels les STMG sont idiots, fainéants, etc... Sauf que les STMG ne sont pas des incapables. Au contraire certains d'entre nous ont délibérément choisi cette filière, d'autres ne sont que des anges déchus que le conseil de classe a cru bon de cacher aux élus, qui, rappelons-le, vivaient en parfaite harmonie avec ceux rejetés lors de la 2nde, corrompus par l'Administration, régnant sur leur camarades et les méprisant. Cette année c'est la dernière fournée de S, STMG, L, etc. Et ceci nous fait poser une question : quand les filières générales et technologiques tomberont, dans un an, qui seront les incapables, les bannis ou tout autre surnom horripilant que l'homme a créé ? C'est une grande victoire pour les STMG, le début d'une nouvelle ère, les "générales" ne pourront plus se cacher derrière leur soi-disantes "supériorité», C'est une révolution, la révolution que nous attendions, tapi, dans leur ombre. Des millions d'années d'évolution pour qu'enfin nous soyons libérés de notre joug de préjugés. La guerre du Savoir s’achève, pendant des années nous nous instruisions en secret, pendant qu'ils ne faisaient que nous mépriser en pensant que nous disparaîtrions. Mais maintenant nous sommes de retour. Gloire à nous, Gloire à la STMG.

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Hugo Dallier

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Time Paradox
Top 5 
Des stéréotypes sur
la K-Pop !

La K-Pop qui signifie Korean pop est un genre musical qui vient de Corée du Sud. Cette musique a pour particularité d’être chantée en coréen, d’avoir des clips très colorés, très originaux et des chorégraphies très impressionnantes. Il existe beaucoup de personnes qui pensent que tous les K-Popeurs sont pareils sous tous les angles. Ici je vais vous parler des choses les plus communes que pensent les non-K-Popeurs sur nous et sur la K-Pop.

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1. « Ils sont bizarres »

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C’est l’un des stéréotypes que les non-K-Popeurs ressortent le plus souvent, car pour eux écouter de la musique d’une autre langue que l’anglais ou le français est « bizarre ».

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2. « C’est toujours la même chose »

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La plupart des gens pensent que la K-Pop est un style musical. Non ! Déjà la K-Pop c’est juste une abréviation, il existe de la pop mais aussi des balades, du rock, du rap et même de l’électro. Il y en a pour tous les goûts, on ne peut pas dire que c’est toujours la même chose.

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3. On aime forcement les animés

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Tous les K-Popeurs ne regardent pas forcement des animés. Personnellement je n’en regarde pas mais je connais des amis qui en regardent et qui ne sont pas forcément K-Popeurs.

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4. On sait parler coréen

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C’est un des stéréotypes les plus tenaces sur nous. Personnellement je ne sais pas du tout parler coréen. Il y a des paroles que je connais mais sinon rien de fou ! C’est comme pour les chansons en anglais, si tu en écoutes tu ne vas pas parler couramment anglais. Donc si quelqu’un est fan de K-Pop, il ne saura pas forcement parler coréen.

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« C’est tous des chinois »

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C’est un petit peu raciste ! La Chine ne se trouve pas en Corée et la Corée pas en Chine. Pour les K-Popeurs les « idols » sont tous différents car nous sommes habitués à en voir. Chaque « idol » a sa particularité, l’un a les yeux violets, une autre a les cheveux jaunes. C’est comme si vous montriez à des coréens plein des photos d’européens :  il ne pourrons pas déterminer de quels pays ils proviennent. Allez, on vous pardonne sur ça, maintenant vous le savez.

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Bonus Les garçons ressemblent à des filles !

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Je ne trouve pas que les garçons ressemblent à des filles dans la K-Pop, mais après il y a énormément d’« idols » qui font de la chirurgie esthétique pour être le plus parfait possible et rentrer dans les critères de beauté coréens. En plus, dans les clips ils sont la plupart du temps maquillés.

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Voilà ce Top 5 sur la K-pop est terminé. J’espère qu’il vous a plu, moi ça m’a fait très plaisir de l’écrire. Je trouve la plupart des clichés débiles mais des gens pensent vraiment cela de nous. C’est dommage. Si vous êtes fan de Kpop comme moi manifestez-vous et faites partager ce genre de musique à vos proches car je trouve la Kpop trop sous-cotée.

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Aïsosa

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Les Stéréotypes sur la K-Pop
Tellement Rock

Aujourd’hui et absolument pas en exclusivité, moi fille lambda fan de rock/metal je vais lever le voile sur les stéréotypes que beaucoup de personnes connaissent sur les rockeurs.

 

1. PLUS C’EST BRUYANT ET VIOLENT PLUS C’EST ROCK

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« Nan mais attend, le rock c’est hyper bruyant comme musique et ils font que de crier tout le temps » Eh oh stop ! Tous les chanteurs de rock ne font pas que hurler, certes certains chanteurs hurlent au point de cracher leurs entrailles mais ce n’est pas le cas de tous les groupes. On a souvent tendance à faire l’amalgame entre tous les styles de rock mais écoutez par exemple Dream On d’Aerosmith et ensuite Atlas, Rise! de Metallica vous vous rendrez compte dès les premières minutes que bien que ces deux musiques soient rock Dream On est nettement moins bruyante et violent que Atlas, Rise!.

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2. TOUS SATANISTES

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C’est bien connu quand on écoute du rock, Satan nous rend visite, nous fais signer un petit contrat ma foi plutôt sympathique et hop on devient tous satanistes. Si ça ce n’est pas génial ! Bon okay, pour être plus sérieuse j’ai jamais eu de rendez-vous avec Satan (à ce que je sache), je n’ai jamais eu de contrat, et pour finir je ne suis pas sataniste. Tout ceci n’est qu’un vulgaire stéréotype tiré de groupe de Black Métal qui jouent là-dessus ou qui sont vraiment satanistes. Cependant ceci est un groupe de metalleux bien spécifique. L’ensemble des rockeurs ne sont pas satanistes.

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3. VIVE LES CHAINES ET LES CLOUS

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Il existe de nombreux clichés sur le style vestimentaire des rockeurs : on s’habille tous tout en noir, avec des grosses chaussures style Dr Martens (placement de produit) et bien évidemment on met des chaines et des clous partout. Voici la vérité : on peut mettre de la couleur, des baskets et même des sandales et non on ne va pas acheter nos accessoires à Gédimat.

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4. PROPRETE À REVOIR

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Sales, nous sales ? Alors déjà je prends des douches et je me lave donc je ne te permets pas. J’admets que lors des festivals le manque de propreté peut se faire ressentir mais ce n’est absolument pas lié au style de musique. Et effectivement certains groupes peuvent finir dégoulinant en sueur en même temps s’agiter sur scène ça doit donner chaud mais pensez-vous vraiment que Angus Young et moins propre que Justin Bieber ? Hmm… à mon avis je ne pense pas.

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5. VIOLENCE À OUTRANCE

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Les morales bien-pensantes ont souvent tendance à nous prendre pour une bande de sauvages violents. Je tiens donc à repriser que on peut très bien écouter du rock et pourtant avoir autant d’agressivité qu’un Bisounours. Le style de musique que l’on écoute ne définit pas qui on est, on peut très bien écouter de la musique classique et pourtant être le prochain Jack l’Eventreur.

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Juste Lily

Tellement Rock
Les Préjugés sur
les Français

1 Les Françaises ne se rasent pas

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Ce cliché proviendrait de la Seconde Guerre Mondiale - sérieusement. Comme si les femmes Françaises n’avaient que ça à faire que de se raser entre les enfants dont il faut s’occuper, les récoltes à ramasser à la place des hommes et sans les animaux pour s’aider et les armes à fabriquer en usine. C’est vrai que dans ces périodes on ne pense qu’à la tenue qu’on mettra le lendemain si le vernis sera accordé à cette dernière et si notre pilosité n’est pas trop voyante.

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2. Les Français sont des mangeurs de grenouilles

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Nos voisins British nous ont donné le mignon petit surnom de « Froggies », (notez le sarcasme) et les allemands « FroggenFresser » (bouffeurs de grenouilles). Comme si les français mangeaient sans arrêt des grenouilles. Je ne sais pas vous mais pour ma part je n’ai jamais mangé de grenouille et chose incroyable je suis quand même Française. Pour information les grenouilles sont aussi consommées en Indonésie, en Chine, en Croatie ou bien en Grèce, oui ce n’est pas uniquement une spécialité culinaire Française.

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3. Les Françaises sont élégantes de nature

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Je ne sais pas vous mais ce cliché-là ne me dérange pas particulièrement même s’ils ne nous ont pas vu au réveil le matin à 6h30 avant d’aller travailler ou le dimanche lorsque tu veux que ton week-end ne se termine pas et que tu ne quittes pas ton pyjama et ton canapé à flemmarder devant Netflix.

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4. Les Français sont galants et romantiques

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Malheureusement et comme dans tout pays, la France n’est pas rempli d’hommes qui t’ouvrent la porte de voiture, qui t’aide à ramasser tes livres lorsque tu le percutes dans la rue et que tous tes livres tombent par terre (parce que oui tout le monde se balade dans la rue avec une pile de livre dans les bras)

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5. Le béret, la baguette, la marinière et le vin

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Le plus grand cliché qu’ont les étrangers de nous doit bien être celui. Ils nous imaginent dans une petite terrasse parisienne tout près de la tour Eiffel en train de boire un verre de vin, une baguette sur la table à nos côtés, portant une marinière et un béret sur la tête. Les étrangers qui pensent ça ne doivent pas venir à Paris souvent.

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Justine Desmoulin

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Les Préjugés sur les francais
Bonjour !

13 Bis

Bonjour !

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Même pour Ken Le Survivant, le lycée c'est difficile !        M.K.

06 Juin 2018

L'Edito

Bienvenue à vous, nouveaux  lycéens ! Et salut à tous les anciens.  L’école est un sujet auquel nous sommes confrontés depuis notre plus tendre enfance. En effet, nous fûmes rapidement arrachés à nos rêves immatures pour apprendre le contact social et l’art de compter. On nous a rapidement dit qu’il fallait bien travailler pour avoir un bon métier, et maintenant que vous venez d’avoir vos brevets (félicitations), on vous dit que le gros examen de fin de cycle, je crois que cela s’appelle le BAC, sera décisif dans le choix de vos universités, de vos écoles, etc.

             

Mais, quitte à passer trois ans à se faire manipuler par les hautes sphères  du lycée et par les enseignants, autant se faire manipuler dans la joie et la bonne humeur plutôt que dans la peur et le mépris.  Tout d’abord, on prend confiance en soi et on ne regarde pas dans l’assiette du voisin en se disant : « beeeuuuuh, il est meilleur que moi, je suis nul. J’ai gâché ma vie ! ». 

 

L’école, c’est ce qu’est la drogue à Baudelaire, une espèce de guide qui vous oriente vers une des voies qui vous plaisent. Mais en aucun cas l’école  ne reflète la personne que vous êtes.

Oui, bien que l’Homme accepte les petites cases, il est unique en son genre.  Et bien que nous acceptons de nous faire manipuler, parce que bordel de sapristi, que se passerait il si plus personne n’était là pour gouverner le pays, tous ensemble nous pouvons  marcher vers un avenir meilleur, vers  une société idéale au sein de laquelle l’humain se gouvernerait individuellement. L’amour et le partage seront nos principales valeurs, et nous pourrons grâce au pouvoir de la pensée et des sentiments humains, guérir le monde de ses maux et… Ah non, c’est juste niais et irréalisable.

Enfin, tout cela pour en arriver au fait que notre équipe de choc vous a concocté un petit guide de tourisme qui vous permettra de repérer les endroits incontournables du lycée, à commencer par le CDI,  et les lieux qui sont aussi agréables que l’image d’un cake aux chenilles et aux asticots, saupoudré des vieux chewing-gums collés sous les tables du lycée. 

 

Et nous n’avons certainement pas oublié le guide du parfait pédagogue, les activités insolites à ne pas manquer, comme le journal du lycée, et les petites questions du genre comment frauder à la cantine, comment signer les mots destinés à vos parents, ou encore comment sécher les cours de sport ? Il est possible que les trois derniers aient été inventés. Mais je divague.

 

Enfin, toute l’équipe tient à souhaiter une excellente rentrée scolaire à vous tous, ainsi qu’une agréable lecture de cette première édition de l’année 2018-2019 !

 

La rédactrice en chef, Suzie

L'Edito

06 Juin 2018

L'Edito

Bienvenue à vous, nouveaux  lycéens ! Et salut à tous les anciens.  L’école est un sujet auquel nous sommes confrontés depuis notre plus tendre enfance. En effet, nous fûmes rapidement arrachés à nos rêves immatures pour apprendre le contact social et l’art de compter. On nous a rapidement dit qu’il fallait bien travailler pour avoir un bon métier, et maintenant que vous venez d’avoir vos brevets (félicitations), on vous dit que le gros examen de fin de cycle, je crois que cela s’appelle le BAC, sera décisif dans le choix de vos universités, de vos écoles, etc.

             

Mais, quitte à passer trois ans à se faire manipuler par les hautes sphères  du lycée et par les enseignants, autant se faire manipuler dans la joie et la bonne humeur plutôt que dans la peur et le mépris.  Tout d’abord, on prend confiance en soi et on ne regarde pas dans l’assiette du voisin en se disant : « beeeuuuuh, il est meilleur que moi, je suis nul. J’ai gâché ma vie ! ». 

 

L’école, c’est ce qu’est la drogue à Baudelaire, une espèce de guide qui vous oriente vers une des voies qui vous plaisent. Mais en aucun cas l’école  ne reflète la personne que vous êtes.

Oui, bien que l’Homme accepte les petites cases, il est unique en son genre.  Et bien que nous acceptons de nous faire manipuler, parce que bordel de sapristi, que se passerait il si plus personne n’était là pour gouverner le pays, tous ensemble nous pouvons  marcher vers un avenir meilleur, vers  une société idéale au sein de laquelle l’humain se gouvernerait individuellement. L’amour et le partage seront nos principales valeurs, et nous pourrons grâce au pouvoir de la pensée et des sentiments humains, guérir le monde de ses maux et… Ah non, c’est juste niais et irréalisable.

Enfin, tout cela pour en arriver au fait que notre équipe de choc vous a concocté un petit guide de tourisme qui vous permettra de repérer les endroits incontournables du lycée, à commencer par le CDI,  et les lieux qui sont aussi agréables que l’image d’un cake aux chenilles et aux asticots, saupoudré des vieux chewing-gums collés sous les tables du lycée. 

 

Et nous n’avons certainement pas oublié le guide du parfait pédagogue, les activités insolites à ne pas manquer, comme le journal du lycée, et les petites questions du genre comment frauder à la cantine, comment signer les mots destinés à vos parents, ou encore comment sécher les cours de sport ? Il est possible que les trois derniers aient été inventés. Mais je divague.

 

Enfin, toute l’équipe tient à souhaiter une excellente rentrée scolaire à vous tous, ainsi qu’une agréable lecture de cette première édition de l’année 2018-2019 !

 

La rédactrice en chef, Suzie

Tour du Lycée

Bienvenue dans votre lycée !

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Normal si vous êtes encore dépaysés; ici tout est grand : la cour, le self, les bâtiments et les salles avec plein de lettres et de chiffres à la suite… Pour un nouveau c’est sûr, tout est grand (sauf les salles de SES…).

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Voici mes conseils et tuyaux :

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Premièrement évitez les toilettes des garçons qui se trouvent près de l’infirmerie car les portes ont été complètement détruites par des abrutis (pour rappel, un échec à un contrôle ou une rupture amoureuse n’est pas un motif valable pour détruire les toilettes, allez plutôt vous inscrire à l’Association Sportive du lycée pour vous défouler après les cours).

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Deuxièmement, faites attention au bâtiment E, il est redoutable (c'est un peu la maison Winchester mais version lycée UF.), il y a 3 sorties mais seulement une est utilisable, un jour j'ai eu le malheur de sortir de façon totalement innocente par l'une des deux sorties interdites (il n’y a aucune façon de savoir qu'elles le sont) et un professeur d'Histoire m'a interpellé tel le GIGN alors que je m'apprêtai à rejoindre le self. Conclusion : même si vous êtes pressés, prenez les sorties que vous connaissez sinon c'est à vos risques et périls... Autre point la cafétéria, je ne sais pas qui a eu l'idée d'appeler ça de cette façon mais c'est juste l'endroit à côté de la vie scolaire où se trouvent des tables et des chaises... Néanmoins, ça sert beaucoup avant un contrôle si vous avez une heure de trou pour vous rafraîchir la mémoire (mais du coup l'endroit où il y a les machines à café on l'appelle comment ? Vous avez trois ans pour le découvrir...). J'aimerais finir en vous parlant de mon endroit préféré, l'Espace Artigas, pour un seconde à l'emploi du temps souvent moins chargé que ceux des premières et terminales c'est l'endroit parfait: ordinateurs, tables, canapés, baby-foot, imprimante ou jeux de société, que ce soit pour rendre un devoir ou pour y rester avec ses amis entre deux heures de cours, c'est le lieu idéal.

Wilhem

Tour du lycée
Détours du lycée

En ce début d’année que vous soyez dans le lycée depuis quelques semaines ou quelques années, ces astuces et conseils vous seront pratiques pour découvrir le milieu hostile qu’est le lycée.

 

Le lycée est grand c’est certain, le temps du collège est fini où il suffisait d’un seul bâtiment pour tous les cours. Une dizaines de bâtiments sont présents pour 1600 élèves. Alors une fois parmi cette foule, il faut les parcourir ces bâtiments. On peut parfois perdre ses repères dans un si grand endroit et saviez-vous que le bâtiment le plus au sud (K) peut être relié jusqu’au bâtiment le plus au nord (J) ? Il suffit d’ouvrir les yeux. A noter : peut s’avérer pratique par temps de forte pluie pour… oh mon dieu ne pas mouiller ses vêtements !

 

Comme vous le savez déjà le lycée comporte 1600 élèves et cela peut être vite étouffant pendant les pauses. Pourquoi ne pas se rendre au stade pour faire un basket, peu de monde va au stade aux récréations ou le midi. Un endroit calme et à l’ombre pour profiter avec ses amis, quoi de mieux !

 

En parlant de sport je suis moi-même à l’UNSS du lycée. C’est l’association sportive du lycée, parfait pour décompresser après les cours. De nombreux sports sont proposés et on s’y sent vite très bien. C’est aussi un très bon moyen de faire de nouvelles connaissances de tout âge, avec tous une passion commune : le sport.

 

Le midi ce sont près de 1200 élèves qui sont demi-pensionnaires, malgré trois services répartis sur 3h cela fait beaucoup de monde. Ne vous pressez pas à la première entrée, il existe plusieurs passages pour limiter la population. La deuxième entrée se situe derrière la cantine près du stade, il suffit de remonter dans le bâtiment E puis de prendre les escaliers qui descendent (précision importante). Moins de monde et d’attente, comme quoi prendre son temps ça vaut le détour.

 

Pour terminer, profitez de votre lycée, ce sont de belles années qui s’offrent à vous, de beaux moments entre amis. Investissez-vous aussi à l’UNSS, au journal du lycée, au CVL, vous n’avez qu’un lycée prenez en soin et profitez !

Hugo S.

Détours du lycée
Détours du lycée

En ce début d’année que vous soyez dans le lycée depuis quelques semaines ou quelques années, ces astuces et conseils vous seront pratiques pour découvrir le milieu hostile qu’est le lycée.

 

Le lycée est grand c’est certain, le temps du collège est fini où il suffisait d’un seul bâtiment pour tous les cours. Une dizaines de bâtiments sont présents pour 1600 élèves. Alors une fois parmi cette foule, il faut les parcourir ces bâtiments. On peut parfois perdre ses repères dans un si grand endroit et saviez-vous que le bâtiment le plus au sud (K) peut être relié jusqu’au bâtiment le plus au nord (J) ? Il suffit d’ouvrir les yeux. A noter : peut s’avérer pratique par temps de forte pluie pour… oh mon dieu ne pas mouiller ses vêtements !

 

Comme vous le savez déjà le lycée comporte 1600 élèves et cela peut être vite étouffant pendant les pauses. Pourquoi ne pas se rendre au stade pour faire un basket, peu de monde va au stade aux récréations ou le midi. Un endroit calme et à l’ombre pour profiter avec ses amis, quoi de mieux !

 

En parlant de sport je suis moi-même à l’UNSS du lycée. C’est l’association sportive du lycée, parfait pour décompresser après les cours. De nombreux sports sont proposés et on s’y sent vite très bien. C’est aussi un très bon moyen de faire de nouvelles connaissances de tout âge, avec tous une passion commune : le sport.

 

Le midi ce sont près de 1200 élèves qui sont demi-pensionnaires, malgré trois services répartis sur 3h cela fait beaucoup de monde. Ne vous pressez pas à la première entrée, il existe plusieurs passages pour limiter la population. La deuxième entrée se situe derrière la cantine près du stade, il suffit de remonter dans le bâtiment E puis de prendre les escaliers qui descendent (précision importante). Moins de monde et d’attente, comme quoi prendre son temps ça vaut le détour.

 

Pour terminer, profitez de votre lycée, ce sont de belles années qui s’offrent à vous, de beaux moments entre amis. Investissez-vous aussi à l’UNSS, au journal du lycée, au CVL, vous n’avez qu’un lycée prenez en soin et profitez !

Hugo S.

« Si tu devais conseiller un professeur à un nouvel élève, ce serait qui ? »

Mme Fauquet. Ses cours ne ressemblent à aucun autre, elle est dynamique et très impliquée : elle va aller facilement vers les élèves timides. Comme Mme Pintrand en fait !

Célia

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Mmes Abad et Henry, car elles enseignent bien, elles encadrent super bien et même niveau discipline c’est carré !

Saada

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Mme Ansel, parce que ça fait trois ans que je l’ai, parce qu’en chimie c’est la meilleure. Elle nous donne toutes les bonnes astuces.

Elise

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M. Bernardon, parce que quand on a fini le programme, il nous laisse faire ce qu’on veut, il est à l’écoute des élèves. Quand il sent que ça va pas, il prend une chaise, s’assoit à côté de nous et il nous aide.

Morgane

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M. Jannel. Je déteste les maths et je me suis pas trop emmerdée l’année dernière.

Suzie

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M. Pont-Ribeau, parce qu’il est sympa !

Will-Evan

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M. Williaume, pour les biotechnologies.

Lucas

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Mme Guérin, c’est une prof de maths très pédagogue, elle explique bien, elle est très à l’aise avec les élèves.

Inès

​

Mme Regnier. Elle est souriant, joyeuse et elle aime ce qu’elle fait. Elle aime les élèves. » 

Virgile

​

M. Mommeja, c’est un très bon prof d’histoire qui est à l’écoute, et ça se voit qu’il aime ce qu’il fait. Il explique en détails les cours.

Lucie

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M. Barriaux, pour son sérieux, son implication, sa bienveillance… voilà, c’est déjà bien.    

Eva

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M. Montarnal, parce que je l’aime bien !

Evenson

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Nos 3 journalistes vous conseillent :

 

Mme Boitte. Elle s’investie beaucoup auprès de ses élèves et elle est jeune. On apprend en s’amusant.

Wilhem

 

M. Khider, parce qu’il est jeune et ça fait du bien. J’aime beaucoup ses cours.

Hugo S.

 

Mme Feyel. Parce que... je sais pas !

M.K.

Si tu devais conseiller un professeur à un nouvel élève...
& Au revoir

13

& Au Revoir

06 Juin 2018

L'Edito

Et voilà, j’arrive au terme de ma carrière : atteinte par la limite d’âge, je vais quitter mes fonctions.
Au revoir le lycée Uruguay et ses antécédents glorieux. Me resteront des images.

           Ce qui me manquera le plus : les élèves. Quel beau métier professeur ! Faire découvrir aux lycéens la beauté des Mathématiques ! S’extirper du réel, entrer dans le monde idéal et complexe des axiomes et des théorèmes ! Atteindre le nirvana devant la formule eiπ + 1 = 0 ! Et surtout, le plus grand plaisir d’un enseignant : ce moment de grâce où un élève dit « Madame, j’ai compris ».

Ce qui me manquera moins : d’avoir à répéter « taisez-vous », « tenez-vous bien », « au travail » …

A tous les élèves du lycée, ceux que je connais et ceux que je ne connais pas, je vous souhaite « bon vent ». Devenez quelqu’un de bien. Always look on the bright side of life...

​

​

​

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​

 

Catherine Henry

​

 

« Si je suis heureux, alors je fais des Mathématiques pour le rester.          

Si je suis malheureux, alors je fais des Mathématiques pour devenir heureux. »

- Alfred Renyi

 

 

​

L'Edito 13
Au revoir & Merci

Je pense que toute ma vie je me souviendrai de ce jour-ci, la façon dont j'étais habillée, comment j'étais coiffée, la réaction que j'ai eu quand j'ai découvert que j'étais dans la classe de mes meilleures amies du collège, oui le jour de la pré-rentrée de seconde, le jour où j'ai découvert ces lieux pour la première fois, l'endroit où j'allais passer la plupart de mes heures pendants 3ans (enfin j'espère qu'il n'y aura que 3 ans et pas 4). La seconde a été l'année qui m'a le plus permis d'évoluer et apprendre à me connaître. J'ai découvert que j'aimais beaucoup lire grâce au cdi car avant ça j'avais toujours refusé d'ouvrir ces fichus bouquin (ahh maintenant je parle même comme une petite vieille), j'ai découvert la vraie chimie (pas l'électricité - petite pensée pour mon binôme, je te regretterai) et j'ai fait de merveilleuses rencontres que je ne citerai pas mais qui se reconnaîtront. En réalité ma seconde n'a pas été une année comme toutes les années des autres nouveaux lycéens (ou la plupart...) car je me suis concentrée sur mon travail j'ai même eu les félicitations pour la première fois de ma vie car oui au collège j'étais pas le genre de personne qui avait les félicitations.... vraiment pas. Mais cette année a été mon année de découvertes et d'une certaine réussite. A la fin de l'année j'ai eu les résultats de mes vœux pour le choix de ma filière. Bingo j'étais prise en S ! Vive les maths ou plutôt la physique-chimie pour moi ! Et là je vous invite à lire l'article de Lucie pour comprendre la phrase suivante ; bienvenue en enfer Elise ! Malgré les gros doutes, les grosses galères en cours, mon année de 1ère a été une bonne année et surtout c'est durant cette année que j'ai intégré le poste officielle de journalistes à l'Urú. Et je suis très triste de le quitter, mais heureuse d'y avoir participé. Ce journal m'a permis de découvrir de supers personnes avec qui j'ai appris à travailler, mais je dirais surtout qu'il m'a poussée à apprendre à faire attention à mes tournures de phrases et à mon orthographe. Qui n'est pas excellent mais j'ai fait des progrès. Je pense que durant mon année de première j'ai pris la plus grosse décision que j'avais eu à faire, un gros tournant qui allait changer ma vie de lycéenne banale de terminale. J'ai décidé de déposer une demande pour intégrer l'internat. La réponse fut donnée milieu juillet et au moment où j'ai reçu une réponse positive je me suis demandé si ce n'était pas une très grosse erreur. Et maintenant au moment où je tape ces quelques mots sur mon téléphone portable je me dis heureusement que j'ai pris cette décision car je n'aurais pas vécu ce que je vis actuellement, tous les moments de joie que les personnes avec qui vous vivez peuvent vous apporter, des pleurs, des hontes, des personnes qui deviennent plus que des amis. L'internat nous permet aussi de nous rendre compte que le cadre scolaire (CPE, surveillants, professeurs) n’est pas là pour nous embêter mais pour nous faire avancer. Ce sont même des personnes normales avec qui on finit par sympathiser (bon c'est pas nos potes non plus...) et qui sont généralement toujours partants pour nous suivre dans nos projets scolaires (je pense tout particulièrement à nos 2 professeurs documentalistes, merci de m'avoir permis de réaliser tant de choses.) Durant ces 3 ans passés au sein de cet établissement j'ai grandi, découvert des matières que j'ai aimées à ma plus grande stupeur (comme la philosophie), acquiert des connaissances et compétences mais surtout j'ai rencontré des personnes qui m'ont chacune apporté quelque chose (amis, colocataires, surveillants, professeurs). Merci à tous les professeurs que j'ai eus durant ces 3 années, qui m'ont chacun apporté et appris, supporté mes bavardages aussi ! Alors avec beaucoup de tristesse mais aussi beaucoup de bonheur je dis au revoir à ce lycée, au final ma deuxième maison.

​

Je m'envole avec de supers souvenirs en tête.

Merci de m'avoir tant apporté.

Elise

Au revoir & Merci
La filière Scientifique…
 Il faut qu'on en parle

Pour tous ceux qui comptent rentrer en S l'année prochaine, laissez –moi vous raconter tout ce qui vous attend au fil de ces deux interminables années. Tout d'abord en début première, vous vous direz sûrement que vu vos bonnes moyennes scientifiques en seconde, vous pouvez vous reposer sur vos lauriers… Alors, pour avoir testé personnellement, évitez cette méthode car vous aurez vite de mauvaises surprises. Il est vrai que, en première, nous sommes plus concentrés sur les TPE et le bac de français. Mais ce n'est rien comparé à ce qui vous attend en fin d'année de terminale. Vous aurez le Baccalauréat… le vrai. Des épreuves écrites de 8 matières sur une semaine en comptant la spécialité (hors ISN ou vous aurez dans ce cas un projet semblable à un deuxième ''TPE'' !). Dans chacune de ces matières, vous aurez un nombre de chapitres plus ou moins grand pouvant aller jusqu'à vingt voire plus. Et il vous faudra bien évidemment les retenir d'ici la fin de l'année. N'oublions pas les oraux, qu'ils soient de langues ou d'options, ils seront tous agglutinés sur le mois de mai, là où normalement vous deviez commencer vos révisions. Vous aurez alors les joies de redécouvrir des chapitres dont vous avez même totalement oublié l'existence. La terminale S, vous réserve en moyenne 4 heures de SVT, 5h 30 de physique-chimie ainsi que 6h 30 de maths par semaine ainsi que de merveilleux DS de quatre heures prévus toutes les deux semaines. Vous verrez plus vos profs que vos propres parents. Et oui ! Vous travaillerez tellement pendant votre temps libre que vous ne verrez plus votre famille, ni vos amis. Vos seules relations sociales seront au lycée avec votre classe et vos professeurs. Et vos seules sorties possibles seront le trajet de chez vous au lycée. Pour le réveillon et le nouvel an ? Vous aurez le droit à 10 minutes pour reprendre contact avec la vie réelle.

 

Non, en vrai, je rigole. Le rythme de la filière S est loin d'être celui d'une prépa. De plus, je ne regrette pas du tout mon choix et je dois alors avouer que j'ai peut-être un peu exagéré sur certains points : la vie en S n'est pas si mal. On y apprend plein de choses. Connaissez-vous par exemple les preuves qui nous ont permis de savoir que les Alpes ont été un océan auparavant ? Et ne vous êtes-vous jamais demandé pourquoi le son d'une ambulance qui passe à côté de nous n’est pas le même en fonction de si elle est devant ou derrière nous ? Ou encore pourquoi lorsque l'on pose nos lunettes par-dessus nos lentilles on ne voyait pas deux fois mieux mais moins bien ?

 

Je suis capable maintenant de répondre à toutes ces questions, et cela grâce à mes années de S, qui se terminent fin juin. (Attention : je ne dis pas que l'on apprend tout ça uniquement en S, je dis juste que, pour moi, c'est grâce à la S). Alors, pour finir, j'aimerais dire bonne chance et bon courage à tous les futurs S. Travaillez bien et tout ira bien !

 

Lucie

La filière scientifique, il faut qu'on en parle
A écouter sur Marinière de Hoshi
A écouter sur
Marinière de Hoshi

Parce que nous nous sommes fait des ampoules dessus en sautant comme des acharnés. Parce qu’on s’est cassé la voix sur ce titre. Parce qu’on oubliait tout ; rien qu’en balançant notre corps sur le rythme de cette chanson aux paroles qui nous touchaient tous…

J’ai essayé, du mieux que j’ai pu, de rendre hommage à ces instants uniques, euphoriques et maintenant au gout nostalgique.

​

« La vie béante nous emporte
J’sais pas si vous êtes au courant
Que lorsqu’on passera ces portes
Même si c’est triste, on sera fortes
Et venez c’est qu’une passe
Jetons nous à la volée
On fera peut-être naufrage
Mais on n’aura pas tout oublié 
Donc si aujourd’hui on plonge
Dans la vie en criant à l’abordage
C’est parce qu’on n’prévoit pas tout d’un coup
Quitte à louper quelques marches
Je vois bien que vous êtes butées
Et que même vous ripostez

ALORS DANSONS une dernière fois
Avant qu’la vie nous accoste !

​

Refrain :
Et sur nos années passées
Je cherche notre bonheur léger
On s’est jetées à la mer
Pour gouter aux souvenirs d’hier

A nos soirée d’hiver
Ensemble c’est toute une marinière
Ne nous découvrons pas d’un fil
On pourrait faire échapper notre idylle. »

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Célia

Comment résumer ces trois dernières années ?

Je me rappelle de ma première journée au lycée, les retrouvailles avec les anciens de mon collège et la rencontre avec tous les autres. J'attendais beaucoup du lycée : davantage d'autonomie, de nouvelles rencontres, une nouvelle occasion de faire mes preuves. Et je n'ai pas été déçue. Avec l'internat, j'ai pu rencontrer des personnes géniales avec qui j'ai pu passer de merveilleux moments mais également des personnes avec qui ça n'a pas tout de suite collé. J'ai rencontré une super équipe encadrante, des profs dynamiques et motivés, animés d'une réelle envie de transmettre. Il y a également eu les CPE avec qui j'ai passé pas mal de temps et enfin les habitants de la vie scolaire (lieu que j'ai beaucoup beaucoup beaucoup squatté). Mon année de seconde a été une année parfaite, une super classe avec une ambiance que je n'avais jamais côtoyé auparavant. Nous avons, je crois, été une des seules classes ou la seule classe à manger tous ensemble (à 35), à la même table, à presque tous les repas de l'année. Mon année de première a été un peu plus éprouvante mais tout aussi bonne. Je suis également tombée dans une merveilleuse classe remplie de belles personnes. Elle a été rythmée par de très nombreuses et longues heures de français, ainsi qu'un projet TPE qui, je dois l'avouer, n'était pas évident. Au cours de cette de deuxième année, ma classe a dû faire face à une période compliquée qui n'a fait que mettre en évidence notre esprit d'entraide et de soutien. Enfin cette année de terminale... qu'en dire ? Cette année a été remplie de longues journées avec parfois 6h de maths (je ne vous parle pas de l'état de mon cerveau à l'issue de ces journées). Cette année a été rythmée par les annonces quant à la réforme du bac, de Parcoursup. La terminale est une année stressante mais qui reste tout de même agréable. Nous sommes devenus les anciens de ce lycée, nous connaissons tout le monde, tous les recoins de ce lycée (nous ne courons même plus pour aller à la cantine). Au cours de mes trois années j'ai également pu participer à de nombreuses actions et événements: création du journal, élection du CVL (conseil de la Vie lycéenne) puis du CAVL (conseil académique de la vie lycéenne), vice trésorière de la Maison des Lycéens et actuelle présidente de la maison des Lycéens, participation à l'organisation du premier bal du lycée et plein d'autres choses encore. J’ai également pu participer à deux magnifiques voyage en Grèce. Je me dis que nous arrivons déjà au mois de juin et je réalise combien cette année et même ces trois dernières années sont passées vite. J'aimerais remercier beaucoup de personnes pour m'avoir permis de vivre ces trois superbes années. L'année prochaine ne sera sûrement pas une agréable année pour moi étant donné que je me lance dans une première année de médecine mais je commencerai les cours avec un énorme avantage sur les autres : une tête remplie de souvenirs positifs qui me porteront dans les moments difficiles.

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Ps: comment se fait-il que j'ai eu les pires emplois du temps de l’histoire du lycée ?   

       Camille

Comment résumer ces trois dernières années ?
En plus d'un an...

... j’ai écrit avec plaisir plus d’un article. Cela va me manquer.

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Ceci est et sera considéré comme mon dernier article pour L’Urú. Si j’ai la possibilité de continuer à participer à un journal, je le ferai avec grand plaisir car pendant ces années lycées j’ai compris une chose : j’aime écrire. Mon dernier article pour ce lycée doit donc être exceptionnel (oui, oui, quelle pression).

Les souvenirs reviennent quand je pense à mes années lycée. Ces dernières semaines vont être difficiles à vivre. Certaines choses et surtout personnes vont être dures à quitter. Je pense à ces profs, qui sont devenus avec le temps vraiment attachants. Quand une personne (parfois) souriante vous enseigne son savoir, il est facile de se rendre compte qu’on l’apprécie. Je ne citerai aujourd’hui aucun nom pour ne pas faire de jaloux. Je sais que vous me lisez : je fais donc attention à ne pas donner d’indices qui vous permettront de vous identifiez.

 

Hormis les profs, il y a le CDI (et ses documentalistes), la multi ou encore l’Artigas qui vont peut-être « me manquer ». Ces différents lieux où nous, lycéens, passons beaucoup de temps. Je ne compterai pas les heures passées dans ces endroits. Tous ces moments ont été passés avec des personnes que j’apprécie beaucoup, et aussi, je l’avoue, que j’aime. Attention l’heure, n’est pas aux déclarations, mais peut-être demain… qui sait ?

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Arrive le moment de parler de l’internat, qui est tout simplement la deuxième maison de dizaines de lycéens. Il faut l’avouer, l’internat n’est pas super sur plusieurs points… mais quand on pense aux personnes avec qui on vit depuis des mois voire des années… ils vont me manquer. Toutes les personnes qui sont à l’internat ont « de la chance de vivre les années lycées de cette manière ». Ils ont pu nous montrer que les amitiés se créent vite, mais aussi les amours. Depuis ma seconde, j’en ai vu des couples passer ! Certains sont restés et d’autres n’ont pas tenu le coup de la proximité. Vous allez me manquer vous, internes qui me lisez. Parmi vous tous, j’ai découvert de belles personnes et été surprise par d’autres. Certains avec qui je n’avais qu’un léger lien sont devenus avec le temps des amis sur qui je peux compter et que j’aime bien plus que je ne l’aurais pensé. Quand  vous êtes interne, vous voyez le lycée d’une autre manière : le CDI, dans lequel j’aime passer mes mercredis après-midi avec mes copines ou encore la cantine où le soir nous sommes tous en chaussons et pyjamas… trop glamours, on sait. Il y aura aussi des surveillants qui vont me manquer, ces personnes qu’on voit tous les jours et avec qui on passe du temps à l’internat…


Bref, merci à mes parents de m’avoir forcée à aller à l’internat pour les trois années de lycée. Grâce à l’internat j’ai pu trouver un nouveau chez moi.

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Je finirai par vous dire qu’avant la fin du lycée, dites aux personnes à qui vous tenez que vous les appréciez et que vous les aimez. Il n’est pas encore trop tard.

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Morgane  

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En plus d'un an...

12

Et toi,
t'aimes quoi ?

Edito 12
12 Et toi,t'aimes quoi ?
Tour du monde

11 Mai 2018

L'Edito

Très chers lecteurs, j'aimerai raconter une histoire, en cette première page, de quelque chose que j'aime et qui a toujours été pour moi une source d’intérêt et d'admiration : La mythologie grecque et romaine. En quelques paragraphes, j'ai choisit de parler d'un héros invincible que nous connaissons tous à cause de son talon mortel. Je parle bien sûr du légendaire Achille. Voici donc un petit résumé de la version la plus célèbre du mythe d'Achille.

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Achille était le fils de la déesse Thétis et du mortel Pélée, roi des Myrmidons, peuple mythique présent dans l’Iliade de Homère. Thétis, une mère attentionnée et protectrice, décida un jour de se rendre au bord du Styx, le fleuve des enfers, qui rend invulnérable quiconque s'y baigne, pour y tremper son jeune fils Achille.

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En grandissant, son caractère très audacieux et vaillant le mènera à préférer une vie courte et glorieuse plutôt qu'une vie longue et sans éclats. C'est pour cela qu'au moment où la guerre de Troie fit rage, il accepta la proposition d'Ulysse qui était de lui venir en aide pour combattre les Troyens, cela malgré les efforts de sa mère qui tenta de lui en dissuader. Elle avait été terrifiée par une prédiction d'un oracle affirmant la mort d'Achille à Troie.

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Après quelques temps sur le champ de bataille, Hector, le héros Troyen, tua un ami fidèle d'Achille, Patrocle. Achille promit alors de venger sa mort et s'engagea à tuer Hector de ses propres mains. Il parti à sa recherche et quand il l'eut trouvé, il l'exécuta en seulement quelques coups d'épée. Il attacha ensuite le corps à son char et le traîna jusqu'à la tombe de Patrocle.

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Pâris, le frère d'Hector, une fois mit au courant, avait bien l'intention de venger son frère. Il entra dans un long et impétueux duel avec Achille. Les deux guerriers tentèrent chacun de venir rapidement à bout de l'autre mais étant tout deux de force égal, le duel dura très longtemps. C'est alors que, Pâris, à bout de souffle, sortit son arc et tira une flèche. Celle-ci fut secrètement redirigée par le dieu Apollon vers le point faible d'Achille, son talon. Le héros mourut immédiatement.

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Mais comment la mort d'Achille était-elle possible ? N'était-il pas invulnérable ? Eh bien, pas tout à fait. En effet, sa mère fit l'erreur de baigner son fils dans le Styx en le tenant fermement par le talon. Le corps entier d'Achille s'était retrouvé invulnérable excepté le talon par lequel elle le tenait, celui-ci devenant alors son seul et unique point faible responsable de la célèbre expression du talon d'Achille.

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Voilà, je vous laisse maintenant avec le reste de l'équipe qui s'impatiente de raconter leurs plus grandes passions !

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Lucie Cornet

Tour du Monde

C'est avec plaisir que je vous écris cette toute nouvelle rubrique qui vous fera découvrir l'actualité du monde mais aussi du lycée. Politique, économie, découverte et sport sont les maîtres mots de cet article. Sans plus tarder voici les titres de ce numéro :

 

Politique et Economie

 

Hommage au Colonel Arnaud Beltrame.

 

Pour Emmanuel Macron le gendarme Arnaud Beltrame incarne "l'esprit français de résistance". Phrase marquante du discours du président tenu durant la cérémonie d'hommage le mercredi 28 mars, au "héros" qui a donné sa vie lors de l'attaque terroriste à Trèbes dans l'Aude. Le défunt s'est vu remettre le titre de commandeur de la légion d'honneur et le rang de colonel à titre posthume. C'est également toute la France qui lui a rendu hommage. 

 

Le mystérieux train de Kim Jong-Un

 

Lundi 26 mars un train lourdement blindé s'est arrêté en Chine dans la gare de la ville de Dandong au nord-est du pays. Le train appartient à une famille bien spéciale, la dynastie Kim. De là une vague de rumeurs concernant la visite surprise du dictateur nord coréen a suscité l'attention de tous les médias du pays. C'est Xi Jinping le président de la république populaire de Chine qui a accueilli le dictateur pour sa toute première visite officielle depuis son élection en 2011. Cettte information n'a été révélée que lorsque Kim Jong-Un a quitté la Chine dans son train, ce qui explique cette vague d'incompréhensions.

 

 La promesse de Trump

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"Il y aura bien un mur entre les Etats-Unis et le Mexique", propos tenus par Donald Trump en Californie le mardi 13 mars lors de sa visite sur une base militaire, pour découvrir les huit prototypes de mur différents qui lui était proposés. Les démocrates maintiennent leurs propos en parlant de ce mur comme "la pire idée de Trump", car le mur va coûter 21,6 milliards de dollars aux américains.  

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Sport

 

Neymar, le retour !!

 

   C'est en conférence de presse lundi 30 mars que le coach du Paris Saint-Germain nous a donné des nouvelles de la star du club parisien. En effet, opéré début mars du pied droit au Brésil, "il sera de retour au club d'ici deux semaines", annonce son entraîneur Unai Emery. Très bonne nouvelle pour les fans du club qui se réjouissent de son retour.

 

Découverte

 

Les étoiles tombent du ciel

 

Tiangong-1 voici le nom de la station spatiale Chinoise qui va s'écraser sur la terre dans une chute prévue imminente. La station incontrôlable depuis maintenant plusieurs mois rentrera dans l'atmosphère prochainement avec un risque très faible d'enregistrer des pertes matérielles ou humaines.

 

 

Hugo. S

Comme dit Gilbert Montagné Viens danser !

Dans notre lycée, nous sommes plus de 1700 élèves et étudiants, chacun a sa propre personnalité et ses loisirs. Le mien ? La danse !

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Non, non pas de la danse classique ou contemporaine mais de la danse de salon... ! Ne croyez pas qu’il s’agit de danse avec les stars (même si j’aimerais) mais ce que je fais est exactement pareil, sans tout le spectaculaire, les acrobaties, les belles robes et les beaux mecs. Tous mes partenaires de danse ne sont pas de mon âge. Même carrément pas de mon âge : je danse avec des « petits vieux ».

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Mais avec les petits vieux, je m’éclate ! Ils sont tous adorables avec moi, il y a une bonne ambiance, vous l’auriez compris, je suis leur chouchoute, ils me choisissent pour faire les démonstrations aux autres « élèves » : je dois montrer en tant que partenaire de danse du prof. Mon professeur de danse m’appelle « sa petite rockeuse ».

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Parfait moyen de réaliser une transition me permettant de vous citer toutes les danses que je pratique. Donc il y a le rock’n’roll, le paso doble, la valse anglaise, la valse viennoise, le tango, la rumba, le mambo, le cha-cha-cha, la samba, la salsa, la bachata et le madison (allez chercher sur Google, si vous ne voyez pas de quoi je parle, car oui effectivement il s’agit d’une danse de salon mais cette fois-ci c’est une danse individuelle). Il serait difficile pour moi de vous expliquer chacune des danses sans vous montrer. Toutes ces danses ont leurs charmes et me plaisent, évidemment il  y en a que j’apprécie plus que d’autres comme la bachata, la salsa, le tango et le paso doble. Ce que j’apprécie dans la danse de salon est le côté sensuel, sérieux qui demande un contrôle que ce soit le placement des pieds ou le port de tête. Sans oublier la proximité et la confiance qui s’installent entre les partenaires.

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Le vendredi soir, je vais à deux cours ce qui équivaut à deux heures de danse, la première heure est le cours débutant qui est composé principalement de couples allant de 35 à 70 ans. La deuxième heure est le cours intermédiaire est constitué de couples âgés de 45 à 70 ans. J’aimerais avoir une personne de mon âge voire plus vieille qui m’accompagne, donc attention : je suis à la recherche d’un partenaire de sexe masculin (un couple de danseurs est constitué d’une femme et d’un homme), qui serait prêt à m’accompagner pour le reste de l’année scolaire,  voire l’année prochaine si mes vœux Parcoursup ne sont pas acceptés…

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Toi qui me lis et qui es intéressé pour venir avec moi, tu n’as plus qu’à laisser un petit mot au CDI et je viendrai te chercher…

 

Morgane Goncalves

Comme dit Gilbert Montagné...
Eddy de Pretto :
mi-rappeur, mi-slameur, mi-chanteur...
Bref un artiste complet !

Eddy de Pretto est un pti’ nouveau aux yeux du grand public. Cet artiste est pour moi une pépite et je voudrais vous le faire découvrir non pas parce qu’il commence à “percer” mais plutôt pour les messages qu’il essaie de transmettre à travers son premier album.

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Afin d’élaborer son premier album, Cure, Eddy (oui on pourrait penser que j’ai fait un barbeuc’ avec lui ce week-end en l'appelant comme ça, mais malheureusement non...) puise dans plein de styles musicaux - son enfance a été bercée par Barbara et Brel - afin de proposer quelque chose de neuf, de démarqué.

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D’ailleurs son style : le non style ou plutôt le “non-genre” comme il le revendique. En effet dans son album, il chante, slame, rappe... L’objectif premier était pour lui d’écrire pour mieux se comprendre, lui Eddy, jeune adulte sortant tout juste de l’adolescence et rentrant dans un monde “plein de folies”. Il voulait aussi comprendre ses propres folies, ses doutes et ses questionnements. J’aime beaucoup la phrase qu’il répète souvent dans les interviews : “l’écriture est le résultat de mes excès”. Ecoute Fête de trop et tu comprendras !

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L’artiste est aussi engagé sur plusieurs fronts : genrisme, sexisme, homophobie, revendication d’une jeunesse engagée, poétique et qui sait s’exprimer ! On le remarque facilement à partir du ton acharné, presque agressif et de l’idée de tension très présente dans ses textes. Par exemple, la réflexion sur la virilité est très présente dans le titre Kid. Eddy parle de son père, en premier lieu, qui lui imposait des comportements, des activités de “mec” à faire (le foot, la bagarre…). Puis la chanson se décline aussi sur la personne qu’est sa mère, une figure virile aux yeux d’Eddy. Ce qui est beau d’ailleurs ! En effet, l’auteur aime manier l’art du langage et de l'éloquence. C’est alors qu’il qualifie sa mère, de manière sous-entendue, de virile. Non dans le sens stéréotypé mais plutôt moral, spirituel. Ici, dans ce texte, ce mot fait aussi référence aux injonctions sociales (pour ne pas dire obligations hyperméga-genrées et sexistes créées par notre société) qui forment, malheureusement, les jeunes. Car oui, on ne le répètera jamais assez : “Boys can cry” (tu l’as ou pas ? mais si tu sais la musique !)

C’est ce que reproche Eddy à sa banlieue : s’être forcé à ne montrer aucune faille, jamais un mot appartenant au “langage féminin”, jamais un “comportement de tapette” ; il fallait être à la hauteur de son environnement. Mais tiens, ça nous rappellerait pas un combat très populaire ça ? Mais si, tu sais bien, la lutte contre “n’écarte pas les jambes quand tu t’assoies, ça fait garçon” et “ne dis pas de gros mots, ça fait vulgaire pour une fille” (allez, je t’aide : notre super ami le conformisme)

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Aussi, le jeune compositeur reprend des airs de comptine très célèbres qui ont bercé notre enfance mais de manière... comment dire... assez badass :

 

La sérénade est morte
Et je n'ai plus de feu
Je n'ai pour m'apaiser que des réseaux de jeu
Aller, ouvre-moi ta porte
Ce soir je n'ai qu'un cœur à queue
Avec ou sans capote
Perdu dans la jungle de la chope

  

T’as reconnu ? Bon bien-sûr ici, je pense qu’il ne faut pas comprendre ses paroles dans le sens le plus littéral qui est provoquant sexuellement, mais plutôt s'intéresser à ce qu’Eddy dénonce. On est jeunes, animés par plein d’envies et de désirs ; sexuels et même existentiels (on veut sans cesse découvrir et repousser nos limites lorsqu’on est jeune !). Pour le dire autrement, dans la tête, le cœur et l’organe génital d’un ado on s'ennuie pas ! Eddy, lui ne dénonce pas ce “trop-plein d’envies” présent en nous mais plutôt notre société qui opprime nos jeunes pratiquants sexuels non-expérimentés qui se perdent facilement : entre des milliers d’applis de sites de rencontres en tout genre et des films pornos mettant en scène des comportements pas très naturels, sans parler du marketing et des pubs qui nous assomment de “si tu veux pécho, va sur tel site” ou encore “achète tel déodorant”. Bref l’auteur dénonce un monde “sexuel” trop grand et trop complexe pour nous (ou peut être trop grand et complexe tout court !) pour développer une sexualité assumée, choisie et libérée.

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Je pense qu’Eddy de Pretto est un artiste dont on n’a pas fini d’entendre parler ! Bien sûr, je t’invite vivement à écouter quelques un de ses titres et aussi d’aller voir quelques interviews de lui qui te permettront d’en savoir plus sur cette énergumène poétique portant à merveille le style des années 80.

 

Célia Lescot

Eddy de Pretto...
« Faire du cheval n’est
pas du sport »

Ah, le cheval, une créature immense, imposante, peureuse, sensible, intelligente, et surtout, une créature très con quand elle s’y met.

 

De nombreux squelettes datant de 60 millions d’années prouvent que le cheval descend du mesohippus, mammifère herbivore forestier à doigts qui s’est adapté à la vie dans les plaines. Cependant, avec l’évolution, le cheval est devenu robuste, grand et puissant. Puis vint la domestication du cheval, estimée à l’an -4500. Il fût pendant longtemps un outil de jardinage, un moyen de transport efficace, mais avant tout, un outil militaire. En effet, le cheval était réservé à l’armée, aux aristocrates et à la gente masculine.

 

Cependant, la fin de la Seconde Guerre Mondiale marque la fin de l’exploitation du cheval au sein de l’armée et les cavaliers deviennent citadins, dont une majorité citadine, car les cavaliers sont à 70% des cavalières. Cette activité est considérée comme un art, un loisir, et un sport.  STOP ! J’interromps  tous ceux qui disent que l’équitation n’est pas un sport, que le cheval fait tout tout seul, qu’on ne construit pas un atome de muscle, etc… Malheureusement, c’est faux. L’équitation, pour moi et beaucoup de cavaliers, c’est un travail sportif, communicatif et mental entre deux êtres vivants, ici un être humain et un animal, qui, à l’état naturel, est une proie, donc qui est naturellement peureuse. Ce sport peut se pratiquer sous différentes formes.

Tout d’abord, il y a le dressage, c'est-à-dire ne faire qu’un avec sa monture. Il s’agit d’une suite d’enchaînements d’exercices qui demandent une énorme maitrise du corps (donc travail musculaire) et une précision irréprochable de l’homme et une compréhension et une soumission du cheval. Bien sûr, on n’arrive pas en concours en disant pas, trot, galop, cession à la jambe, contre changement de main, changement de pied comme ça. Cette acquisition de la maîtrise de l’exercice se fait sur plusieurs années, et même après n’est pas évidente. Ensuite, on a le saut d’obstacle, ou CSO. C’est-à-dire que le cheval saute des obstacles avec son cavalier sur le dos. Encore une fois, cela demande un entraînement régulier pour le cavalier et pour le cheval, qui, en général, ont appris à sauter dès le plus jeune âge. Ce travail nécessite confiance, détermination, puissance et endurance. Enfin, il y a la voltige, qui mêle la grâce du cheval à des acrobaties et de la gymnastique.

Comme tu l’as compris, il faut être précis, il faut être endurant, et surtout  il ne faut pas avoir froid aux yeux,  et ça concerne les deux êtres vivants. Il y a tellement d’autres disciplines dont j’aurais pu parler, dont j’aurais dû parler. Mais ces trois disciplines font partie de mes préférées, et je ne pouvais pas passer à côté. Donc, chers lecteurs, ou non lecteurs, avant de dire cette célèbre réplique approchez un cheval, essayez de le toucher, et vous comprendrez dès l’instant où vous le verrez que l’équitation n’est pas de tout repos.

Suzie

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Faire du cheval n'est pas du sport
Ne jamais se fier aux apparences
Ne Jamais se fier aux apparences

Je parle de Doki doki Literature Club, un jeu qui a révolutionné le genre du visual novel. Pour faire simple ce genre de jeu est plus proche d'un livre que d'un jeu vidéo. Il consiste à intervenir sur le déroulement de l'histoire par l’intermédiaire de choix textuels, généralement accompagnés d’images et de sons (ne me remerciez pas). Le jeu nous plonge dans un contexte qu'on retrouverait facilement dans un animé japonais. Votre amie d'enfance Sayori vous supplie de rejoindre son club de littérature, qui n'est composé que de 4 jolies filles Sayori Natsuki Yuri et MONIKA.

 

Vous allez donc devoir écrire des poèmes axés sur les goûts de l'élu de votre cœur pour... Ça n'a pas l'air fameux hein ? On pourrait croire à un innocent jeu de drague pour adolescent en surplus d'hormones sexuelles. Mais le ton a vite fait de changer au fur et à mesure que l'on passe nos jours avec ces jeunes lycéennes. La lecture de leurs poèmes ne nous montrent pas que leurs caractéristiques, mais aussi leurs travers. Ce qui les rend beaucoup plus crédibles en tant que personnages. Beaucoup de sujet tabou comme la dépression et la violence parentale sont décrits mais jamais vus. On est simplement guidé par leurs textes et ses mystères. Le cadre idyllique s'effrite au fur et à mesure et prend les codes d'un jeu d'horreur psychologique brisant le 4ème mur.

 

Vous êtes prévenus.

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Evenson Jeuland

J'ai lu
J'ai lu...

J’avais douze ans…

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Nathalie, 18 ans, a été violée 5 ans par son père.

Mais qu'est ce qui t'a poussée à lire un livre comme ça, me diriez-vous. Je voulais tout simplement savoir comment ce "monstre" allait finir. S’il allait avouer ses crimes et si la justice avait pris une décision à la hauteur de ses actes horribles. Aussi, je voulais savoir comment, elle, elle avait fini.  Si la justice l'avait libérée de sa détention invisible. Si son rapport avec sa sexualité (volée), avec les hommes en général et surtout avec son corps avait évolué. Et bien sûr, connaitre la réponse à cette fameuse question « Mais pourquoi n’a-t-elle pas dit la vérité à quelqu’un ? »

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Je vous avoue, quand j’ai pris ce livre je me suis dit « encore une fille un peu paumée qui crie pour crier… ». Finalement, j’ai beaucoup aimé la personnalité du personnage principal et son courage audacieux à affronter plus grand(s) qu’elle (son père, la justice…). J’ai aussi aimé sa manière de parler, avec ses mots vulgaires et crus. Avec ce livre, j’ai « compris » ce qu’est l’inceste (même si c’est un peu compliqué car je n’ai jamais été victime de ces violences).

Les grandes lignes du livre : Nathalie, tout juste sortie de l'adolescence nous livre un témoignage intense de ses cinq années perdues. En plus des tortures physiques nous assistons à la destruction de l'enfance de Nathalie et à sa sexualité qui n'a même pas commencé. Nous sommes témoins de ses incompréhensions dans cette prison sans barreaux où elle se sent sale, honteuse et rongée par la haine que provoque l’inceste.

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Cette jeune femme s'arme alors de son livre pour prévenir les jeunes filles - ou garçons - victimes de ces violences. Elle les pousse à le DIRE ! « Attention, il suffit d'un seul attouchement (père, oncle, cousin) pour tirer la sonnette d'alarme. Ne pas s'enfermer dans le silence, cela n'est pas de votre faute, au contraire ! » Oui car dans ce livre, elle se sent souvent coupable et honteuse alors qu’elle est victime ! Un sale paradoxe tout ça.

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Célia Lescot

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J’avais 12 ans… de Nathalie Schweighoffer est disponible au CDI.

Call me by your name

‌Une sortie discrète dans les salles françaises en Mars dernier et assez peu d'entrées sur tout un mois ? Normal, me direz-vous, pour un film indépendant Américano-Italien, surtout avec un public si « ciblé »... Call me by your name, de Luca Guadagnino, a eu un succès très mitigé aux USA, et pourtant ce même film a fait couler beaucoup d'encre, dont la mienne, et ce pour diverses raisons :

sujet controversé de l'épanouissement sexuel, scènes dénudées crues et osées, c'est un film qui fait tout pour provoquer. Cette adaptation du roman d'André Aciman n'a certainement pas fini de faire parler d'elle.

 

« Eté 1983. Quelque part au Nord de l'Italie. » Ce sont avec ces quelques mots jaune vif que commence l'histoire d'Elio et Oliver. Elio a 17 ans, il passe son temps a écrire et à jouer de la musique. Il parle anglais, français et italien. Venu passer l'été avec ses parents dans leur luxueuse villa italienne, il rencontre Oliver, un américain de 26 ans, étudiant en archéologie venu travailler avec son père. Il ne tarde pas à remarquer le charme discret d' Elio. S'ensuit alors un jeu de séduction, une passion silencieuse, car comme le dit si bien Oliver, « on ne parle pas de ces choses là ». Nos deux protagonistes ne tarderont évidemment pas à tomber amoureux l'un de l'autre, sans jamais se le dire. On ressent la frustration hésitante d' Elio et la patience d'Oliver. Les amours fougueux de l'adolescent, la compassion de l'adulte.

Le jeu de Timothée Chalamet (qui incarne Elio) est remarquable de naturel, et on croit à la romance qu'il entretient avec Oliver, porté à l'écran par Armie Hammer.


Ce film m'a personnellement touché, ému, bouleversé. Que cela soit en raison de la musique, de l'alchimie des deux acteurs, ou simplement par l'esthétique globale de l'œuvre, je ne peux retenir quelques larmes à chaque visionnage. Un film puissant, étonnant de véracité, abordant des thèmes crus avec génie, et  véhiculant un message universel : on ne peut choisir de qui on tombe amoureux.      

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Adam Lancelot

Call me by your name
Aujourd'hui, 7h30, je suis dans les transports en commun...

... Quand je monte dans ce train il y a déjà beaucoup de monde dedans. Les gens attendent debout ou assis que le train parte, c'est dire ce qu'il y a comme monde. J'ai 45 minutes devant moi avant de ressortir de ce train, je compte donc me trouver une place assise où je pourrai écouter de la musique et peut-être lire. je sais quil reste généralement quelque places libres. En prenant les escaliers, je dérange un homme qui doit se lever pour me laisser passer. En arrivant en haut je remarque qu'il y a en effet quelques places libres. 

​

Commence alors un raisonnement quotidien : 

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Quelle place choisir ?

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Peut-être que pour certains le choix de la place ne paraît important. Après tout une place est une place. Pour moi, ce choix est à lui seul une décision que je devrais assumer.

 

Je ne distingue que quelques femmes ici et aucune n'a de place libre à côté d'elle. ma place sera donc à côté d'un homme. 

​

Prochaine étape : évaluer les hommes de façon furtive (il ne fauit pas que ça tarde trop parce qu'après on vous remarque, vous gênez et si vous observez c'est peut-être que vous êtes intéressée...)

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Il est nécessaire d'étudier l'âge, la dégaine, la tenue et la tête des hommes. Personnellement, je préfère me diriger vers des hommes d'a^ge mûr voire même avancer. Ces hommes ont souvent un comportement responsable, ont pêut-être des filles et ne sont aps intéressés par des jeunes femmes mineures. Je remarque un peu plus loin un homme qui répond à mes critères et décide d'aller m'asseoir en face de lui. 

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Une fois assise je remarque l'homme assis à côté de lui et regrette immédiatement mon choix. 

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Son regard lubrique me relooke comme un morceau de viande. 

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J'espère désormais que cet homme va rapidement descendre et cesser ses regards lourds d'intérêt. 

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Pensez-vous que tout ce raisonnomment soit normal ? 

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Penseze-vous qu'une personne, femme ou homme, doive raisonner de cette façon pour pouvoir se déplacer sans problème ?

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Camille

Aujourd'hui, 7h30...

11

Osez

11 Osez
L'Edito 11

21 Mars 2018

L'Edito

Quand on entend ce mot, on pense tous et toutes à cette personne, audacieuse, extravertie et sachant prendre comme il se doit les opportunités qui se présentent à elle !

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Et souvent, ce à quoi l'on pense quand on nous demande d'oser, c'est : oser participer à un concours de chant, s'acheter des billets pour Pyeongchang, partir en Alaska à la découverte du grand nord, ou encore mettre le vœu « designer jeu vidéo » sur Parcoursup. Nous avons bien tort de penser ça ; oser ne veut pas toujours dire accomplir de grandes choses en surmontant d’importants obstacles et c'est ce que nous verrons dans ce numéro spécial "OSEZ"

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Pour cet édito, je me suis fortement inspirée de la conférence « TED Talks » du jeune Panayotis Pascot  (reporter, humoriste, youtubeur, charismatique, sexy…). Il construit alors sa conf' à partir  d'une citation de son cinéaste préféré, Xavier Dolan : « Je pense que tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n'abandonne jamais », c'est d'ailleurs le titre de la vidéo (Dream, dare, work, never give up) que je vous recommande vivement !


Bon, comme à l'américaine, il nous motive et nous « self-coach » mais ma partie préférée est lorsqu’il nous parle du rêve qui pousse l'ambition à se créer. Mais si, tu sais l'ambition, quand on se dit : « Ok, ce que je suis en train de rêver peut vraiment se passer, ce rêve peut devenir réalité, et j'en serais l'acteur principal ! ». On pourrait presque tout faire avec cette ambition.

​

Oui mais voilà, pour passer du rêve à l'ambition il faut une étincelle et cette étincelle est la confiance en soi (qui ne tient à rien du tout à notre âge, qu'on se le dise clairement !).  Et là vous allez me demander quel est le rapport avec le fait d'OSER ? Et bien justement : le plus dur est d'oser rêver ! (oser rêver que cela pourrait devenir réalité).

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Bref oser être ambitieux, choisir de se mettre en danger ou encore de faire preuve de courage et pour tout ça, il faut encore une fois OSER rêver et  se faire confiance.

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Et tu sais quoi, on a besoin de rien, tout le monde peut le faire ! C'est selon tes envies, tes moyens… Finalement c'est peut-être ça qui peut nous permettre « de vivre » au lieu de simplement « exister » comme disait Oscar Wilde.

Aller, t'as plus qu'à oser maintenant ! Fais comme le Magicien...Ose !

 

Célia

Osez le Heavy Metal
Osez le Heavy Metal
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Le metal est un genre musical dérivé du rock  né au Royaume-Uni à la fin des années 1960. Le métal est plus complexe à jouer que le rock. Le métal est par moment appelé hard rock. Le heavy metal  sert à faire passer un message, de la bonne humeur, ou juste à divertir.

 

Attention : il existe plusieurs types de heavy metal : le heavy metal classique, le glam metal, le speed metal, le thrash metal, le power metal, etc…

 

Le heavy metal a beaucoup influencé la culture populaire par le biais des jaquettes d'albums des décors de concert et des costumes. Le heavy métal est qualifié comme  une métaphore des drogues psycho-actives  (attention les metalleux ne sont pas (tous) des drogués...) car  une fois que l'on a écouté du heavy métal on ne peut plus s'en passer, comme le chante le groupe Manowar « I needs metal in my life like an eagle need to fly. »

 

Mais le métal ainsi que les metalleux ont mauvaise réputation. D'après les clichés les metalleux ont les cheveux et la barbe longues, ils s'habillent en noir, boivent de la bière et sont des adorateurs de Satan. Ces clichés ne sont nullement fondés : il existe même des chansons d’amour en heavy metal ! En lui-même, le heavy metal n'est pas violent, se sont ses dérivés qui le sont. Soit dit en passant le signe dit « des cornes » fait avec la main n’évoque pas le diable (d’ailleurs ce signe se fait avec le pouce) c'est en réalité un symbole hippie signifiant l'amour démocratisé par John Lenon. Quand le chanteur fait ce signe à son public cela signifie qu'il les aime et quand le public fait ce signe au chanteur cela signifie qu'il lui envoie son soutien.

 

Durant l'âge d'or du heavy metal (les années 70) de nombreuses personnes essayèrent de stopper le metal, c'est ainsi que la mauvaise réputation du métal est née : on accusait et on accuse encore le heavy metal d’être composé de racistes voire de néo-nazis. Les groupes de métal de l’époque étaient moins agressifs que les groupes actuels jouant des dérivés du métal cependant il reste des groupes jouent du heavy métal classique .

 

Actuellement certaines personnes pensent que le heavy metal est mort. Certes le nombre de chanteur de heavy metal classique a diminué mais les fans restent présents et se réunissent aux concerts et aux festivals (le Hell Fest étant le plus célèbre) De nombreux fans de heavy métal classique considèrent eux aussi le métal est mort car tous ses dérivés l'auraient pourri.

 

De mon côté j'apprécie grandement le heavy métal je ne saurais pas expliquer pourquoi  mais je vous le dis c'est un genre musical qui vaut la peine d'être entendu.

 

 

 

Je conseille aux débutants :

Die for metal et Warriors of the word de Manowar

Electric eye/The hellion de Judas Priest

Murder at midnight de Power wolf

Hard rock alleluia de Lordi

Ainsi que le jeu vidéo Brutal Legend

 

 

MK

Osez le retard, la flemme,
la procrastination ?

La procrastination, est-ce vraiment une bonne idée, une solution ? La réponse est évidente : ne le faites pas. Jamais. Never. Et pourtant, ce cher Monsieur Przybylek pourra vous l'affirmer, en ce qui me concerne, je suis au retard ce qu'Usain Bolt est à la course à pied, un champion indétrônable, et ce depuis moultes années. Bien sûr, chers lecteurs, ne prenez pas exemple sur moi, je ne puise aucune fierté de ma monumentale flemmardise. Rendez vos devoirs à temps, et n'attendez pas le dernier délai pour considérer l'éventualité de leur commencement. Ne prenez pas goût à la procrastination, cette si mauvaise habitude, qui vous coûtera un maximum de stress et maintes nuits sans sommeil. N'osez pas avoir la flemme. Osez plutôt, mettons, dépasser vos limites, vous donner corps et âme au moindre devoir, vos efforts seront dûment récompensés, le temps venu. Toutefois, pensez à garder un certain équilibre entre travail et vie sociale. Osez vous amuser. Concrètement, Osez trouver votre propre rythme, tout ira pour le mieux.

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PS: l'auteur de cet article assume pleinement son gigantesque retard, vis-à-vis du journal du lycée. Il s'en excuse platement, il avait bac blanc (qu'il a d'ailleurs raté). 

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Adam

Osez le retard, la flemme...
L’Interview : Osez le veganisme marxiste !

Aujourd'hui, lors de la Journée portes ouvertes (JPO) du lycée, un intervenant exclusif, Cyril, nous présente, à partir de ce portrait chinois, ses engagements socio-politiques, empreints de beaucoup d'audace ! De la nourriture à la littérature, il nous montre qu'OSER se conjugue à tous les domaines.

L'interview
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Quel est ton livre préféré ?

Le Manifeste du parti communiste de Friedrich Engels et Karl Marx qui est un texte fondateur de 30 pages environ et facile à lire. En gros, c'est un postulat qui défend l'idée que le principal moteur de l'Histoire est la lutte des classes. J'aime cette œuvre car elle nous pousse à réinterroger notre système actuel et se demander s’il est éternel ?

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Si tu ne devais ne citer qu'une personnalité, artiste, auteur...

Bon j'ai déjà cité Marx... Alors je dirais, le couple de sociologues Pinçon-Charlot qui orientent leur œuvre sur la richesse et la bourgeoisie et plus particulièrement sur la question « comment l'aristocratie se perçoit-elle ? ». Dans Les Ghettos du gotha ils écrivent même sous l'autorisation complète des aristocrates eux-mêmes et deviennent amis avec la famille Rothschild ! La violence des riches est aussi un écrit très intéressant que je vous conseille vivement de lire ! (NDLR aux professeurs documentalistes : toutes les œuvres citées dans cette interview devront être présentes dans les étagères du CDI avant la fin de l'année)

 

Une œuvre marquante et touchante ?

La filmographie de Ken Loach (Ladybird (1994), Sweet Sixteen (2002)). Ce réalisateur anglais aime représenter les classes populaires dans des films parfois très durs…

 

Ton parcours scolaire ?

Après un Bac ES j'ai fait une licence de cinéma dans laquelle je me suis bien éclaté puis une année de mathématiques appliquées aux sciences sociales. Je me suis finalement orienté dans une fac d'informatiques (3 ans) où j'ai pu en même temps enseigner des cours d'infos ce qui m’a beaucoup plu !

 

Comment vois-tu l'éducation nationale française ?

Je n'aime pas beaucoup la manière dont elle met en avant les valeurs bourgeoises, du coup, elle a aussi tendance à dénigrer les valeurs populaires. De plus, elle contribue à la reproduction sociale à partir du fait que tout ce qu'on enseigne est tiré de la composante essentielle du capital culturel de la bourgeoisie, par exemple : littérature, musique... qui sont des matières facilement enseignées à l'extérieur des établissements dans un environnement, une famille bourgeoise… Cela devient donc compliqué pour les enfants qui n'ont pas ce capital culturel « adéquat » car ils ne se reconnaissent pas dans l'enseignement dispensé.

 

Une éducation nationale « parfaite » c’est quoi ?

Moins de reproductions sociales et plus d'égalités des chances. Pour cela il faudrait compenser les avantages de la classe sociale… L'école se doit d'être égale et pas équitable (car cette dernière ne peut enseigner moins aux enfants bourgeois !) J'aime beaucoup la conférence du pédagogue Franck Lepage, inculture sur Youtube…

 

Ton mantra ?

« De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins » Karl Marx. On peut rapporter cette citation à l'œuvre du communiste libertaire (pour ne pas dire anarchique) Pierre Kropotkine La Conquête du Pain (1892).

 

Ton voyage inoubliable ?

La Pologne ; Auschwitz et Cracovie. C'était un voyage très émouvant. J'ai toujours été intéressé par l'histoire des déportations juives depuis ma rencontre avec une déportée au collège.

 

Ta définition du bonheur ?

Vivre à « l'abri du besoin » pourrait m'amener au bonheur. J'aime l'idée de pouvoir jouir de mon temps sans avoir d'obligation superficielle. C'est pour cela que je me réfère à la Pyramide de Maslow (pyramide illustrant les plaisirs principaux recherchés à être recouvert par les Hommes / que recherchent à recouvrir les Hommes). Je m'intéresse aussi beaucoup au minimalisme car je trouve que nous vivons, dans notre société occidentale, bien au-dessus de nos besoins ce qui est pour moi s'éloigner d'un idéal de plénitude…

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Ton plat préféré ?

Un plat à base de tofu (tu t'y attendais pas, hein p’tit lecteur, pour un vegan !) : le tofu Général Tao. Et pour rester dans le thème de notre interview, on vous partage, que dis-je, met en commun - tu l'as ? - la recette de ce grand bonhomme vegan : enrober le tofu en dés avec de la maïzena, le frire dans quelques cuillères d'huile, ajouter des oignons, du gingembre (facultatif), sirop d'érable, sauce soja et ketchup (2 cuillères à café de chaque). Accompagner avec des nouilles de riz, des pâtes…

 

Depuis combien de temps es-tu vegan et quelles sont tes motivations ?

Depuis 1 an. Au départ je suis devenu vegan pour des raisons écologiques (personnellement ce n'était pas concevable de nourrir des animaux avec une quantité de ressources végétales qui pourrait nourrir bien plus d'humains...) Puis au fur et à mesure, le fait de m'être coupé de tout produit animalier m'a sensibilisé à la cause animale. Comme on dit, « venu pour l'écologie, resté pour les animaux ». Pour moi tu ne peux revendiquer « aimer les animaux » lorsque tu les tues (indirectement bien sûr) en faisant l'action de les manger. Je recommande la Boucherie Ethique, court-métrage présent sur Youtube, réalisé par des Lillois, Les Parasites. C'est drôle car la question de la souffrance animale est tournée en dérision.

 

Ce en quoi tu crois le plus ?

En « bon marxiste », je crois en la lutte des classes (moteur de l'histoire). Pour moi, le capitalisme a une date d'expiration et c'est indéniable, une révolution se fera à partir de la lutte des classes, même si aujourd'hui, les classes sont moins dessinées, cela n'empêchera pas la classe ouvrière de se rendre compte qu'elle est exploitée et volée par le système capitaliste. J’y crois fortement même si je pense que je ne le vivrai pas !

 

Toi, président…

Je verrais un conseil de travailleurs démocrate présent dans chaque entreprise et chaque travailleur jouirait de manière égale d'une part de l'entreprise. Ensuite, je voudrais que tout travailleur soit payé à partir de son statut et non à partir du travail. C'est vrai, pourquoi ne payons nous pas par exemple, les femmes au foyer en vue du travail important qu'elles fournissent ?

 

Toi dans 5/10 ans ?

Je me vois vivre dans une communauté autonome dans une ZAD (Zone à défendre)… Le principe des échanges presque pas basés sur l'argent mais sur les services m'intéresse beaucoup.

 

Un dernier mot ?

« Prolétaires de tous les pays... »

 

Interview réalisée par Célia Lescot

Le Saviez-Vous ?

En parlant de Véganisme, saviez-vous qu’en Inde 40% environ de la population est végétarienne ?

 

Alors que pour la France il n’y aurait que 5% ? Quelle honte non ? Mais 30% seraient flexitariens (pratique alimentaire qui consiste à être flexible dans la consommation de viande, c’est à dire manger parfois de la viande, notamment lors de sorties au restaurant.)

 

L’Allemagne et l’Angleterre recense elles 9% environ d’adeptes végétariens, 4% au Canada… Alors chers lecteurs de l’Urù cela ne te dirais pas de faire augmenter ce petit 5% ?

Avoir un mode de vie plus éthique, sain, respectueux de l’environnement et surtout supporter la cause animale ? Si oui pourquoi ne pas faire quelques pas vers le végétarisme ou véganisme ?

 

Rejoins le bon côté de la force !

 

Elise Chevet

Le Saviez-Vous ?
Osez braver l'interdit : rentrer dans la salle des profs

Vous, lycéens d’Uruguay-France, vous vous êtes tous déjà demandés ce qui était derrière cette porte ! Oui j’en suis sûre tout le monde se demande ce qui se cache derrière les portes de la salle des professeurs. Alors pour vous, en exclusivité, je suis rentrée secrètement lors de la JPO pour vous dévoiler ce mystère.

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J’ai quitté mon poste pendant quelques minutes afin de passer ma tête à travers les portes infranchissables. J’ai alors vu qu’il n’y avait personne… J’en ai alors profité pour y pénétrer seule !

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NON JE RIGOLE ! Sur le chemin j’ai croisé Mme Fauquet et M. Montarnal qui ont revêtit la veste de guide ! Et vous savez quoi ? Il y a bel et bien des créatures surprenantes, incroyables et monstrueuses dans la salle des profs… des araignées ! (mais non pas nos professeurs voyons !). Et oui Spiderman se cache dans les toilettes des profs !

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Maintenant, c’est l’heure de la visite ! Bon par où commencer ? Cette fameuse machine à café juste en face de la porte, la seule chose que l’on peut apercevoir sans franchir les limites du sanctuaire. À gauche de celle-ci, il y a les toilettes, bon elles sont presque banales… mais non ! Et oui plusieurs Spiderman y résident ! Enfin juste à côté des toilettes il y a la salle des casiers (oui l’endroit où tu déposes tes devoirs que tu as oubliés de rendre à temps - coucou Adam) avec des centaines de boîtes aux lettres, mais elles sont numérotées et classées par ordre alphabétique pour ne pas se tromper. Dans cette même salle se trouvent des canapés (pour boire et discuter pendant la pause-café…). Revenons dos à la porte et face de la machine à café, à droite, se trouve un long couloir avec plusieurs portes. Vraiment suspect ce couloir ! On y trouve une salle de réunion, une salle avec des canapés bien confortables (tu vois le canapé de ta mamie, bien vieux mais d’un confort incomparable où n’importe quels être humain ne peut résister aux bras de Morphée ?) et d’ailleurs petite anecdote ; ce canapé est cassé (merci M. Cordier :) ), bon il y a aussi 2 autres salles qui prennent bien la poussière : les salles des ordinateurs. Et la dernière ma préférée, la salle de repas, avec un micro-onde et le frigo de Mimie Mathy : il est tout petit pour 200 professeurs…

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Et voilà, le tour est déjà fini ! Bon je vous ai passé les détails du genre les photos des professeurs, ou leur poubelles remplies de sacs Mac Donald car oui les profs aussi mangent des MacDo !

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Cette salle n’a rien à envier, et j’espère donc que grâce à moi vous quitterez le lycée avec ce mystère dévoilé !

 

Elise Chevet

Osez braver l'interdit : rentrer dans la salle des profs

10

Star Wars

#10 Star Wars
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23 Janvier 2018

L'Edito

Salutations, cher lecteur de ce journal au thème intergalactique. Si tu as pris en main ce numéro, c’est probablement en raison du titre en lettres grasses de ce mois-ci. Tu connais très sûrement cette série de films ultra-connue, dont parle le monde entier depuis 1977 ? Comme beaucoup de gens, tu as peut-être grandi en rêvant de devenir un chevalier Jedi…Ou le prochain Dark Vador.

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Mais dans le cas contraire, laisse-moi te guider dans la galaxie Star Wars.

              La Guerre des étoiles, en français, prend place « il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine… ». Plus sérieusement, l’idée de cette guerre spatiale germe dans l’esprit du jeune George Lucas, alors qu’il n’avait que 17 ans. Il imagine des guerriers encapuchonnés, qui, aidés de la mystérieuse « Force », manient des sabres laser et défendent la paix et l’ordre dans la galaxie… Une dizaine d’années plus tard, il rassemble une équipe et des acteurs pour porter son rêve au grand écran. Et c’est ainsi qu’en mai 1977 on fait la rencontre de Luke Skywalker, un jeune orphelin vivant sur une planète désertique, qui par hasard, tombe sur le droïde R2-D2, porteur d’un message désespéré de la part de la princesse rebelle Leia, demandant l’aide précieuse d’un certain Obi-Wan Kenobi, afin de contrer les plans maléfiques de l’empire galactique…  Je n’en dis pas plus, car mon introduction risquerait d’être trop longue.

Les films Star Wars sont au nombre de 9, pour l’instant : La trilogie dite « originale », tournée entre 1977 et 1983, la « prélogie » des épisodes 1,2 et 3, qui raconte les origines du sinistre Dark Vador et du néfaste Empire galactique, tournée entre 1999 et 2005. Enfin, la dernière trilogie en date, celle des épisodes 7,8 et 9, dont l’épisode 8, « Les Derniers Jedi » a fait un carton au box-office il y a environ un mois. Certains l’ont adoré, d’autres détesté. Les avis divergent, et parfois des « clashs » mouvementés pointent le bout de leur nez à l’improviste dans les commentaires d’une vidéo YouTube. D’ailleurs des opinions diverses et variées ont été incluses dans ce journal !

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Quoi qu’il en soit, mon jeune apprenti, si tu n’as jamais vu un seul de ces films, je te conseille vivement de sentir l’appel de la Force et de te laisser tenter par le côté obscur… Rejoins les fans de Star Wars, et ENSEMBLE, NOUS REGNERONS SUR LA GALAX- euh, pardon. Je me suis emporté. Que la Force soit avec toi, jeune Padawan, et puisse ta lecture de ce numéro t’être divertissante !

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Adam

L'edito 10
Notre cœur est une galaxie lointaine, très lointaine

La paix est un mensonge. Il n'y a que la passion.
Par la passion, j'obtiens la force.
Par la force, j'obtiens le pouvoir.
Par le pouvoir, j'obtiens la victoire.
Par la victoire mes chaînes sont brisées.
La Force me libèrera.

Code Sith

​

Il n'y a pas d'émotion, il y a la paix.
Il n'y a pas d'ignorance, il y a la connaissance.
Il n'y a pas de passion, il y a la sérénité.
Il n'y a pas de chaos, il y a l'harmonie.
Il n'y a pas la mort, il y a la Force.

Code Jedi

​

​

           La science-fiction ne parle jamais que des lois éternelles et des drames intérieurs qui se jouent au sein de notre humanité. Nos fantasmes, nos fantômes, nos aspirations vers la sérénité, et les obstacles de colère et de souffrance qui se dressent sur la voie de notre épanouissement. Ce qu'il y a de stimulant dans la science-fiction, c'est qu'elle laisse toute la liberté que laisse l’imagination pour mettre en scène des expériences de pensées pour en développer toutes les conséquences.

 

Il y a des gens qui ne comprennent pas Star Wars comme il y a des gens qui ne comprennent pas le plaisir qu'on peut tirer d’un opéra. Le space opera, sous genre de SF auquel appartient l’univers de Star Wars, comporte toutes les outrances du vérisme puccinien, la lourdeur choucroutesque des romances et de l’héroïsme wagnériens. Le rachat par Disney des droits d’auteurs à Lucasfilm n'arrangera sans doute pas la chose. Mais qu'importe ? Il y a des univers qui n’appartiennent plus à leurs auteurs, parce qu'ils trouvent un écho dans nos fibres essentielles.

Nous avons tous un Sith en nous, c'est-à-dire un principe de déchaînement des passions qui peut mener à la tyrannie, et aussi à la souffrance que procure une victoire obtenue par la violence. Mais nous avons tous un Jedi en nous, une part d'idéal qui cherche la paix par delà toutes les souffrances qui sont l'héritage de notre naissance. L’univers de Star Wars raconte l’histoire de l’affrontement de cette division en nous, entre la part de lumière et d’obscurité qui travaille la vie de l’esprit humain. Serions-nous condamnés à cette division ? Choisir la lumière se fait toujours dans une lutte contre l’appel des ténèbres. Mais ne croyez pas que le choix du côté obscur soit de tout repos : il ne s’agit pas simplement de se laisser aller à ses passions, mais de les cultiver jusqu'à la victoire sur soi et le monde. Une voie qui cherche la paix de l'esprit d'un côté, une autre qui cherche la maîtrise : Machiavel et Spinoza appartiennent au côté obscur !

 

 

Jonathan Cordier, professeur de philosophie

Notre coeur est une galaxe lointaine, très lointaine
L’Univers de Star Wars depuis notre planète
L’Univers de Star Wars depuis notre planète

           Le tournage du huitième épisode de Star Wars n'a pas été entièrement tourné dans un studio équipé de lumières artificielles et de fonds vert. Même si les nombreuses planètes de l'univers de Star Wars présentent chacune un environnement fantastique avec une faune et une flore imaginaires, elles sont pourtant inspirées de décors réels existant dans différents pays de notre monde. En effet, à travers les quelques environnements de planètes aperçus dans cet épisode 8, nous avons la chance de pouvoir découvrir quelques impressionnants endroits qui se cachent sur notre planète.

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Prenons tout d'abord, la planète Ahch To, l'île où vit Luke Skywalker. Cette petite île de  22 hectares est en réalité la Skellig Michael Island et se situe près de la côte sud-ouest de l’Irlande. Aujourd'hui, elle est inhabitée. Cependant, du VIIe siècles au XIIIe siècles, elle aurait abrité une petite communauté de moines catholiques d'où la présence de maisons de pierres en forme de ruches présentes dans le film.

Ensuite, le décor utilisé pour les ruelles de la riche et lumineuse ville-casino, Canto Bight, n'est rien d'autre que celles d'une magnifique ville médiévale croate : Dubrovnik. Décor qui sera normalement ré-emprunté pour le tournage de l'épisode 9.

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Avec d'impressionnants remparts très anciens, Dubrovnik est un lieu touristique important de Croatie, d'autant plus qu'aujourd'hui des fans de Star Wars viennent y visiter ces fameuses ruelles du tournage.

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Et enfin, pour obtenir la vaste plaine riche d'un mystérieux minerai rouge recouvert d'une légère couche de sel blanc de la planète Crait, ce sont des plaines de sel boliviennes qui ont été utilisées pour le tournage, et plus particulièrement la plus vaste d'entre elles le Salar d'Uyuni. Situé sur les hauts plateaux du Sud-ouest de la Bolivie, ce dernier a une superficie de 10 582 km² ce qui lui vaut la première place dans le classement du plus vaste désert de sel du monde.

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Pour conclure, l'épisode 8 de Star Wars nous a permis de découvrir de merveilleux endroits existant sur notre belle planète. Et en ce qui me concerne, je suis ravie d'avoir, à travers ce film, pris connaissance de lieux dans le monde comme la mystérieuse Skellig Michael Island près de L’Irlande, la magnifique ville médiévale Dubrovnik de Croatie ou encore l'impressionnante plaine de sel bolivienne surnommée le Salar d'Uyuni. Le choix de ces endroits comme décor a permis de les mettre en valeur en révélant au monde leur beauté caractéristique.

 

Lucie Cornet

Kewa ? T’aimes pas Star Wars ?
Kewa ?
T’aimes pas Star Wars ?

Je n’ai pas trouvé Star Wars transcendant. Non pas à cause des effets spéciaux, qui sont d’ailleurs géniaux pour l’époque. Je n’ai juste pas accroché à l’histoire, qui m’a semblé trop simple.

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Tout d’abord, Star Wars est une saga cinématographique réalisée par George Lucas, un réalisateur, scénariste et producteur américain. Considéré comme un génie par les fans de cette épopée spatiale,  ce producteur a ouvert le bal avec la première trilogie de Star Wars, les épisodes IV, V et VI. Mais cette dernière ayant connu un énorme succès, une seconde trilogie nait avec les épisodes I, II et III. Enfin, la saga s’achève - pour l’instant - avec les épisodes VII, VIII et IX. D’ailleurs, si tu n’as pas compris dans quel ordre les regarder, ce n’est pas très important. Il faut avouer que les chiffres ne servent pas à grand-chose dans la vie. Si tu as l’intention de regarder Star Wars, c’est par le IVème que tu devrais commencer : le tout premier Star Wars, sorti pour la première fois en 1977 (première fois car remasterisé en 1981, 1997, 2004…). L’histoire est d’ailleurs plutôt faible : l’Alliance rebelle (princesse Leia) essaie de détruire une arme spatiale, l’Etoile noire, qui a la capacité de détruire une planète entière. Cette arme suprême est détenue par les forces du mal, c'est-à-dire l’Empire Galactique (Dark Vador). Mais, mêlé à cette guerre spatiale contre son gré, le jeune fermier Luke Skywalker s’engage au sein des forces rebelles après que sa famille fût calcinée par les soldats impériaux. Guidé et initié à la Force par Obi-Wan Kenobi, Luke doit détruire l’Etoile noire.

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En fait, mon opinion sur Star Wars reste très partagée : je n’ai pas vraiment aimé l’histoire, mais les effets visuels et auditifs sont magnifiques, encore aujourd’hui. Le choix des lumières est très judicieux et s’accorde souvent avec la musique. Notamment dans le cas de La Marche Impériale, la musique de Dark Vador, qui accentue la personnalité du protagoniste. En effet, comme les cuivres (les trompettes, les trombones, les tubas, etc…) sont dominants, cela nous fait penser à un personnage grave, lourd, rustre et méchant. De plus, la tonalité en sol mineur, accentue l’univers maléfique du personnage.

Je n’ai pas vu les autres films et je n’ai pas envie de les voir. Ne me jetez pas de pierres.

 

PS : J’avais vraiment mal pour les soldats impériaux, les gars sont coincés dans des armures en plastique et dans lesquelles ils suffoquent. Il serait d’ailleurs judicieux de modifier leur costume pour le prochain Star Wars, que je n’irai jamais voir !

Suzie

Critiques sans titre
Sans Titre

Star Wars 8 est un film qui me faisait envie, j'avais toujours autant hâte de voir un Star Wars en grand écran, (pas autant que certains camarades avec qui j'étais mais bref ! J'en parlerais plus tard) le trailer promettait une histoire plus sombre, contrairement au septième épisode, trop sage mais sympathique, qui n'est que ce qu'on lui demande, c'est à dire un film de science-fiction/aventure à gros budget pour toute la famille. J'avais donc toutes ces pensées en tête quand j'avais commencé la séance et on peut dire que le film respecte, au moins, ses promesses.

 

Star Wars 8 est un film sûr de lui et original qui n'hésite pas à rompre avec les habitudes de la saga, il n'hésite pas à salir nos héros d'enfance pour nous prendre aux tripes et nous emmener avec lui dans son histoire et ainsi nous présenter plus en profondeur la nouvelle génération des films Star Wars. Ça a bien marché sur Adam et Sam mais leur enthousiasme m'a complètement refroidi, en bref JE DETESTE LES GENS QUI FONT DU BRUIT AU CINEMA ! J'ai donc commencé à être plus dur avec le film et ses facilités scénaristiques qui rendent bénignes certaines actions de la saga d'origine ou ses thèmes surexploités qui ne sont plus intéressants à suivre. Oui le capitalisme c'est pas bien t'es pas le premier à le dire Monsieur le film ! En fait je suis triste de m’être trop attaché à ces fautes car le film essaye vraiment de s'affranchir du lourd héritage de 40 ans de film Star Wars, il apporte de nouveaux procédés scénaristiques que personne n'aurait osé utiliser à l'époque de la sortie du premier film. Je suis juste frustré de voir que beaucoup de possibilités que laissaient deviner le 7 soient maintenant impossibles.

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En bref même si l'illogisme de certaines scènes laisse à désirer, Star Wars 8 est un film à voir car impossible de prévoir ce qui va se passer pour le 9 et ce serait dommage de voir le 9 sans voir le 8.

Josef Secoya

(Remerciements à David Plouf)

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Ah, Star Wars, malgré le fait que ma connaissance dans le domaine est assez faible, je peux néanmoins affirmer que l’épisode VIII ne m’a pas déçu. Un univers toujours aussi impressionnant, accompagné d’une musique pas piquée des hannetons. Star Wars nous divertit avec ses combats de Jeudi, euh Jedi, ses mystères de la Force et ses tensions entre les personnages de Kylo Ren et Rey, dont l’évolution est étrangement bien construite.

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SPOILER

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Espérant que Rey passe du côté obscur de la Force à la fin du film, nos vœux n’ont pas été exaucés… Malgré cela, les scénaristes ont exploré une piste qui m’a assez plu. Quelques scènes sont… incohérentes et sont sans intérêt – qu’est-ce que… LES TETONS DE KYLO REN ??

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End of Spoil

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Hun, mais le résultat est satisfaisant (si on oublie l’expression constante de Luke tout le long de l’intrigue.) Star Wars épisode VIII ne plaît pas à tout le monde, mais il a su m’émouvoir et j’espère qu’il en est de même pour vous.

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[Insérer une phrase clichée de Star Wars]

 

Samuel Dutilleul

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Les Renards de Cristaux

Comment parler de la désertique planète Crait sans parler de sa faune ? Dans le film nous avons pu faire la connaissance de magnifiques « renards de cristaux ». En bonus, j'aimerais parler de ces belles petites créatures. Tout d'abord, pour justifier l'apparence cristalline de ces renards, le chef d'atelier explique qu'ils se seraient nourris pendant si longtemps des sels minéraux offerts par la planète, que leur apparence serait devenue similaire à la surface de celle-ci.

Avant qu'ils soient animés et ajoutés dans le film, il a fallu faire un gros travail de conception. Pour cela à partir de la morphologie d'un vrai renard et d'un peu d'imagination, une unique animatronique, c'est à dire une créature réaliste robotisée, est construite. Avec plus de 25 000 faux cristaux en guise de pelage, elle est scannée sous de très nombreux angles afin de pouvoir lui faire prendre vie en images de synthèse.

 

Selon moi, ces petites créatures inoffensives et tout à fait adorables sont très originales et apportent un sentiment de tranquillité. En effet, je trouve le bruit de leur pelage cristallin très agréable à entendre lorsque celui-ci est en mouvement ou légèrement agité par le vent. Ce doux bruit associé à la couleur blanche de leur pelage telle de la neige glacée, installent une ambiance très calme et agréable. Une ambiance similaire à celle que l'on aurait lorsqu'on regarde de la neige tomber. Car en effet, malgré le fait que nous soyons sur une planète essentiellement constituée de minéraux, nous avons tout de même l'impression d'être sur une planète aux saisons plutôt hivernales. Je n'ai donc rien d'autre à dire de plus qu'un immense bravo à l'équipe d'atelier pour le remarquable travail de design et de conception de ces adorables créatures.

 

Lucie Cornet

Les renards de Cristaux
Chantez à Uruguay

Ce jeudi 11 Janvier, de 17h45 à 19h15,  se tenait la première réunion de la Chorale du Lycée Uruguay France. Mes collègues journalistes et moi-même y sommes allées faire un p’tit tour (et on n’est pas déçues du détour !). Oui mais voilà, il manque encore quelques élèves pour réaliser une chorale qui allume le feu #Johnny4ever et afin d’éviter de seulement programmer des solos pour le spectacle (même si on n’est pas contre !). On a donc pensé à TOI cher lecteur ! Bon et si tu n’es toujours pas convaincu, lis moi ça :

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Pour commencer, le but principal est de se faire PLAISIR ! En plus, il y a un avantage majeur issu du petit nombre de personnes participant à la chorale : cela permet d‘être moins timide et c’est beaucoup moins impressionnant.

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On a alors pu se laisser tenter par les exercices d’articulation (qui sont une énigme pour moi car ils sont à la fois complexes d’un point de vue personnel et décomplexant vis-à-vis des autres..). On a aussi réalisé des exercices de respiration (pense à toutes les fois où tu as un peu bredouillé en cours ou lors d’un oral et où ta voix a tremblé !)

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Oui car si tu as bien remarqué, les journalistes n’ont pas eu de mal à passer dans le Bon côté de la Force de journaliste à choriste. Là n’était pas l’objectif, pour ces rédactrices de L’Urú toutes fraîches, toutes nouvelles, de participer à l’expérience. Elles ont tout de même osé nous montrer ce qu’elles préféraient chanter (afin de découvrir les voix de chacun). Et la boum, on a découvert des talents! C’était aussi simple que ça. Elles sont venues, on a kiffé leur voix, hop d’autres talents du lycée qui s’ajoutent ! (en plus des écrivains et des sportifs...)

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Tu l’auras bien vu, pour participer à la chorale, pas besoin d’expérience (enfin si tu pratiques la chansonnette sous la douche c’est encore mieux ! on ne te demande pas de sortir de la finale de The Voix !)

On peut aussi te dévoiler le projet musical de la chorale de cette année : « enchaîner » plusieurs chansons pour créer un p’tit spectacle bien sympa. (tiens ça aussi ça aide dans la vie d’avoir au moins une fois pris la parole ou chanter devant un public ! Et je dis ça en connaissance de cause..).

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Petit plus : le thème de ce spectacle est intimement lié au centenaire de l’Ecole ménagère Uruguay France (mais si tu sais, l’école créée en 1919, à partir des dons d’Uruguay pour les jeunes filles orphelines de Seine et Marne. Maintenant c’est même un lycée à Avon !). Allez c’est gratos : GUERRE ET PAIX. A partir de ça, le programme des chansons proposées est vaste : de 99 luftballons (Nena) à Zombie (The Cranberries) en passant par Bella Ciao (chanson populaire italienne qui appelle à la résistance).

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T’as de quoi maintenant t’éclater niveau cordes vocales ! Bien sûr toute PROPOSITION MUSICALE est la bienvenue ! D’ailleurs vous aussi, êtes les bienvenus !

 

Célia

Chantez à Uruguay

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Jeux Vidéos

9 Jeux Vidéos
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13 décembre 2017

L'Edito
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De la Fumisterie du
jeu sérieux

Nous – professeurs – sommes toujours sollicités pour améliorer nos pratiques pédagogiques, nos manières de faire cours. Une de ces « innovations » pédagogiques est de vous – élèves – enseigner / faire progresser / faire acquérir une compétence / apprendre par le biais de serious game.

 

Serious game. Comme si certains jeux étaient plus sérieux que d’autres.

Tous les jeux sont sérieux. Avez-vous déjà regardé un enfant jouer ? Osez dire que pour lui, ce n’est pas sérieux. Tous les jeux ont une valeur d’apprentissage. Encore plus les jeux vidéo.

 

Je joue depuis mon enfance, d’abord et surtout des jeux de gestion et de guerre : Warcraft 2, la série Heroes of Might and Magic et la série Age of Empire. Adolescent, le passage par le MMORPG était (presque) obligatoire : World of Warcraft, Dofus, Minecraft… et des FPS (First-person shooter : jeu de tir à la première personne), mes favoris étant Counter-strike, Team Fortress 2 et Star Wars Battlefront. Sur console, les jeux de combats m’accompagnent depuis toujours : Soul Calibur, Tekken, Super Smash Bros

 

J’écoutais avec une certaine morosité les adultes martelant l’absence d’intérêt de ces jeux : je perdais mon temps et je n’apprenais rien. J’allais rater mes années lycée.

 

Pourtant, les jeux de gestion m’ont appris la prévalence d’un choix par rapport à un autre, les jeux de guerre m’ont appris à planifier et à anticiper. Je me suis adapté pour jouer : j’ai appris l’anglais à la dure – je perdais si je ne comprenais pas. J’arrivais même à comprendre  le japonais. Jouer aux FPS, les jeux vidéo les plus décriés, m’a permis de développer une certaine acuité visuelle, une coordination œil-main plus forte et une meilleure capacité de concentration. Ne passons pas à côté du meilleur point de tous les jeux : le développement de l’imagination.

 

Aujourd’hui, j’apprends toujours. Je n’ai jamais autant appris sur l’histoire de France et d’Europe depuis que je joue à Europa Universalis, un jeu de grande stratégie historique. Même la lecture y passe, j’ai rarement été autant chamboulé par une histoire qu’en jouant à The Witcher 3. Je n’avais jamais saisi ce qu’était vivre dans une ville en état de siège avant This War of Mine. Je joue aux jeux vidéo aussi souvent que mon voisin fait du sport. Si ma pratique est excessive, il a lui aussi un comportement pathologique !

 

En France le jeu vidéo est considéré comme le dixième art. Tout le monde s’accorde pour dire que l’art nous apprend des choses sur la vie.

 

Clément Przybylek,
professeur documentaliste

De la Fumisterie du jeu serieux
Pourquoi je ne suis pas vraiment fan des jeux vidéo.

           Les jeux vidéo sont pour certains une bulle où tous les problèmes s’effacent. Je vous le dis tout de suite, ce n’est pas mon cas. Grand nombre d’entre vous ont des consoles chez eux. Moi aussi, j’avoue mais elles sont très bien au placard. Elles ont soit été achetées en grandissant ou ce sont les grands frères ou grandes sœurs qui vous les ont laissées. Contrairement à beaucoup, je n’ai pas eu la possibilité de jouer toute petite avec mon frère ou ma sœur. Je n’ai jamais baigné dedans. Je n’ai jamais été non plus attirée par ça après. Si les choses avaient été différentes, j’aurais peut-être été aussi accro que vous.

Et oui, les jeux vidéo sont une forme d’addiction. 1 ado sur 8 aurait un usage problématique des jeux vidéo. Les jeux vidéo peuvent réellement être mauvais socialement parlant, une étude (réalisée par l’Institut Fédératif des Addictions comportementales) montre que l’une des conséquences de cette addiction est l’isolement à la maison. En moyenne, les joueurs excessifs peuvent passer 30 heures par semaine devant un écran.

Sérieusement ? Vous ne trouvez pas que c’est une perte de temps ? Bon, après tout, je trouve aussi que dormir est une perte de temps. Si ça n’était pas vital, je pense que plus personne ne dormirait. Imaginez tout ce qu’on pourrait faire avec ces heures en plus ! Pensez au nombre de séries que vous pourriez regarder. Bon oui, oui je pense plutôt à regarder des séries que travailler. Comme beaucoup, faut avouer. Vous les accros aux jeux vidéo, demandez-vous si cela semble normal de passer autant de temps devant un écran. Moi je trouve que c’est trop, allez, je vais regarder un autre épisode d’American Horror Story.

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Sources : ifac-addictions.fr

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Morgane

pourquoi je ne suis pas vraiment fa des jeux videos
L'Actu des jeux vidéo

Et vous, vous en pensez quoi des jeux vidéo ? Mais là n'est pas la question, en tout cas pas aujourd'hui, aujourd'hui, nous parlons de l'actu des jeux vidéo. En ce moment, c'est principalement Fortnite, un jeu de battle royale (Dans un jeu de battle royale, vous vous retrouvez dans une arène qui rétrécit au fur et à mesure) et de défense contre les zombies sur PC. Tout récemment arrivé en Europe, Lineage II : Revolution, un MMORPG (Massively Multiplayer Online RolePlay Game, ou pour les bons francais, Jeu de rôle en ligne massivement multijoueur) sur mobile, chose encore assez rare, à cause des performances sur téléphone qui étaient jusqu'ici insuffisantes pour faire marcher ce genre de jeux avec une bonne qualité graphique. Sur Nintendo Switch, Phantom Breaker BattleGrounds sortira en décembre, un beat them up aux graphismes plutôt mignons. Enfin, sur PS4, The King of Fighters XIV, fighting game style Street Fighter mais plus évolué, devrait sortir avant la fin de l'année.

Bon, quatre jeux qui ont l'air prometteurs, je sais pas vous mais moi, vu le creux qu'il y a eu récemment au niveau du jeu vidéo, ça m'a l'air plutôt sympa. En plus, il y a de quoi contenter tout le monde, sur toutes les plates-formes. Et vous ? Vous comptez jouer à l'un de ces jeux ?

Mais, l'actu des jeux vidéo ne comporte pas que les nouveaux jeux vidéo. Il y a effectivement eu un scandale récemment, sur Starwars Battlefront 2, qui serait, d'après les critiques, un Pay2Win (jeu où, pour pouvoir l'emporter sur les autres, il faut obligatoirement dépenser de l'argent), notamment à cause du fait que l'on pourrait dépenser plus de 2000 euros pour avoir des avantages dans le jeu. Comme quoi, il s'en passe des choses dans le monde du jeu vidéo. Et encore, on en a peu parlé ! Vous en connaissez d'autres, des actus sur le jeu vidéo ? 

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Clément SULVIC

l'actu de jeux vidéos
Le Saviez-vous ?
Le Saviez-Vous ?

Saviez-vous qu’il y avait autant de joueurs autour de vous ?

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71% personnes jouent aux jeux vidéo pour 29% qui ne jouent pas : 7 personnes sur 10 !

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Saviez-vous qu’il y a presque autant de femmes qui jouent aux jeux vidéos que d’hommes ?

44% des joueurs sont des joueuses !

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Saviez-vous qu’il y a des personnes âgées qui jouent ?

99% des 10-14 ans jouent aux jeux vidéo
91% des 15-18 ans

89% des 19-24 ans

78% des 25-34 ans

72% des 35-44 ans

55% des 45-54 ans

59% des 55 ans et plus

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Plus d’une personne âgée sur deux joue

aux jeux vidéo !
La classe !

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Elise Chevet

Une Création ?
Votre avis m’intéresse !

J’aimerais développer à l’aide des idées  de quelques personnes un « club » féministe.

Un club où tout le monde serait le bienvenu, un club où on échangerait sur des sujets divers et variés, où l’on créerait des évènements au sein du lycée, par exemple des journées à thèmes et plein d’autres choses cools. 

Je ne suis même pas sûre si l’intitulé sera « club féministe » ou plutôt « club égalité » parce que l’on ne doit pas parler que des femmes. Étant membre de la petite troupe des écrivains du journal du lycée (au fait on recrute = mercredi matin récré rendez-vous au cdi) j’aimerais faire une petite rubrique dans le journal qui reprendrait toutes les idées émises aux réunions, une sorte de bilan régulier.

Ce n’est qu’une idée donc si j’écris aujourd’hui c’est pour recevoir vos avis ! N’hésitez donc pas à me laisser des petits mots dans la boîte aux lettres des lecteurs qui se trouve à côté de la porte du cdi ou même pourquoi pas directement au cdi.

Au fait, je prends aussi les idées (et l’aide) des professeurs ! Merci.

J’ai hâte de vous lire !

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Elise Chevet

Une création ?

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Une Rentrée Littéraire

#8 Une rentrée littéraire
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8 Novembre 2017

L'Edito

Holà p'tit(e) uruguayen(ne) ! Sais-tu que le thème du  8ème numéro que tu tiens entre tes mains est : "une rentrée littéraire" ?

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Eh oui, commençons ce début d'année scolaire non pas en parlant de nous, lycéens, mais plutôt des livres.  (t’inquiète, c'est tout aussi intéressant !) Bon, après, on ne va pas te le cacher, ce numéro n'est pas spécialement orienté  vers  les nouveautés littéraires fin 2017 mais plutôt sur le rapport que tu (oui, toi : lecteur amateur, confirmé, rêveur…) as avec les livres.

Et là, tu te dis peut-être que notre numéro a été écrit PAR et POUR  des littéraires... Et NON, Elise te prouve le contraire avec ses camemberts et pourcentages dans la page principale !

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De plus, l'équipe de rédaction du journal s'agrandit ! Allez, quelques présentations s'imposent : Mohamed, Jeune Seconde (j'aurais aimé écrire Jeune Padawan mais ça marchait pas...) et Chloé (Terminale L) s'occuperont maintenant d'illustrer les numéros  - dessins, portraits, couleurs seront au rendez-vous. Bon, on vous promet pas non plus des paillettes hein ! (Et oui, Camille, notre ancienne  super illustratrice attitrée nous a quitté pour de nouvelles aventures). Il nous reste donc Clément (2nd), Morgane (TST2S), Marie (2nd), Elise (TS) et moi-même (Célia, TL) qui auront le plaisir de vous écrire de bons articles bien chauds.

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Si TOI AUSSI tu as envie d'écrire, dessiner, commenter, débattre... bref, t'exprimer sur tel ou tel sujet, rejoins le club du journal L'Urú tous les Mercredis à la Récré de 10 heures au CDI ! (on croque pas les élèves promis, enfin juste quand on est en manque d'inspiration...)

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Allez, ouvre vite ton Urú, je te laisse déguster !

 

 

Célia

L'édito 8
A quoi sert la littérature ?

C’est la rentrée. L’étude des textes reprend. Les élèves qui s’ennuient se posent la question. Il y a la langue, les connaissances, le bac, bien sûr, bien sûr… Mais les écrivains n’écrivent pas pour nous fournir des sujets d’examens. Comment peuvent-ils proclamer qu’ils n’auraient pas survécu sans la littérature ?

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C’est qu’elle nous parle de ceci que nous oublions si souvent de cultiver, trop pressés que nous sommes, trop occupés, préoccupés. Elle nous parle de notre âme.

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On est ado, au seuil de la vie d’adulte. Qui nous apprendra à vivre ? Nos parents, d’autres adultes ? Certes ils incarnent des scénarios possibles. Mais nous disent-ils tout ? Que savons-nous en dehors de ce qu’ils veulent bien nous laisser voir ?

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En fait, seuls les écrivains nous parleront, sans chercher à nous faire la morale ou nous infantiliser, de ces choses dont il est impoli de parler mais que nous avons tant besoin de savoir. Qui suis-je ? Quels sont mes besoins ? Quels sont les choix qui s’offrent à moi ? Comment comprendre les autres et me comporter avec eux ?

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Les écrivains peuvent appartenir à une époque sans rapport avec la nôtre mais ils parlent à notre âme une langue qu’elle comprend car ils sont humains. Avant nous ils ont souffert, aimé, désespéré et réespéré. Quel soulagement quand un inconnu sait mieux que nous-même mettre des mots sur nos sentiments les plus embrouillés ou les plus inavouables !

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Deuxièmement, « On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans », écrivait Rimbaud. Ce fut vrai pour lui ; il abandonna famille, études et acceptation sociale pour mener une vie de marginal et explorer tous les possibles. Or il n’est pas vrai que nous soyons tous assez courageux ou créatifs pour prendre un tel risque. La littérature seule nous offre de vivre les expériences d’autres que nous. En quelques pages, nous vivons mille autres vies. Leurs histoires inouïes, leurs impressions extraordinaires nous transportent en des mondes que nous n’aurions pas eu l’occasion de connaître. Plus encore, ils nous font accéder à des univers dont ne soupçonnions même pas la possibilité.

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Certes, la littérature ne nous fera pas gagner notre vie, mais elle nous aidera à ne pas la gâcher.

 

Juliette Feyel,

professeur de lettres.

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A quoi sert la littérature ?
Un bon livre pour s’envoler dans les étoiles et oublier ce joli internat

« Rentrée littéraire. » Qui dit rentrée littéraire dit nouveau livre.
Qui dit nouveau livre, dit lieu où lire. Où nous, élèves pouvons-nous lire ? Le CDI, oui oui, sur ces quatre petits fauteuils bleus usés mais confortables. Ou bien dans mon cas… L’internat.
Moi, je ne lis pas super souvent et je sais que j’ai besoin de calme, d’un endroit où je me sens « bien » pour lire. De ce fait, je lis à l’internat. L’internat, ce lieu de vie pour une bonne centaine de lycéens de notre cher lycée Uruguay-France. Dans notre chambre, j’aime voir le manque d’hygiène évoqué par les cheveux au sol, doux passages de mes copines. La poussière qui s’accumule, tel un tapis de neige éternelle, cette éternité qu’on retrouve dans un bon livre. Puis dans certaines chambres - ALLELUIA pas dans la mienne - ce froid accompagnant tous les romans dramatiques. L’isolation, ce livre qui nous fait passer par toutes les émotions. On peut très bien distinguer l’évolution de l’année en ne touchant que les murs des chambres. Dernier point : l’eau est bien chaude, nos jambes ne kiffent pas du tout, mais on ne peut pas vraiment se  plaindre de la chaleur des douches car nous savons que nous ne pouvons rien y faire… En parlant de chaleur voilà comment en trouver car winter is coming : une tasse de thé, sous une couette sans oublier nos personnages favoris, comme ma petite Lou, chouchou d’Avant toi.

 

Morgane

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Un bon livre pour s'envoler...
Mais dites donc, ça fait quoi de lire ?

Déjà, pour bien lire, il faut s'isoler, éteindre le téléphone, la télé, s'allonger, s'asseoir, tout dépend de vous. Ensuite, il faut prendre un livre, je sais pas pour vous, mais moi je préfère les livres de fantasy ou de SF.

 

Mais venons-en aux faits. Alors, ça fait quoi de lire ? Eh bien tout dépend du type de livre que vous lisez. Comme je vous l'ai dit, j'ai mes préférences, et vous parlerai donc d'abord de ce que l'on ressent en lisant ce type de livres. Mais j'essaierai aussi de vous représenter ce qu'on peut ressentir en lisant un roman policier par exemple, ou alors les livres informatifs (mais que je trouve atrocement ennuyeux).

 

Et donc, ça fait quoi de lire un livre de fantasy ou de SF ?

 

Eh bien, si vous avez respecté ce que je vous ai dit précédemment, c'est comme si vous étiez coupés du monde. Prenez Dune par exemple, un chef-d'œuvre de SF. Quand vous le lisez, vous êtes totalement plongé dans l'univers du livre, vous vivez les aventures que vous lisez, vous êtes les personnages, vous ressentez leurs émotions, vous ne pouvez plus vous détacher de leur histoire. Pareil pour les livres de fantasy, prenons par exemple Keleana (ouais je vous cite mes préférés), dans ce livre également, nous sommes le personnage, nous nous battons avec lui, ressentons ses émotions (et bla et bla et bla je sais je radote).

 

Et les romans policiers ? Qu'est-ce que ça fait donc de les lire ?

 

N'étant pas un grand fan de ce genre de livres je vais essayer de les décrire de mon mieux. C'est comme si vous étiez plongés dans l'intrigue, et ça marche encore mieux qu'avec les livres fantastiques, car l'univers nous est familier. Et d'un coup nous sommes le meurtrier, ou le détective, ou le flic qui s'empiffre de donuts. En lisant ce genre de livres on a une petite pression sur le cœur, on a peur de ce qui va suivre, on est certain que quelque chose de mauvais va arriver (et d'ailleurs ça finit toujours par arriver).

Et voilà (selon moi, à chacun son avis) ce que l'on ressent quand on lit un bon livre.

 

Clément Sulvic

Ca fait quoi de lire ?
Le Sondage

Pour cette édition « rentrée littéraire » j’ai effectué un sondage composé de trois questions sur un panel de 55 personnes.

Le Sondage
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Non mais sérieux, c’est vraiment possible de ne pas aimer lire ? Il y a quand même plus de 25% des personnes du lycée qui n’aiment pas lire… c’est beaucoup non ? Et puis cet été les 36% qui n’ont lu aucun livre, il y avait quand même le nouvel Harry Potter sorti il y a 1 an environ, et puis même lire au bord de la mer c’est quand même plutôt sympa non ? 

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Elise Chevet

Mon petit éditeur

Je suis sûre qu’un jour tu as commencé à rédiger une histoire sans vraiment la finir (le conseil que l’on va te délivrer va alors te donner une de ses  motiv’), rédiger un essai sur l’hibernation des suricates en Auvergne, ou encore écrire une fan fiction sur ce qu'aurait pu devenir Ron dans H-P. (avoue-le !)

Et qu’en y réfléchissant bien, tu n’as jamais vraiment eu d’avis extérieur et que tu ne serais pas contre ou alors tu n’as tout simplement pas donné ton livre à lire à tes parents, amis… car tu t’es dit que cela n’en valait sans doute pas la peine.

Et même si tu comptes (comptais) le faire, on va être cash, ça fait un peu flipper d’être lu par quelqu’un : on a peur que ça ne soit pas son style ou  qu’il soit trop gentil dans son commentaire ! 

Finalement, ton bouquin prend la poussière dans tes documents dans l’espace d’échange du lycée…

Imaginons encore que tu aies sauté le pas (ou pas), à qui confierais-tu ton bijou littéraire ? Sans bien sûr que ton idée soit volée ! Qui pourrait t’envoyer des conseils de modifications ?

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Quelqu’un est-il capable de te donner un ou plusieurs avis objectifs (voire professionnels) sur ce que tu as écrit ?

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Réponse : MonPetitEditeur.com. C’est Killian, le jeune auteur qui nous a fait découvrir ça ! (un des jeunes écrivains du lycée. D’ailleurs son interview est juste derrière si ça te fait plaiz...).  On s’est alors dit qu’on allait partager la découverte.

Mon Petit Editeur c’est quoi : Une maison d’édition à qui tu peux envoyer gratuitement et en toute sécurité ton livre. C’est alors qu’un comité de lecture entre en scène. Il examine ton ouvrage dans un délai d’environ 3 semaines. Ces professionnels lisent de tout et n’ont donc pas de genre littéraire attitré ! (réalistes ou fantastiques, tous les livres sont bienvenus).

Bien sûr, si après trois semaines tu n’as toujours pas reçu de réponse favorable, tu peux évidemment apporter des modifications à ce que tu as déjà écrit et leur renvoyer. 

Si ton projet est retenu ; un contrat de publication te sera proposé et tu devras débourser 45€ (Pas besoin d’avoir reçu le prix Goncourt ou le prix Nobel afin d’être édité !).

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Personnellement je ne l’ai jamais fait (je rapporte juste quelques infos que Killian m’a transmises), c’est pourquoi je te conseille d’aller visiter le site de cette maison d’édition ! Tout est très bien expliqué et à la clef : une possible publication !

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Alors À TON CLAVIER… (ou machine à écrire, ou plume d’oie.. bref t’as le choix !)

Célia

Mon petit éditeur.com
Le Saviez-Vous ?
Le Saviez-Vous ?
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La rentrée littéraire est une expression qui en France et en Belgique francophone  désigne une période à grand nombre de parutions de nouveaux livres (de tous genres) et qui a lieu chaque année d’août à novembre.

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La plupart des livres ne reste que quelques semaines en vente, la moitié des invendus sont recyclés en papier toilette ou en carton d'emballage.

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607 livres sont sortis lors de la rentrée littéraire de 2014.

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MK

Attention - La Chouette noire débarque au lycée

Le saviez-vous ?

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Il y a un auteur au lycée !

Aujourd’hui pour l’édition « Rentrée littéraire », j’ai décidé de vous parler de l’auteur du lycée, Kilian Besnier. Son livre est disponible au CDI. Spécialement pour vous son interview en exclusivité !

 

Comment as-tu eu l’idée du livre ?

J’ai commencé à écrire peu de temps après avoir découvert Wattpad, j’ai d’abord lu plusieurs genres et je me suis dit pourquoi pas moi ? Un jour où je traînais sur un site de partage d’images, je suis tombé sur une photo, grâce à elle, l’inspiration est venue.

 

Pourquoi avoir choisi ce registre ?

J’ai toujours été intéressé par les romans policiers, thrillers. Mais dans la plupart des livres on parle toujours du point de vue de la victime, et donc moi j’ai écrit le point de vue du criminel.

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Comment as-tu trouvé ton éditeur ?

J’ai cherché plusieurs éditeurs sur internet, je leur ai envoyé une maquette de mon livre et j’ai eu des réponses négatives et positives. Certains étaient quand même un peu trop chers… Mon petit éditeur m’a répondu très positivement et ma publication a donc été programmée pour juin 2017.

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Un résumé du livre ?

Mon livre est l’histoire d’une jeune fille qui a perdu ses parents, elle doit donc assurer sa survie et celle de son petit frère. Pour avoir une source de revenus elle tombe dans la criminalité.

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Un petit mot pour les écrivains du lycée ?

LANCE-TOI ! OSE !

 

Merci à Kilian de m’avoir donné de son temps pour répondre à mes questions, n’hésitez pas à aller au CDI lire son livre.

 

Elise
Chevet

La chouette noire débarque au lycée

7

James Bond

7 James Bond
James Bond entre histoire et fiction
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20 septembre 2017

James Bond entre
histoire et fiction

His name is Bond, James Bond.

 

Qui ne connait pas l'agent 007 ?

L'espion de sa majesté la reine d'Angleterre, le séducteur entouré d'une multitude de "James Bond girls", le personnage de 26 films qui font du "commander Bond" l'agent secret le plus célèbre au monde, un agent "double zéro" qui lui donne le droit de tuer…

 

James Bond est tout d'abord un héros de roman d'espionnage, un genre littéraire très prisé dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale, né de l'imagination de l'écrivain britannique Ian Flemming en 1953. Après douze romans et quelques nouvelles, James Bond est devenu un héros de cinéma incarné en tout premier lieu par l'acteur écossais Sean Connery à partir de 1962.

 

James Bond est donc né pendant la Guerre froide et ses exploits sont liés au gigantesque affrontement qui a opposé le monde occidental derrière les États-Unis et son principal allié la Grande-Bretagne et le monde communiste rangé derrière l'URSS. L'agent britannique James Bond doit ainsi affronter les agents soviétiques du SMERSH dans plusieurs films comme Vivre et laisser mourir, Bons baisers de Russie, Docteur No, Goldfinger. Dans cet affrontement au service du monde libre et au nom de sa majesté britannique, James Bond reçoit l'aide de Felix Leiter, un agent de la CIA et aussi son ami.

Avec le temps et la baisse de l'intérêt porté à la Guerre froide par les spectateurs, les auteurs ont progressivement créé un nouvel ennemi à James Bond, l'organisation criminelle SPECTRE dirigée par Ernst Stavro Blofeld accompagné de son chat blanc, dans Vivre et laisser mourir notamment.

 

Entre 1962 et 2015 la série de films a évolué avec les innovations technologiques car James Bond est un homme qui vit avec la technologie, montre avec rayon laser intégré, voiture avec siège éjectable ou mitrailleuses dans les ailes... Les gadgets mis au point par Q placent James Bond au cœur de son temps à tel point que dans les films les plus récents l'informatique, le numérique et l'observation par satellite ont pris une place prépondérante.

 

James Bond c'est aussi la musique, une bande son qui est la même depuis les origines avec le célèbre James Bond Theme composé par Monty Norman et John Barry ainsi qu'une chanson qui accompagne le générique et qui est systématiquement confiée à des chanteurs ou chanteuses très en vogue comme Shirley Bassey, Paul McCartney, Tina Turner ou Adele.

 

Le numéro 117 de L’Urú sera consacré à Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117.

 

Mon nom est Plancke,

Olivier Plancke.

James Bond et
la Guerre Froide

Saga la plus longue de l'histoire du cinéma, les films de James Bond suivent les mutations historiques et culturelles, réagissant aux différents contextes socio-économiques. Ils apparaissent ainsi tel un miroir des évolutions du monde de la 2nde moitié du 20e siècle et des enjeux internationaux actuels.

 

Six des sept premiers films ont pour ennemi commun le SPECTRE, une organisation terroriste internationale dont le nom complet est « Special Executive Conter-Intelligence Terrorism Revenge Extortion ». Elle a pour but de s'enrichir en prenant le pouvoir, pour cela elle s'appuie sur l'affrontement des deux blocs de la Guerre froide. Cette organisation n'est pas seulement soviétique, elle est infiltrée dans le monde entier.

 

Dans la série de livres originelle, le SPECTRE est représenté par le SMERSH (abréviation de mots russes incompréhensibles et non prononçables en français) qui est une agence d'espionnage soviétique ayant réellement existé au cours de la 2nde Guerre Mondiale.

 

Chacun des thèmes abordés dans la série correspond à une crainte de l'époque : le premier film, Dr No, sorti en 1962, renvoie à l'angoisse d'une crise nucléaire #annéedelacrisedeCuba. Ce thème sera repris dans le 7e opus de la saga, Diamonds are forever (1971), où James Bond découvre que le n°1 du SPECTRE est en train de mettre en place un satellite qui rendrait inopérantes toutes les armes nucléaires. Dans Thunderball (1965), on évoque la crainte d'un vol d'armes nucléaires. Le nucléaire occupe donc tous les esprits dans ces années là. You only live twice de 1967 dépasse la crainte sur les armes, dans ce film des documents de mission spatiale sont volés, échos de la conquête spatiale entre URSS et US. Dans From Russia with Love (1963), les Soviétiques seraient arrivés à mettre en place le LECTOR, un système de décodage qui permettrait de décoder (amazing) tous les messages, ce qui est en fait un piège mis en place par le SPECTRE : la peur de voir l'espionnage détrôné par des technologies supérieures. Goldfinger (1964) est le seul film de la guerre froide sans le SPECTRE mais, toujours en lien avec le conflit, évoque la possibilité de voir des ennemis apparaître de l'intérieur. On her secret majesty's service (1969) s'éloigne du nucléaire pour privilégier un autre type d'arme : les armes bactériologiques.

 

Bien que les films du héros britannique s'ancrent dans la Guerre froide et que Ian Fleming fût connu pour son anticommunisme, les ennemis ne sont pas les États et des alliances sont possibles.

 

James Bond est un symbole de résistance pour la Grande Bretagne d’après guerre qui a perdu son empire face aux Etats-Unis et à l’Union Soviétique. Tout au long de ces décennies, Bond défie ces nouvelles réalités géopolitiques.

 

Léna Durcik

James Bond et la guerre froide
Bond 25 - le retour

Personnage fictif créé par Ian Fleming, il est le personnage principal de douze romans et de neuf nouvelles, a été interprété au cinéma par six acteurs différents, a séduit un nombre incalculable de femmes fatales, a conduit - et souvent détruit - un paquet de bagnoles super classes et a tué pas mal de monde aussi. Il s’agit bien évidemment de James Bond.

 

Je sais que lorsque tu es allé voir Spectre, tu es rentré chez toi et t’as tapé “Daniel Craig” dans l’moteur de recherche que t’utilises (pour ne pas citer Google), t’as lu sa biographie, puis ensuite t’as r’gardé toutes les interviews qu’il a jamais faites sur le site web d’hébergement de vidéos que t’utilises (pour ne pas citer Youtube) et lu tous les articles d’actualité le concernant et là ! Tu as appris qu’il ne ferait pas de cinquième volet alors qu’il avait signé ! Donc tu t’es énervé, t’as cassé ta maison, puis t’as évacué toute trace de H2O de ton corps sous forme de larmes et là ! Bah t’es tombé raide mort. Non, p’t-être pas quand même. Disons que… t’étais pas de très bonne humeur jusqu’à c’que tu t’fasses à l’idée et surtout que tu réfléchisses à l’acteur que tu aimerais voir reprendre le rôle. Personnellement j’voulais qu’ce soit Tom Hiddleston parce qu’il remplit toutes les caractéristiques et surtout, qu’il a cet accent anglais londonien qui te donne envie de l’embrasser dès que tu entends ne s’rait-ce que le timbre de sa voix. Pendant les vacances, j’ai regardé la mini-série de la BBC The Night Manager dans laquelle il joue un gars de type espion qui ressemble franchement à notre fameux James et sa performance a confirmé mon choix, il était bien l’homme de la situation.

Donc, je rentre de vacances, jusque-là tout va bien, je tape dans le fameux moteur de recherche évoqué plus haut “James Bond 25” pour voir un peu les nouvelles et je vois que Daniel Craig est en fait revenu sur sa décision et va bien tourner un cinquième volet ? Bon bref ! Tant d’émotions pour rien, merci “Dany” (petite private joke aux gens qui regardent Game of Thrones).

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Eloïse

Bond 25 - Le retour
Le Sondage

Pour cette édition spéciale 007 sur James Bond, j'ai effectué un petit sondage composé de trois questions sur un panel de 33 personnes.

 

La 1ère étant : « Avez-vous vu la saga James Bond ? » Trois réponses étaient alors possibles :

 

A) Oui, ce qui veut dire 24 films (oui je suis sûre que vous ne saviez pas qu'il y en avait autant!)

B) Non

C) Quelques-uns

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La 2ème question « Quel est donc votre James Bond préféré ? » était posée seulement aux personnes qui avaient vu au moins un film.

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Et la dernière question était la question la plus attendue : « Selon vous qui sera le prochain acteur à incarner le personnage de James Bond ? »

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Sur 33 personnes, 4 ont vu les 24 films, 15 n'ont vu aucun James Bond et 14 personnes n’ont vu que quelques films.

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Sur les 18 personnes qui ont vu au moins un film. une personne m'a dit que son James Bond préféré était GoldenEye, Meurs un autre jour a suscité la préférence de 2 personnes, 3 personnes ont estimé que leur James Bond préféré était Casino Royale (je pense d'ailleurs que c'est mon préféré), 1 personne a répondu Quantum of Solace, Skyfall a fait largement l’unanimité avec 9 voix, et Spectre a obtenu 2 voix.

 

Pour la troisième question, la réponse a fait débat. Beaucoup m’ont répondu que Tom Cruise ou encore Ewan McGregor feraient un bon James Bond. Mais j'ai aussi eu quelques réponses rigolotes comme Jean Dujardin, Leonardo Di Caprio, ou encore Gerard James Butler ! Pourquoi pas, un peu de nouveauté ! Et vous à votre avis qui sera le futur James Bond ?

 

 

Elise Chevet

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Le Sondage 7
Pour un bon p’tit
James Bond

Il nous faut :

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- Des paysages paradisiaques.

- Une bande son qui vous reste dans la tête pendant environ 2 ans et demi...

- Des répliques qui, lorsque tu essaies de les replacer, te font passer pour un psychopathe...

Ma chère petite, Il y a des choses qui ne se font pas, telles que boire du Don Perignon 55 à une température au-dessus de trois degrés.

- Des méchants super-riches (ou super tueurs en série, au choix) au nom à la fois drôle et qui font peur.

Je suis Mister Kill

- Une femme pleine de stéréotypes (sinon c’est pas drôle).

- Un héros de préférence britannique et aux yeux bleus.

- Trois, quatre immeubles pour les faire s’effondrer.

- Des supers gadgets à faire rougir Obi-Wan Kenobi.

- Si il n’y a pas assez de clichés, ajouter une pincée de bikini blanc.

Mélanger tout cela et déguster entre amis autour d’une petite partie de poker...

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Célia

Pour faire un bon petit James Bond
Vous avez un message

Salut ma poule !

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Ca fait longtemps que je t’ai pas écrit. Déso.

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Tu sais depuis l’temps qu’on se connait que je suis membre du journal. C’est cool d’être journaliste, t’as vraiment l’impression d’être au cœur de tout. Vu qu’on se voit pas beaucoup, je me suis dit que tu pouvais venir avec moi, qu’on écrive ensemble. En plus on est en manque de journalistes, voire d’espions (c’est à toi de choisir).

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T’en dis quoi ?

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Perso j’te l’dis, ça fait trop bien dans le CV. Crois-moi. À ton avis, comment j’l’ai eu le job cet été ?

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Au fait, j’sais plus, j’t’avais dit qu’on avait été à une remise de prix ? On est arrivés deuxième au concours des meilleurs journaux. J’ai kiffé. On a rencontré des « jeunes » dans le même bateau que nous, uruguayens. On a eu la possibilité de voir le travail d'autres journalistes, et en même temps de se remettre en question (oui ça peut arriver).

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Viens mercredi à la récré pour notre réunion au CDI, ne t'inquiète pas je serai là. J'espère que tu vas kiffer autant que moi, parce qu'on déconne plus qu'autre chose !

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Bisous bisous, on s’appelle ce WE !

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Tu réponds pas ? Tu boudes ?

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Morgane

Vous avez un message

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Parlons sexe

6 Parlons sexe
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4 Mai 2017

L'Edito

Samedi 4 mars. Il est 10 heures du matin et me voici rédactrice en chef dans le club du journal du lycée sous une pluie battante qui ne met pas en valeur l’esthétique de notre établissement. Beaucoup de stress !

Ce numéro six est produit en « live » lors de la journée portes ouvertes du lycée (JPO). Nous lançons un journal sur la sexualité…

 

La sexualité, un sujet assez fermé qui touche notre vie privée. Mon équipe et moi avons décidé de l’exposer ouvertement ! Au programme, nous vous proposons l’interview d’une professeure de STMS (Sciences et Techniques Médico-Sociales), des infos, par exemple, sur la transexualité (sais-tu que depuis le 17 février 2017 nous pouvons changer de prénom librement en mairie ? - Non ? Et bien je te le dis !) sur la pornographie, et surtout votre avis sur la question ! Nous conclurons par une interview de la mini-entreprise du lycée faite par Elise et Morgane !

Il est 11 h 43 - précisément ! - Je suis perdue… ! Trop d’idées se battent dans ma tête, comme James McAvoy dans Split, je ne suis pas seule !

Bon, je reprends… Et toi qui est en train de me lire que me dirais-tu sur Ta sexualité ? Serais-tu capable d’en parler ? (pas avec n’importe qui… on est d’accord…).  Un sujet plutôt intimidant, tu ne trouves pas ?  J’espère que ce numéro six, ou plutôt ce numéro « sexe » (oh pardon !) te satisfera !

Tiens au passage quand tu auras fini de le lire, ne l’abandonne pas au fond de ton sac ou dans une poubelle, partage-le ! Tu auras déjà un sujet de discussion… ;)

E.Siom

L'édito 6
L’avis d’un Prof -
Mme Tobola

Aujourd’hui à la JPO, le club journal alias L’Urú a voté pour le thème de la Sexualité.

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           À partager ou non mais toujours avec Amour, Respect et PLAISIR, la sexualité est aussi un vaste univers inter-cosmo-temporel. Bien sûr, on ne s’appelle pas tous Doctor Who alors nous, Ados-lycéens on est un peu paumés !

Évidemment, à chacun son point de vue ! Mais nous on a celui du Prof.

 

En cette magnifique journée pluvieuse, une interview s’impose. Mme Tobola, professeure de STMS (Sciences et Techniques Médico-Sociales) nous donne son point de vue et ses conseils.

Attention tout le monde, pour une sexualité respectueuse et épanouie, c’est ICI !

Pour Mme Tobola, la sexualité est un thème extrêmement intéressant surtout à l’adolescence. Pour elle la sexualité n’est absolument pas un sujet TABOU !

Une « bonne » sexualité ? C’est une sexualité maitrisée dans le sens où le jeune a des informations suffisantes. Un ado qui a une sexualité épanouie  et où il prend du plaisir est un ado qui  (attention, clé du succès…)  sait ce qu’il fait et pourquoi !

Aussi, ce qui peut aider les lycéens dans leurs premiers pas dans la sexualité (attention : 2ème clé du succès) sont les interventions de préventions sexuelles faites par des professionnels. Mme Tobola le dit : « les ados entendent énormément de choses  de la part de leurs camarades. Cela relève souvent de la désinformation ! »

Mais, est-ce que nous, ados butés et parfois têtus entendons bien ces conseils ? Et est-ce que nous nous en servons ? L’avis du prof est : « j’suis pas convaincue. »

Ca fait un peu peur hein… Ne vous inquiétez pas, Mme Tobola nous assure que la meilleure façon d’introduire ses conseils dans notre vie privée est qu’ils soient donnés par des PROFESSIONNELS. Ces professionnels, s’ils sont extérieurs au lycée peuvent faire partie du planning familial ou d’associations spécialisées, par exemple, dans la maladie du SIDA. En effet ces personnes ont des retours d’usagers touchés par cette maladie, et peuvent partager leur expérience. Mme Tobola encourage donc le lycée à mettre en place plus d’interventions extérieures.

- Dernière question Mme Tobola : Pour ou contre les films pornos ?

- Je suis contre, je pense que ce n’est pas une approche standard de la sexualité et cela induit les élèves à avoir des comportements qui ne sont pas naturels. 

Vous l’aurez compris, cela n’est pas un tabou de parler de la sexualité, au contraire ! Et n’oubliez pas cette magnifique réécriture musicale sur Amour, gloire et beauté qui nous donne la clé d’une sexualité à succès : Amouur, Respeect et Plaisiiir…

 

 

Célia Lescot

Votre avis sur la question ?

Lors de cette fameuse journée portes ouvertes, nous, journalistes, avons décidé de partir à la pêche aux questions sur un sujet qui vous concerne (et vous intéresse/obsède) : la sexualité.

 

Filles, garçons, professeurs, élèves : vous nous avez tous répondu. Une vingtaine de personnes, une vingtaine de réponses. Même si certains avis divergent, une certitude s’impose : entre nous, la sexualité n’est PAS un sujet tabou. En revanche, lorsque vous regardez un film avec vos parents et que tout à coup, une scène “olé-olé” (comme ils le disent si bien eux-mêmes) vous prend de court, le malaise, la gêne, le trouble et l’embarras s’installent. Alors la sexualité ? Un sujet tabou ? Tout dépend de votre interlocuteur…

 

Le sujet est même fréquemment abordé et fait partie de notre quotidien : blagues, insultes… Mais il en découle une pression générale, tant vis-à-vis de soi - puisqu’il s’agit de foncer vers l’inconnu - tant vis-à-vis des autres, donc plus généralement de la société et de ses normes : tous mes amis l’ont fait mais pas moi ? Et si à vingt-cinq ans, je ne l’ai toujours pas fait ? Je m’épile entièrement ? Et si je suis nul(le) ? ; mais également vis-à-vis de la performance et du partenaire. BREF ! Il faut arrêter de se prendre la tête avec ça et le percevoir uniquement comme ce que c’est réellement : UN MOMENT DE PLAISIR. Sinon, vous pouvez aussi aborder vos appréhensions et vos inquiétudes avec une personne de confiance ou votre partenaire et en rire !  

 

Usually (oui euh… on n’avait pas trouvé d’autre mot pour dire ça) la sexualité va de pair avec l’amour. Toutefois, certains d’entre nous les distinguent. L’un ne peut-il pas aller sans l’autre ?

 

Ne peut-on pas être amoureux sans ressentir l’envie de vivre notre relation également à travers la sexualié ? Ou alors préférer vivre notre sexualité au-delà de notre relation ? Hé bien, détrompez-vous ! La sexualité n’est en réalité qu’une part d’expression de notre liberté. Alors à nous d’expérimenter, de tester, de choisir celle qui nous convient le mieux, selon nos envies (oui bon hein… dans les limites de la légalité, on est d’accord).

 


Eloïse Faverolle

 et Lise Fortin

L'avis d'un prof, Mme Tobola
Votre avis sur la question
Les différences d'orientation

On nous dit souvent de  « respecter les orientations de chacun », mais pourquoi ai-je l'impression que nous soyons si peu à le faire ?

Prenons le cas d'une amie, appelons-la Samantha : lors d'une dispute avec ses parents, cette personne s'est attaquée à un sujet épineux ; les orientations sexuelles.

J'épargnerai les détails de cette querelle mais je tiens tout de même à souligner que, non, le fait d'avoir passé la cinquantaine ne vous permet pas de vous dire plus expérimenté avec la communauté LGBT+. Surtout si, après que Samantha ait révélé sa panséxualité, vous lui dites
« Alors on t'appelle comment maintenant ? Il ? Elle ? Eux ? » … Orientation sexuelle et genre sont deux choses complètement différentes.

Cela a peut-être fait sourire quelqu'un … ou grincer des dents. Ou peut-être qu'en réalité, vous vous posez la même question ? Tous ces termes : pansexuel, asexuel, demisexuel, demiromantique … Je le conçois peuvent être légèrement déroutant au début. Mais je vous en prie, ne dites pas juste que ce sont « tous les mêmes ». Il n'existe pas que des homosexuels et des hétérosexuels ; c'est un sujet plus vaste. Le mieux, évidemment, c'est de directement demander à une personne concernée de vous expliquer. Les avis divergent concernant ce sujet, mais se renseigner ne demande pas d'efforts sur-humains. Et, cela va peut-être paraître osé, mais je dis surtout cela pour les adultes, et ceux qui ont donné une éducation très « conservatrice » à leurs enfants.

J'ai entendu plusieurs fois de la bouche d'anciens camarades de classe que s’ils avaient un enfant gay ils n'hésiteraient pas « à l'abandonner et le déshériter ». C'est une affirmation inadmissible mais bien réelle, une personne, qu'importe son genre et son orientation sexuelle, ne devrait pas être traitée différemment ! Et si c'était vous ?

 

Yasmine

Les diférences d'orientation
Le saviez-vous ?
La pornographie

D’où vient le mot pornographie :

Le mot pornographie vient de pornè (courtisane, prostitué) et de graphein (écrire). C’est le fait de représenter (par écrits, dessins, peintures, photos, images…) l’obscène

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Attention : selon l'Institut Max Plank for Human Development à Berlin, les hommes qui passent beaucoup de temps à regarder des films X paraissent avoir moins de matière grise dans certaines parties du cerveau (lobe droit) et une activité cérébrale réduite. Cette étude est encore à confirmer…

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Souvent, dans les films X « hétéro », la femme est rabaissée au rang d’objet sexuel. Elle est manipulée par l’homme qui en fait alors ce qu’il veut ! Cela montre une différence de plus entre le « porno » et la réalité, où l’acte sexuel est basé sur le respect de l’individu.

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Économie :

L’industrie du film pornographique rapporte annuellement 13 milliards de dollars.

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Le but du film pornographique n’est pas de recréer le réel ! Au contraire, ce n’est que pure fiction où les/le personnage(s) est/sont mis en scène.

Plusieurs situations possibles :

copulation entre femmes, hommes, personnes de différentes couleurs, enfants,  humains et animaux (non, ça c’est illégal !), masturbation à plusieurs ou seul. Et bien sûr dans des positions plus farfelues les unes que les autres ! (note à monsieur le scénariste de films X : tout le monde ne possède pas un BTS cirque et acrobaties…) 

Cette catégorie de film est destinée à un public averti et assez mature car, comme dirait Mme Tobola :

« cela induit les élèves à avoir des comportements qui ne sont pas naturels. »

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Selon Europe 1, 14% des enfants de 9 à 16 ans ont déjà consulté des sites pornographiques sans le vouloir.          

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« Peut-être la pornographie ne devrait-elle pas exister, peut-être est-elle une erreur morale, mais en attendant sa disparition, peut-être devrait-on penser à l’encadrer éthiquement pour pouvoir y retrouver une lueur de dignité humaine. »
- Antoine Cantin-Brault, professeur en philosophie à l’Université de Saint-Boniface.

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Célia Lescot

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Le saviez-vous ? La pornographie
Mini Rencard avec la
Mini Entreprise

La sexualité c’est la découverte de nous-même mais aussi des autres. En parlant de découvertes, vous connaissez la mini-entreprise ? Ils sont beaux, sexys, gentils ! Tout pour vous plaire : nous vous avons organisé un rencard avec eux !

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En quoi consiste la mini-entreprise ?

Notre mini-entreprise LOBIO consiste à vendre des produits bios et locaux. Nous sommes tous des élèves de 1ère STMG et nous avons confectionné différents paniers mais vous pouvez aussi choisir les produits que vous désirez mettre dans le panier.

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Quel est le but ?

La mini-entreprise c’est comme une vraie entreprise mais gérée par des lycéens. L’objectif est de faire connaitre nos partenaires et les producteurs des produits proposés dans nos paniers : Délice de Maëlys.

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Pourquoi avez-vous décidé d’intégrer la mini-entreprise ?

D’abord pour découvrir la vie de professionnels, mais aussi pour choisir notre spécialité l’année prochaine en terminale.

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Comment avez-vous mis en œuvre votre expérience ?

Nous avons d’abord, ou plutôt nos professeurs ont d’abord, organisé un recrutement pour savoir qui participera à cette expérience ainsi que les postes que nous allions occuper. Une fois tout le monde à sa place nous avons cherché nos investisseurs et partenaires.

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Que pensez-vous que cela vous apportera dans vos études et votre vie future ?

Ca fait une ligne en plus dans le  CV ! Réellement, ça nous permet de montrer que nous avons de l’expérience. Et cela nous permet comme je le disais de choisir notre spécialité.

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Et sinon niveau sexualité ?

IL FAUT SE PROTEGER !

 

Merci à la DRH Maeliss Frgacic et son assistante Lucie Bourdon ainsi que tout le personnel de la mini-entreprise d’avoir répondu à nos questions.

 

Elise Chevet &
Morgane Goncalves

Mini rencard avec la mini entreprise

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Parlons sexe

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